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Un visiteur
4,0
Publiée le 18 juin 2015
Un humour certes léger et plutôt bon enfant, mais qui a le mérite de se baser sur plusieurs thèmes de société, plutôt que de trop se focaliser sur un seul de manière caricaturale. Ainsi on trouve à la fois le chômage, l'homosexualité, les mères porteuses, une adolescente avec des problèmes psychologiques qui est gardée par sa sœur, etc. Ca ne se veut ni réaliste, ni approfondi, mais on accroche tout de même à tout ça et nous nous laissons toucher par la dimension émotionnelle qui vient compléter un humour qui passe plutôt bien. Audrey Lamy est encore une fois dans un style bien à elle, qui agacera sûrement beaucoup de personnes, mais que j'ai plutôt apprécié personnellement. C'est sans prise de tête, pas excessivement original, mais tout en évitant en même temps la lourdeur qui existe dans certaines comédies (françaises), du fait d'une intrigue qui se lance sur plusieurs "pistes".
j'ai bien aime ce film, le scenario est tres sympa, alice pol est extra dans le role de la grande soeur "maman", j'ai adore les vannes d'audrey lamy, bon le cliche homos blanc black qui veut un gosse, ca me plait pas mais c'est bien joue par gregory fillousi et l'autre acteur, la fin ca traine un peu, c'etait pas utile, mais dans l'ensemble, c'est un bon fiim
Un scénario somme toute original sur fond de chronique sociale. Malgré des rebondissements relançant fréquemment l'histoire, on finit quand même pas se lasser. Car ça traîne en longueur ! Cela manque surtout d'un fil conducteur suffisamment clair. En conséquence ça tourne parfois à l'allégorie... sauf que le genre n'est pas du tout maîtrisé. Il reste au final un film qui se laisse regarder, qui ne manque pas d'émotion parfois, qui a un petit quelque chose de palpitant mais la mayonnaise a vraiment du mal à prendre.
Dans le désert des sorties d'un après Cannes sinistre (Oui on a envie de voir quelques films qui ont enchanté la croisette, pas tous bien sûr, mais juste quelques uns pour satisfaire notre appétit et notre curiosité), le choix d'un film nouveau est particulièrement dur, surtout habitant en région... Si je n'étais pas tombé sur un morceau de l'émission "On n'est pas couché" où j'ai entendu Léa Salamé déclarait sa flamme à la jeune comédienne Alice Pol, la trouvant superbe dans un film fort bien fait, je n'aurai pas eu l'idée d'aller voir ce nouveau long métrage de Charlotte de Turckheim. Cette impulsion a également été encouragée par un vague débat engagé dans la même émission, où il semblerait que ce film prenne partie pour la PMA !!! Dans ma petite tête de spectateur, je me suis donc dit que peut être, et bien que la presse n'ait été conviée à aucune projection (très mauvais signe), il y a quelque chose d'intéressant dans ce film, qui a quand même l'allure d'une daube franchouillarde distribuée en catimini durant une période de vaches maigres. Vu la sincérité apparente de Léa Salamé, je vais dons de ce pas vérifier son bon goût et également sa crédibilité. Etait-elle sincère ou servait-elle avec brio une soupe promotionnelle? Persuadé de la seconde réponse, je file quand même m'enfermer dans la salle de cinéma la plus proche.... Et voilà le travail, j'ai vu l'oeuvre... Une chose est sûre, la prochaine fois que je vais au cinéma avec Léa Salamé, je ne lui laisse pas le choix du film, elle n'est pas vraiment cinéphile *. C'est une très bonne journaliste qui sert merveilleusement bien la soupe, poliment, gentiment, comme une bonne maîtresse de maison qui ne veut surtout pas froisser ses invités. Elle sait admirablement mettre en valeur les quelques petits détails d'une histoire bancale. " Qui c'est les plus forts?", mélange incertain de comédie et de film social, brille un peu grâce à Alice Pol, effectivement charmante. Et si deux ou trois répliques balancées avec énergie par Audrey Lamy (décidément très cantonnée dans le rôle d'ouvrière gouailleuse) font mouche, le film reste poussif, enfile quelques clichés et joue sur les bons sentiments sans conviction. Plus sur le blog
Toujours inquiétant quand les rires sont plus nombreux sur l'écran que dans la salle. J'avais apprécié le précédent film de Charlotte de Turkheim mais celui-ci est terrible visuellement et musicalement. Honnêtement : ai ri 3 fois, admiré les papillons mais insuffisant pour tenir en haleine... Penda Film vu le samedi 6 juin 2015 à l'UGC ciné cité Les Halles à la séance de 16h50
Pas de surprise, Charlotte De Turckheim continue de faire de gentils téléfilms inoffensifs et pas très bien maîtrisés, tant dans la réalisation que la narration ou le montage, ne parvenant jamais vraiment à faire ressortir la tendresse pour les personnages derrière la caricature (d'où une certaine gêne pour le spectateur), et collant de manière systématique et complètement artificielle par dessus les dialogues des "punch line" qui tombent forcément à l'eau. Faire un film avec de bonnes intentions (comme celle de mettre un avant un sujet de société clivant et des personnages en marge) ne suffit malheureusement pas.
Un debut de film tres molasson avec juste quelques sourires , la deuxieme partie est un peu mieux. Les acteurs sont plutôt bien , mais un gros manque de rythme en fait un film moyen.
Scénario, mise en scène et surtout Comédiens bidons... Je m'étonne encore d'avoir tenu jusqu'au bout de cette histoire qui ne provoque aucune émotion, aucun rire ni même sourire..... Bref, Ne perdez pas votre temps dans cette fiction à peine digne d'une diffusion de début d'après-midi sur M6 !
Mise en scène effrayante par la stupidité gnan-gnan et acteurs de seconde zone font de ce film un échec et peut être même davantage encore... ou comment traiter de sujets sensibles (chômage, homo parentalite, autisme) en 1h30 sans verser dans la mièvrerie conjuguée à une beauf attitude relativiste : j'ai déteste
Bof bof.... Le cinema français ces derniers temps c'est un peu la même chose.... On tourne en rond et je m'attendais a beaucoup mieux ! Dialogues et blagues à la françaises un peu lassante... Cependant un bon fond de moralité touchant à des sujets sensibles pour la France. Homosexualité, place de la femme dans le monde du travail ect
Plein de bons sentiments dans cette tragi-comédie sur fonds d'handicap, de deuil, d'adoption et de difficultés sociales. Charlotte de Turckheim est douée pour écrire des scénarios, peut être un peu moins dans la réalisation et assurément mauvaise dans l'interprétation. Vous oublierez très vite ce film mais l'interprétation des acteurs semble sincère.
L'objectif de "Qui c'est les plus forts?" semble être de vouloir rire de sujets difficiles (chômage, handicap, parenté homosexuelle, GPA), en adoptant toutefois des changements de tons désarçonnants, passant de la comédie à la tragédie en 2 secondes. Si le film est fort et touchant sur le handicap, au travers de cette fille traumatisée et malade, et qu'il ne manque pas de répliques et situations hilarantes et jouissives spoiler: (les poulets envoyés sur les flics, l'indien, le bonnet, etc...) , il n'évite malheureusement pas les stéréotypes grossiers sur les pauvres spoiler: (ne savent pas se servir d'un téléphone, vont toujours fumer et boire au bistrot, ne vont jamais à la bibliothèque) , présente les services sociaux de manière très caricaturale et traite assez mal la question de la GPA, préférant l'humour (certes poilant) à toute forme de réflexion sérieuse et profonde sur le sujet (génétique, argent, exploitation du corps, difficulté de céder un bébé qu'on a couvé, dispositions légales). Excepté un coup de mou vers le milieu du film, l'ensemble demeure assez rythmé, fait fuser les vannes et peut toujours s'appuyer sur son casting brillant: la déterminée Alice Pol, l'énergique Audrey Lamy, le gentil idiot Bruno Sanches et la petite Anna Lemarchand, exceptionnelle dans les registres de l'émotion et de l'humour. Inégal dans l'évocation de ses thématiques (excellent sur le handicap et le chômage, moins sur la GPA) et cédant parfois aux clichés (pauvres ,services sociaux), "Qui c'est les plus forts?" rattrape ses errements grâce à énormément d'humour et un casting très sympathique.