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FaRem
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2,5
Publiée le 4 août 2019
En ce 50e anniversaire de la mort de Sharon Tate, les films sur Charles Manson et ses disciples sont très nombreux, mais rares sont ceux qui se démarquent vraiment. Il faut le dire, la plupart des réalisateurs jouent la carte de la facilité en faisant un simple home invasion ou film d'horreur sur ce fait divers, et j'en ai déjà vu 3/4 cette année, mais ce n'est pas le cas de Mary Harron. Je ne dis pas que son film respire l'originalité surtout qu'on en arrive toujours à la même conclusion seulement, elle aborde cette histoire d'un angle nouveau en plaçant au cœur de son histoire les femmes qui ont été manipulées par cet homme au point de devenir des tueuses. L'histoire est tout simplement adaptée du livre de Karlene Faith sur Leslie Van Houten. Cette écrivaine est allée en prison à la rencontre de cette dernière, mais aussi de Patricia Krenwinkel et Susan Atkins. On suit donc l'histoire à travers ces femmes et plus particulièrement à travers Leslie, la nouvelle venue. On découvre tout le processus au cours duquel Charles Manson lave le cerveau des membres de sa communauté pour en faire ce qu'il veut. Il utilise d'abord la bienveillance en leur promettant de faire partie d'une famille puis vient les humiliations suivies de récompenses pour pouvoir les garder sous son contrôle. Si dans un premier temps, on découvre une communauté hippie des plus classiques, Charles Manson durcit le ton par la suite après un certain événement. À partir de là, il programme ses membres pour qu'ils soient prêts à tuer et à mourir pour lui. L'histoire est intéressante surtout d'un point de vue psychologique et la construction est habile avec les moments dans le camp qui sont ponctués par les scènes en prison où les femmes prennent peu à peu conscience de ce qu'elles ont fait. Si le propos est intéressant, le film ne se démarque finalement jamais de ce qui a déjà été fait. Au final, c'est un film qui se laisse regarder, mais sans plus surtout quand on en a déjà vu plusieurs sur le même sujet ces derniers mois.
Un film sur Charles Manson abordé d'un autre angle,celle des femmes qu'il a manipulées pour arriver à ses fins.J'ai bien aimé le coté psychologique et remise en question en prison et les flashbacks qui nous plonge au coeur de la vie au ranch avec la "Manson family" dans les 60's et du lavage de cerveau quotidien que Manson s'applique à faire.Ce film n'est pas non plus une révolution sur cette histoire mais il reste différent et plutôt bon.3,5/5
sujet sensible très bien traité. bien interprété. l'ambiance est particulière, c'est lourd tout de même ce qui est évoqué et tout est bien dosé, rien n'est omis ma cela reste soutenable (on arrive à regarder) intéressant bien fait pour ceux qui souhaite comprendre le"mécanisme" du conditionnement diffusé par Manson.
Super film sur Charles Manson. On suis le point de vu autre que le siens et ça c'est un point fort. On en apprend beaucoup sur ce qui c'est passé et comment tout cela à pu arriver.
Il est passionnant de s'intéresser à la psychologie des filles plutôt que du "gourou" sans les excuser et la mise en scène est soignée mais le récit aurait mérité une meilleure construction, trop confuse en l'état, dommage.
Ce film rend très intéressant de suivre le processus par lequel un seul homme, manipulateur et intelligent, parvient à déshumaniser totalement une poignée de femmes (et de rares hommes) avec une piètre estime d'elles mêmes. "Soyez invisibles" est la phrase du film que prononce Manson qui résume le mieux ce qu'il pense de la gent féminine, réduite notamment à un rôle d'objet dédié au bon plaisir des hommes. Cette armée de zombies décérébrés et sans identité obéit aux ordres grotesques de son maître, qui, ayant raté sa vie et incapable de s'intégrer dans le vrai monde, prend et garde l'ascendant sur des gens encore plus paumés que lui. L'histoire de leur vie est lamentable mais est filmée avec brio et nous prend aux tripes.
Un très bon film sur la "Manson Family", des acteurs très convaincants, un récit traité d'une manière différente. Plus centré sur le côté psychologique et sur l'influence qu'à eu Manson sur ses filles. Un développement intéressant qui fait froid dans le dos.
Et allez, on remet ça avec Charles Manson, j'ai l'impression qu'il vit à la maison le type. Bon il faut avouer qu'ici Mary Harron apporte un regard et un point de vue différent puisque l'on suit surtout le "clan" de femmes qui constellaient les alentours proches du psychopathe. Ce sera pour moi l'unique intérêt du métrage puisque l'ensemble est loin d'être palpitant et la tension est bien trop faible dans les moments opportuns. C'est pas mal joué mais j'ai trouvé le temps long et ça reste pas mal ennuyeux tout de même. Un peu un coup d'épée dans l'eau pour Harron qui cherchait sans doute avec toute sa sensibilité à réhabiliter ces "victimes" collatérales.
« Charlie says » et Charlie fascine une fois de plus par son incroyable talent de manipulateur. Un rôle interprété à la perfection par Matt Smith qui sait ici ressortir tous les aspects de l’insaisissable personnalité de Charles Manson. Dans une version de l’histoire que je n’avais pas encore eu la chance de réellement connaître, celle du point de vue « des filles », ce film nous aide à percé les mystères de cette funeste époque, en entrant dans « la famille ». Erotisme, drogues, et impudeur nous plonge dans les années 60 ou presque tout était permit.
Malgré un point de vue intéressant, Charlie Says pèche très vite par son manque de profondeur. Matt Smith XI (The Crown) se débat de toutes ses forces pour incarner le rôle complexe de Charles Manson, sans jamais parvenir à nous impressionner. Quant aux 3 actrices principales, seule Hannah Murray (Skins) tire son épingle du jeu.
Côté rythme, le film de Mary Harron est absolument décousu, avec des longueurs occasionnées par des flashbacks dont on se serait bien passé. À l’inverse, certains passages prometteurs auraient bien mérité de que l’on s’y attarde un peu plus.
Le tout donne l’impression d’un long-métrage un peu bâclé, sauvé tout de même par une scénographie intéressante.