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    Les Premiers, les Derniers
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 février 2016
    Perso, j'ai adoré ce film. Je suis une inconditionnelle de Bouli Lanners et Albert Dupontel qui forment, dans cette fiction, un duo improbable et attachant. Ce road-movie est assez cocasse et le casting est épatant. Ce paysage de "nulle part" - dont on se demande si c'est réellement en France - rajoute de la noirceur Au-delà d'une certaine violence, il y a de la poésie et de l'humanité. Des sentiments parfaitement représentés par nos deux acteurs. Je conseille vivement ce film.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2016
    Les premiers, les derniers est une réussite sur le plan formel. Une mise en scène inspirée : une sublime photographie, des plans larges assumés, une lumière magnifique, le choix de lieux judicieux ... Le film s'inspire ainsi de certains westerns, de David Lynch (la référence à Une histoire vraie est prégnante), voire de Bruno Dumont, la métaphysique retranchée. Bouli Lanners a bien choisi l'écran large ce qui magnifie cette balade dans de si beaux et grands espaces. Notons, les excellentes qualités d'interprétations de tous les acteurs de ce film. Max Von Sydow et Michael Lonsdale ne font pas que de la figuration ; leurs personnages gardent tout leur mystère alors que ces stars savent aussi prendre un certain recul. Seul défaut du film, celui d'hésiter entre plusieurs pistes thématiques, souvent effleurées mais avec talent et sans emphase. Si le scénario parfois se perd un peu, Les premiers, les derniers reste, ce qui est très rare dans le cinéma français, un film de genre réussi dont des questions restent toujours ouvertes, un film comme embué dans ses paysages ravagés et abandonnés.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 février 2016
    Film extraordinaire. Les paysages irréels de Beauce sont sublimés grâce au fameux aérotrain, aux nuances de gris des champs, et aux lumières crépusculaires. Les acteurs sont vrais et attachants, et la symbolique des événements en font bien plus qu'un simple road movie initiatique. A voir et.. à méditer!
    soulman
    soulman

    95 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2016
    Road movie humaniste "à la Bouli" où le comédien Belge est particulièrement à l'aise aux côtés de Dupontel, excellent dans le rôle de Cochise le taciturne. La vraisemblance du récit est ici tout à fait secondaire, le cinéaste mettant l'accent sur la captation des rapports humains, des failles et des peurs qui habitent les différents personnages. Seul raté dans le lot, celui de la femme qui séduit Cochise, dont le comportement et les dialogues sont peu convaincants.
    Selon l'humeur du moment, on sera sensible ou pas aux paysages désolés de fin du monde et à l'ambiance glauque du motel et du bar.
    Les immenses Lonsdale et von Sydow imposent leur présence improbable avec talent.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    175 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2016
    Bouli Lanners ne parvient pas à retrouver le souffle d'Eldorado. Scénario et mise en scène sont ici trop appuyés. Et ce, autant en ce qui concerne le personnage de "Jésus" que les filtres colorés rappelant poussivement les films de Jean-Pierre Jeunet. Les deux jeunes gens sont pénibles et le regard porté sur eux est un peu trop misérabiliste. Seul Albert Dupontel est très bien. On oublie ce film très vite. Sans doute idéal pour passer une bonne soirée devant la télévision. Mais pas au-delà.
    norman06
    norman06

    355 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2016
    Fidèle à son univers, Bouli Lanners offre un beau road movie policier et westernien, épuré et tendre, qui forme un hommage singulier aux marginaux.
    SamuelOTook
    SamuelOTook

    2 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2016
    Un peu lent peut-être, mais si le rythme était différent, pas sûr que toutes les qualités de ce film ressortirait : une ambiance d'une belle mélancolie, et des personnages caractérisés comme il faut.
    Un vrai coup de coeur que ce film de Bouli Lanners, avec beaucoup de scènes marquantes. Notamment ces images de plaines de la Beauce, avec des routes, des champs, le béton de l'autorail, ça et là quelques habitations, le tout sous un ciel gris. Et puis, aussi, ces personnages qui se trimballent, comme errant dans ce paysage, des deux personnages principaux, joués par Albert Dupontel, classique, et Bouli Lanners, touchant, aux deux jeunes marginaux qu'on apprend à nous faire apprécier, en passant par de très bon seconds rôles, des gueules du cinéma francophone, Michael Lonsdale, Max Von Sidow, Suzanne Clément, Serge Riaboukine et Lionel Abelanski...Et, last but not least, dans ce monde près de l'apocalypse, le personnage joué par Philippe Rebbot, dont on apprécie toutes les apparitions. Une musique fort agréable de western, et nous voilà embarqués. Curieux des rebondissements, et apprenant à apprécier l'humanité des deux compères, des deux amoureux, de la femme et des deux vieux. Le film porte un regard aussi sur la mort, et, un peu l'amour. On sent une oeuvre sincère.
    Thierry M.
    Thierry M.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2016
    Un film âpre au départ, qui se transforme et s'avère formidablement beau. Un voyage initiatique plein d espoir.
    Jonathan M
    Jonathan M

    137 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2016
    Lanners et Dupontel s'en vont dans un western belge, aux allures apocalyptiques. Bouli, de son prénom, se trouve être un magnifique metteur en scène. L'image, sa texture, parle. C'est divinement beau. Il croît à son excentricité et çà fait toute la différence. Deux roublards à la dégaine de cowboys texans en fin de parcours, deux octogénaires qui viennent jouer les croque-morts, deux jeunes tourtereaux fauchés de l'esprit mais pas du coeur, deux caïds se l'a jouant tortionnaire du dimanche. Le film est figé, n'a pas vraiment d'époque, se sublime par sa forme.
    Steven Merlier
    Steven Merlier

    42 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 février 2016
    bon alors coup de cœur pour cette petite pépite de cinéma qui vient encore de Belgique. Je dois adorer les films belges

    deux mecs doivent récupérer un portable voler avec des images compromettantes pour le proprio. Ce film est donc leur quête !!

    drôle, acerbe, acide, un film qui ne fait aps de concession !! les tettes sont toutes patibulaires , les personnages très bien écrit mais c est surtout le scénario et les sentiments mis en avant par le film qui sont trop beau !

    Une mise en scène sublime par de long travelling sans fin a travers la campagne belges qui rend magnifiquement bien !! une image épurer du feu de dieu

    Des acteurs irréprochables surtout les deux petites jeunes qui sont juste tendres ^^

    Un coup de cœur
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 février 2016
    Quand le ciel est si bas que les derniers humains pourraient s’y pendre. Quand la plaine infinie est battue par un vent mauvais. Et que les héros empruntent un monorail de béton qu’aucun aérotrain n’a jamais pu prendre… Ce plat pays qu’est la Beauce, devient un décor de fin du monde.
    Du coup, on y croise de drôles de paroissiens. Cochise et Gilou, deux détectives ( ?) marginalisés et fatigués qui tentent de retrouver un téléphone dont le contenu pourrait faire chanter son propriétaire. On croise aussi Esther et Willy, un jeune couple abîmé et psychologiquement fragile qui cherche juste un enfant et le bonheur. Et encore un Christ illuminé qui rencontre sa croix ou un vieux sage en son jardin…
    Décor crépusculaire pour histoire à dormir debout. On ne sait plus très bien ou on est dans ce film venu d’ailleurs. Western, polar, récit d’anticipation ? En tout cas un genre incertain, entre conte absurde et odyssée intimiste. On nous assure que « vivre ce n’est pas seulement respirer » et se laisser aller, mais espérer et avancer. Lutter sans impatience ni violence, en entendant la bonne parole, car il y a de la place pour « les premiers et les derniers ».
    Original, sombre et décalé, le film de Bouli Lanners porte une moderne parabole. On peut l’entendre. Avec deux jolis duos de comédiens qui s’opposent : Lanners/Dupontel pour l’expiation et Lonsdale/Von Bulow pour la rédemption ! Il n’empêche, à l’image du réalisateur, son scénario s’essouffle un peu et l’histoire ne décolle pas vraiment. Et nous on lambine en chemin en pleine zone de basse pression.
    Catherine L.
    Catherine L.

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2016
    Film très original. Les personnages sont touchants, le paysage particulièrement glauque. Des moments de poésie dans un monde de brutes.
    colombe P.
    colombe P.

    134 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2016
    Un excellent film qui sort des sentiers battus.
    J'ai beaucoup apprécié cette histoire lente, prenante, intéressante.
    Acidus
    Acidus

    742 abonnés 3 729 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 février 2016
    De bons acteurs, un univers "post-apocalyptique"/western moderne attrayant, une sublime bande-son, une mise en scène maitrisée,... En fait, il ne manque à "Les Premiers, les Derniers" qu'un scénario digne de ce nom. L'histoire se perd dans plusieurs sous-intrigues le plus souvent inintéressantes, qui ne mènent à rien. Bref, c'est le vide (ou presque) scénaristique. Bouli Lanners a peut-être beaucoup a raconté mais il ne s'y prend pas de la bonne manière. L'ennui nous gagne rapidement, relevé par quelques bons passages. Une déception.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    137 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 février 2016
    Lanners, au fil du temps comme au fil de sa filmographie, fait rejoindre des univers qu’il place tels des villages remplis de personnages, au bord d’un même court d’eau. Ce court d’eau, qu’on pourrait maintenant considérer comme un fleuve au vu de sa largeur et de sa densité, fait transparaître divers sentiments aux spectateurs qui daignent donner un peu de leur temps pour l’observer, paisiblement, sans prise de tête aucune. Et même sans aucune prise tout court. Il faut aimer ce que fait naviguer ce réalisateur sur l’écran, ses vagues à lui ne sont pas impétueuses, et ce surtout dans cette oeuvre en particulier. Il précise dans ses interviews qu’il s’inspire de certains évènements qui se sont déroulés dans sa vie, et qui l’ont marqué. C’est sûrement grâce à ça que l’atmosphère qu’il parvient à faire intégrer à ce projet est des plus délicate et particulière. Et en même temps, des plus pauvre. Revenons en arrière. 2004, année de production de son « Ultranova », et ce jusqu’à son « Les Géants » en 2011, il lui arrive en tête trois histoires bien différentes, et au final pas de beaucoup. Énormément de ressemblances résident dans la partie « long-métrage » de la filmographie de Lanners. Ces quatre derniers pourraient même fonctionner en tant que suite, vu que ce qui s’y apparente le plus sont les personnages. « Ultranova » : Dimitri (Lecuyer), la vingtaine, gars étrange plongé dans un ennui assourdissant et habitant un endroit dénaturé, qui laisse colporter des rumeurs sur son cas sans s’en soucier, jusqu’à ce qu’il rencontre deux femmes alors qu’il ne parlait à personne avant cela. « Eldorado », Yvan (Lanners), la quarantaine et colérique, est l’homme qui se prend d’affection pour un jeune voleur, à lequel il donne une seconde chance. Et puis « Les Géants », où on peut observer une adolescence consumée elle-aussi par l’ennui, à la chaleur d’un soleil d’été, sous l’orée d’une forêt léchée par son lac étincelant. Les thèmes se répètent et ce n’est pas forcément intéressant en permanence, les caractères des personnages sont, pour certains, pas assez approfondis (Suzanne Clément semble n’être présente que pour respecter la norme chiffrée féminine, et aussi pour aider un Dupontel (réellement bon, encore une fois) dans sa quête). Si on ressent la patte artistique d’un réalisateur convaincant, on regrette les failles rythmiques d’un scénario qui s’essouffle et qui nous perd sur le chemin, emporté par des idées peu perspicaces qui bafouillent sans cesse (un duo de marginaux qui ne convainc guère, la transformation d’un Philippe Rebbot en une sorte de créateur de miracles, façon Jésus, plaisante à observer mais qui ressemble plus à une facilité scénaristique qu’à un bon point savamment bien écrit), et c’est la même chose pour l’arrivée d’un sentimentalisme presque exacerbé qui nous saute dessus, d’un coup d’un seul, et qui tente de faire effet, imposant des rencontres pour toujours plus de scènes. Des scènes qui s’étirent et à lesquelles on n’aperçoit pas le final. La Lune à son sommet est filmée, en pleine nuit, les nuages la cachant à peine, comme ces herbes hautes et cette nature aucunement entretenue, sauvage et hirsute comme le sont les personnages qui font partie intégrante de cette épreuve de temps. Attention, toutes les idées ne sont pas mauvaises, bien loin de là. Les apparitions liées de Michael Lonsdale et de Max von Sydow sont enivrantes, décomplexées, et fortement amusantes, comme l’est la période d’apparition de la maladie chez le personnage interprété par Lanners, elle aussi réussie. Et pourtant il manque de cette énergie et de cette légèreté qui se dégagerait parfois, d’un coup d’un seul, et qui imposerait un nouveau tempérament à l’oeuvre en question. Ici, c’est beaucoup de répétitions dans la photographie et dans la manière de réaliser, alors on se lasse. Détail à souligner : Lanners est toujours aussi doué pour créer des personnages attachants. Et cela, ça n’a pas de prix.
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