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    Les Premiers, les Derniers
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    cylon86
    cylon86

    2 564 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2016
    C'est dans des plaines désolées et bercées par le vent que Cochise et Gilou, deux chasseurs de primes sont sur la piste d'un téléphone portable. Celui-ci, contenant une vidéo compromettante pour leur employeur, a été volé par Willy et Esther, un couple de marginaux persuadés que la fin du monde approche. Et ce n'est pas la Beauce mise en scène ici qui nous fera penser le contraire ! En quelques plans de paysages et de gueules de cinéma, Bouli Lanners nous plonge dans son univers. On pense au western et à ses codes mais au final, le cinéaste s'éloigne des rednecks et des duels au revolver pour se centrer sur une mélancolie omniprésente, balayant le film de bout en bout. Une mélancolie qui nous parle mais qui n'est pas dénuée d'espoir car il y a encore de la bonté dans les personnages. Un peu lent, parfois déconcertant dans le traitement de ses personnages, "Les Premiers, les Derniers" a au moins le mérite de proposer un univers de cinéma bien particulier où un humour un peu décalé et où des trognes de cinéma (Lanners lui-même, Albert Dupontel, Michael Lonsdale, Max von Sydow, Serge Riaboukine) côtoient de superbes paysages dans une ambiance de fin du monde pas si oppressante que ça. Singulier et atypique, voilà un film traversé par de jolies fulgurances, dispensant au final une belle ode à l'espoir et à la vie.
    flo con d'avoine
    flo con d'avoine

    12 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 février 2016
    Les films de Bouli Lanners sont toujours plein d'humanité, celui-ci n'échappe pas à la règle.
    Les acteurs sont bouleversants de sincérité et quels acteurs !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 janvier 2016
    Un superbe film esthétiquement magnifique et une réalisation des plus soignée. Poétique, mystique mais en même temps réaliste. Le choix des décors est fabuleux. Avec peu d'acteurs et un casting au petits oignons, le film nous projette dans un univers transcendant.
    Laurent C.
    Laurent C.

    262 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2016
    Mon Dieu que le Belgique est sinistre : une campagne froide, à perte de vue, des usines désaffectées où se cachent des corps momifiés et des cerfs sauvages, des entrepôts glacials sont les ingrédients principaux de ce drôle de film "Les premiers les derniers". Si l'étrangeté habite la fiction, elle n'en demeure pas moins cohérente dans la résolution finale. Les personnages, aussi attachants que désopilants, traversent ce monde glauque, à la manière d'un road-movie, voire d'un western moderne en plein cœur de l'Europe. Le récit accompagne deux agents privés qui ont pour mission de retrouver un téléphone portable, pour le moins spécial, provisoirement dans les mains d'un couple de SDF, handicapés mentaux. Ainsi, le réalisateur décline au milieu de ces quatre êtres hors norme, toute une série de portraits loufoques et inquiétants. On pense évidemment au fameux "C'est arrivé près de chez vous" qui mettait en scène dans un cynisme assumé, une galerie de personnages graves et drolatiques. Ici, la spiritualité sinon la poésie dominent. Le réalisateur, malgré les apparences, ne cherche pas à dérouter ses spectateurs. Il les entraine dans un univers étrange, où rien n'est vraiment sérieux, mais pour autant rien n'est non plus dérisoire et désinvolte. "Les premiers les derniers" est un film qu'il faut s'efforcer de regarder jusqu'au bout, parce que le bien et la lumière finissent toujours par surgir dans la grisaille humaine.
    norman06
    norman06

    354 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2016
    Fidèle à son univers, Bouli Lanners offre un beau road movie policier et westernien, épuré et tendre, qui forme un hommage singulier aux marginaux.
    Fritz L
    Fritz L

    189 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2016
    S’il fallait évoquer la personnalité de Bouli Lanners, un mot viendrait de suite à l’esprit : protéiforme ! Voilà quelques années déjà que sa présence plane avec force sur le cinéma européen, en tant qu’acteur (il peut et a presque tout joué), réalisateur mais aussi en tant qu’homme (ses interviews sont toujours un sommet de franc parler dotées d’un humour bourru mais désopilant). Ce charisme tient à sa personnalité, à son indéniable charme, mais surtout à une qualité que tous revendiquent, mais dont peu dispose, le talent !

    Avec « Les premiers, les derniers », il propose, tout autant qu’il impose, un genre cinématographique qui n’avait pas encore trouvé ses fondements, le film pré-apocalyptique ! De mémoire, on pense à « Take shelter », ou encore « Les fils de l’homme », mais qui se placent sur le dérèglement psychologique ou déjà au niveau du domaine de l’anticipation. Ici, nous sommes au crépuscule d’une civilisation au bord de l’implosion. Laquelle ? Elle n’est pas définie, même si évoquée. Sociétale (toute forme de vie « normale » semble avoir déserté les lieux), sociale (loi du talion avec ses «gangs », sécurisation à outrance), morale (plus de limites, pouvoir de l’argent…) ou encore spirituel (l’action semblant avoir pris le pas sur l’esprit)… on perçoit un monde moribond, à la limite du putride.

    Cette fable acerbe sur la peur, sur nos peurs, sera pourtant révélatrice pour nos deux baroudeurs (Lanners et Dupontel sont géniaux !) d’une autre voie, plus sereine et quelque part pérenne. Ce microsome qui évolue dans cette zone de non droit, n’est pas sans rappeler la trame d’un western. La symbolique y est forte par son double sens, d’abord parabolique (ce que nous vivons actuellement) mais aussi reposant sur l’espoir (du chaos renaît toujours le meilleur). Ainsi, chacun y trouvera une espèce de rédemption, une clé pour avancer (vaincre la vieillesse, la cupidité, se ranger du côté de la vie…).
    Bouli Lanners, par cette elliptique vision de ces deux affranchis du système, se fait visionnaire. Son extrapolation politique et sociale, repose autant sur la métaphysique (la réalité équivoque entre les protagonistes et leur environnement) que le mystique (qui se résume par le titre, mais aussi une présence christique ou celle des « innocents » qui seront les déclencheurs…). Il signe là un scénario incandescent et particulièrement intelligent.

    Et lorsque l’on évoque la vision, elle ne passe pas uniquement par le seul pouvoir du récit et des mots. La mise en scène est acérée et vive, renforcée par un aspect visuel, jouant également sur une antinomie de plans, oscillant entre aubes et crépuscules (la photo, les cadrages et le découpage sont surprenants et très souvent jubilatoitres). Quant à la bande originale aux accents à la Ry Cooper, à ces décors naturels angoissants et le reste de la distribution (mention particulière à David Murgia, Michael Lonsdale et Suzanne Clément), ils ne font que renforcer subtilement l’habillage du film, contribuant à en faire une œuvre personnelle totalement aboutie, fascinante et profondément originale.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 février 2016
    Quand le ciel est si bas que les derniers humains pourraient s’y pendre. Quand la plaine infinie est battue par un vent mauvais. Et que les héros empruntent un monorail de béton qu’aucun aérotrain n’a jamais pu prendre… Ce plat pays qu’est la Beauce, devient un décor de fin du monde.
    Du coup, on y croise de drôles de paroissiens. Cochise et Gilou, deux détectives ( ?) marginalisés et fatigués qui tentent de retrouver un téléphone dont le contenu pourrait faire chanter son propriétaire. On croise aussi Esther et Willy, un jeune couple abîmé et psychologiquement fragile qui cherche juste un enfant et le bonheur. Et encore un Christ illuminé qui rencontre sa croix ou un vieux sage en son jardin…
    Décor crépusculaire pour histoire à dormir debout. On ne sait plus très bien ou on est dans ce film venu d’ailleurs. Western, polar, récit d’anticipation ? En tout cas un genre incertain, entre conte absurde et odyssée intimiste. On nous assure que « vivre ce n’est pas seulement respirer » et se laisser aller, mais espérer et avancer. Lutter sans impatience ni violence, en entendant la bonne parole, car il y a de la place pour « les premiers et les derniers ».
    Original, sombre et décalé, le film de Bouli Lanners porte une moderne parabole. On peut l’entendre. Avec deux jolis duos de comédiens qui s’opposent : Lanners/Dupontel pour l’expiation et Lonsdale/Von Bulow pour la rédemption ! Il n’empêche, à l’image du réalisateur, son scénario s’essouffle un peu et l’histoire ne décolle pas vraiment. Et nous on lambine en chemin en pleine zone de basse pression.
    Dominique V.
    Dominique V.

    17 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2016
    Une histoire atypique, un faux rythme, une BO parfaite, une météo plombée avec grâce, des personnages attachants, des cadrages parfaits, un décor désincarné, un Dupontel éblouissant (comme d'hab') et, in fine, un culot monstre... Voilà le genre de choses que j'aime bien voir, quelque chose qui vous transporte. Let's continue !
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 885 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2016
    Une grande claque de cinéma, avec deux acteurs épatants, pleins de personnages à trognes magnifiques, un décor (je penche pour Le Loiret, le rail de l'ingénieur Bertin qui parcourt la plaine étant un souvenir marquant de mes années à prendre le train Corail entre Poitiers et Paris) sublime de noirceur, une qualité photographique qui vous fait passer des frissons, l'ambiance rendue donne une épaisseur à un scénario qui aurait pu être un peu mince, malgré les trouvailles de narration pour garder la tension, en variant le rythme. Film d'auteur qui mériterait davantage de distribution car susceptible de réunir un plus large public que les exploitants de salle frileux ne le pensent.
    Alain D.
    Alain D.

    605 abonnés 3 303 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2016
    Un film peu commun écrit et réalisé par Bouli Lanners. Un film belge ou spoiler: Jésus sauve Willy
    ! Le scénario, au début trouble et sombre, se déroule dans des paysages froids et désertiques. Dans ce drame, tous les personnages sont atypiques, excepté Gibus l'adorable petit chien. Ce film est desservit par une superbe bande musicale de Pascal Humbert et un casting de choix avec l'excellent Albert Dupontel dans le rôle de Cochise et le tout aussi convainquant Bouli Lanners. En fait tous les personnages sont parfaitement interprétés : Aurore Broutin, fantastique dans un rôle délicat, Suzanne Clément, Michael Lonsdale, Philippe Rebbot dans le rôle de Jésus … Avec une première partie plus rythmée, cette réalisation aurait atteint l'excellence.
    Le Pitch : Cochise et Gilou, deux amis chasseurs de prime, utilisent un traceur pour récupérer un téléphone volé.
    soulman
    soulman

    94 abonnés 1 234 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2016
    Road movie humaniste "à la Bouli" où le comédien Belge est particulièrement à l'aise aux côtés de Dupontel, excellent dans le rôle de Cochise le taciturne. La vraisemblance du récit est ici tout à fait secondaire, le cinéaste mettant l'accent sur la captation des rapports humains, des failles et des peurs qui habitent les différents personnages. Seul raté dans le lot, celui de la femme qui séduit Cochise, dont le comportement et les dialogues sont peu convaincants.
    Selon l'humeur du moment, on sera sensible ou pas aux paysages désolés de fin du monde et à l'ambiance glauque du motel et du bar.
    Les immenses Lonsdale et von Sydow imposent leur présence improbable avec talent.
    Adrien B.
    Adrien B.

    19 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2016
    Voila un film atypique et original quelque peu décalé porte par un excellent duo d acteurs. Il y a une véritable atmosphère qui se cree des le début et du coup des le début on rentre dans l univers de Bouli Lanners
    ogerardin
    ogerardin

    15 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2016
    un humour rare mais décapant, un scénario aux petits oignons, une atmosphère glauque. Des dialogues au mm, pas de paroles inutiles, vraiment c'est un bon moment de cinéma. L'histoire est habile et nous emmène d'une façon limpide, où finalement tout se petit monde se rencontre, et la boucle est bouclée
    Une réussite.
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2016
    Quelque part au milieu de nulle part, en Belgique, dans une vaste plaine hivernale, détrempée, grise, jonchée de ruines industrielles, d'entrepôts de motels et restaurants de routiers. Parfois une éclaircie illumine l'ensemble.

    Bouli Lanners sait mettre en valeur ce paysage dévasté et lui donne la dimension des espaces américains, avec leurs routes interminables.

    L'histoire, elle met 3/4 d'heures à démarrer. Seul bémol que je mettrai dans ma critique. Ensuite les chemins empruntés par le scénario sont plutôt réjouissants et les deux chasseurs de primes se révèlent au spectateur petit à petit. Un indice sur eux qui ne trompe pas, c'est leur petit chien.

    Ce film est une bonne surprise, je trouve, un genre de western aux personnages décalés.
    benzinemag.net
    benzinemag.net

    32 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2016
    (...) Film plein de charme, aux relents bibliques, Les premiers les derniers est aussi porté par une poignée d’acteurs formidables, de vraies gueules de cinéma : Albert Dupontel, bien sûr, mais aussi Michael Lonsdale, Philippe Rebbot, Serge Riaboukine ou encore Max von Sydow). Mention particulière enfin pour la musique du compositeur Pascal Humbert qui rappelle fortement celles composées par Warren Ellis et Nick Cave pour le cinéma.
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