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brunetol
188 abonnés
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5,0
Publiée le 22 août 2015
Une forme de documentaire parfait à vocation universelle, sur un monde d'apparence et d'illusion à haute teneur artistique, qui perdure en plein cœur d'une tumeur maligne : la galaxie mafieuse de la haute finance et du show business. On y côtoie la grâce des ouvrières, l'émotion d'un créateur sincère, et les rictus satisfaits des immondes gorgones pour lesquelles tout ce cirque de paillettes et d'étoffes précieuses est fabriqué, collections après collections, ces capteurs d'héritages dont la seule qualité est la fortune, où la célébrité. Belle matière à méditation. Et dans la forme, image, montage et construction dignes des meilleurs Wiseman. La caméra est partout, elle ne rate rien d'essentiel, et bien qu'on l'imagine sous contrôle très rapproché, parvient à faire sentir à la fois l'indécence, la vacuité, mais aussi la grande beauté qui se côtoient sous les ors de la maison Dior.
Documentaire intéressant sur la première collection de Raf Simons (successeur de Galliano) pour la maison Dior en 2012 qu'il doit mener à bien en 8 semaines seulement. On nous montre tout le travail effectué, de la conception à la réalisation en passant par les essayages, castings, le choix du thème etc.. avec les divers problématiques rencontrées, ainsi que le stress et les conflits que cela engendre pour finir sur un magnifique défilé. Une beau documentaire en somme cependant tout cela semble bien sage et reste politiquement très correct... l'autre côté du miroir reste bien gardé.
J'ai vu plusieurs documentaires sur la mode notamment ceux de loic prigent toujours très réussis. Mais ce film est au dessus de tout. C'est émouvant,passionnant ! Le parallèle entre Monsieur Dior et Raf Simmons est intéressant. Ce film rend hommage aux ateliers, au savoir faire . A voir !!! Dommage qu'il ne soit projeté dans très peu de salles
Très bon documentaire, intelligent, émouvant et inventif. Par contre, il faudra qu'on m'explique pourquoi l'affiche indique avec Jennifer Lawrence, Sharon Stone et Marion Cotillard, spoiler: que l'on voit 15 secondes à la fin, lors du défilé final. Bravo à toutes ces dames et messieurs qui travaillent dans l'ombre et qui font le prestige de la marque !
Saint Laurent disait « J’aime mon travail, je me sens responsable de mes employés qui me sont si fidèles ». S’il ne fallait retenir de « Dior et moi » qu’une seule chose c’est bien ce dévouement et cette passion que prodiguent les équipes de ces grandes maisons de couture. Et Frédéric Tcheng ne s’y trompe pas, cat ils leur fait la part belle dans son documentaire.
Certes, nous suivons l’installation de Raf Simons, suite au départ précipité du nazillon Galliano, et partageons ses angoisses, ses envies, ses élans créatifs, mais c’est bien la vie de la Maison Dior qui est mise en lumière. Et de la question essentielle qui se pose à chaque fois dans ce cas de figure, « gardera t-on l’esprit ? ».
Car l’ombre du maître ne cesse de planer au 30 de la rue Montaigne… des vestiges de ses collections, aux souvenirs de l’homme, en passant par ses employés (l’une d’elle affiche 42 années de présence dans les murs), tout participe à faire perdurer l’image de la Maison Dior tout en y insufflant les idées novatrices des différents directeurs artistiques qui se sont succédés.
« Dior et moi », c’est tout cela, sous couvert d’une nouvelle collection à produire en moins de trois mois, c’est le tourbillon de vie et de création qui est mis en lumière, des salons aux ateliers, en passant (discrètement) par les coulisses. C’est d’ailleurs là que l’on aurait aimé s’attarder un peu… car exceptés un menu coup de gueule de Simons, et deux ou trois excès de stress, tout semble un peu trop lisse.
Il n’empêche que par son intime rapport avec l’ensemble des protagonistes, Tchen réussit à construire un documentaire bien rythmé et construit que l’on suit avec beaucoup d’intérêt.
Raf Simmons est présenté par Sidney Toledano aux ateliers dans une ambiance de cérémonie glaciale et formelle. L’intelligence du réalisateur nous montre que le processus de création passe par l’humain, il nous montre donc ces liens, ces fils, ce tissu humain qui petit à petit se crée entre la nouvelle équipe créatrice et les merveilleux artisans de l’atelier pour aboutir au feu d’artifice final, le défilé, avec toute la démesure permise par les moyens déployés. Enfin un film de mode sans tyran, sans égo surdimensionné, juste des gens qui unissent leurs volonté et leurs savoirs-faire dans un processus créatif qui va les transcender. Ce film qui commence comme un glaçon et finit comme un brasier nous cueille par surprise, nous emporte et nous enflamme. Qui pouvait croire qu’un documentaire sur la mode pouvait émouvoir ? Frédéric Tcheng l’a fait. A quand le prochain ?
Depuis quelques années, chaque grande maison de la haute couture française présente un documentaire sur ses coulisses. La célèbre maison Dior décide elle aussi de se mettre en avant mais rivalise en voulant montrer une étape importante et risquée pour chaque maison : l'arrivée d'un nouveau directeur artistique. C'est donc avec enthousiasme que nous découvrons la prise en mains par Raf Simons de la section haute couture. Et pour en rajouter, il a un challenge à relever : créer un défilé en seulement huit semaines. On peut dire que c'est palpitant car c'est vraiment très court. Comme beaucoup de documentaires sur la mode, on fait connaissance avec les ateliers, les dirigeants et les bras droits. Mais ce qui est intéressant, c'est qu'ici, la dimension commerciale de la haute couture apparait. Et oui, si pas cliente, pas de commande, pas d'argent. Le directeur artistique se trouve donc confronté à la création d'une collection correspondante à la ligne directrice imposée par son fondateur, et il doit accepter que les premières couturières doivent s'absenter, des fois de l'autre côté de l'Atlantique, afin de répondre aux exigences des très bonnes clientes. La composition du documentaire est originale car elle met d'abord en avant Christian Dior avec des images d'archives et des citations, en voix-off, de son livre "Christian Dior et moi" afin de nous familiariser avec les origines de la maison. Puis au fur et à mesure, nous suivons Raf Simons avec des petites citations du fondateur. Évidemment, tout se finit dans l’apothéose du défilé. Il faut bien avouer que ce dernier était magnifique avec une scénographie incroyable (de vraies fleurs tapissaient les murs d'un hôtel particulier, chaque pièce avait une couleur différente) et une collection magnifique dans le pire style Dior mais avec la touche très moderne du nouveau DA. Un excellent documentaire sur l'univers de la haute couture, ses attentes, ses challenges et sa commercialisation.
très bon doccumentaire (oui c'est un doccumentaire sur la mode) et sur un homme qui a fait révolutionner les droit des femmes a l'époque où elles était obligé de porter de très longues robes. je croit bien de toute façon que la formule doccumentaire est la seule qui qui peux bien passer dans ce thème. le gars qui gère son affaire est le successeur du fameux Christian Dior, de trè jolies collection sont présenté, un travail Fraco-Américain qui fonctionne a merveille. tès bon doccumentaire.
Libre de ses mouvements, Frédéric Tcheng se livre à cet exercice du documentaire en immersion totale dans un lieu si peu abordable. Celui de la haute-couture. Un portrait très attachant des petites mains d'une des maisons françaises les plus mythiques. On les voit participer pleinement au processus créatif d’un couturier atypique, et qui très personnellement m’a un brin agacé. Il est vrai qu’il n’avait pas la tâche facile, une fois Galliano éjecté, d’imaginer une collection avec huit semaines seulement comme délais. Tcheng le rend très abordable, évaluant parfaitement son rapport entre travail et création dans une collectivité où chaque être demeure une pièce essentielle à la réussite. Loin des clichés inhérents à ce monde de la mode qui ici est avant tout celui de la création. Avis bonus Des éclairages différents sur la maison Dior, d’hier et d’aujourd’hui, de quoi en prendre encore plein les yeux et d’en apprendre sur ce monde qui ne se dévoile pas si facilement. Pour en savoir plus
Pour ceux qui espère voir Marion Cotillard dans ce documentaire...je vous préviens... c'est NIET!! Dior s'est servi de son nom pour caser son documentaire, c'est pour moi une "escroquerie" cinématographique, voilà pourquoi j'ai mis une seule étoile, et encore.... une toute petite.... PS: Marion tu es sublime quand tu joues, tu la Patrick Dewaere en fille! bravo continue à nous faire rêver...
Dior et moi nous dévoile les coulisses de la première collection haute couture de Raf Simons au moment où celui-ci vient d'être nommé directeur artistique de la maison Dior. Pour peu qu'on s'intéresse un peu à la mode, ce postulat de départ donne lieu à un documentaire très beau et passionnant. D'abord, avec quelque huit semaine devant lui, l'échéance très serrée et les enjeux énormes donnent au film une tension vraiment palpable. Documentaire humain et choral, Dior et moi réussit très bien à observer le processus créatif collectif, mélange d'art et d'artisanat, en donnant la part belle aux ouvrières de l'atelier, à leur passion de l'ouvrage et en se penchant notamment sur leurs relations de travail avec le nouveau couturier. Entrecoupé d'images d'archives, le documentaire s'interroge sur la façon de se libérer de la tradition tout en respectant le passé et Raf Simons, féru d'art contemporain, est un bel exemple de cette ambivalence. Même si le film nous en dit un peu plus sur son processus créatif, il reste un personnage fascinant et énigmatique. Et lorsque sa carapace se fissure un peu vers la fin, le défilé final n'en devient que plus émouvant.
Dior et Moi Voilà enfin un documentaire sur la mode généreux et touchant, sans extravagances irrévérencieuses, divas capricieuses ou autres stéréotypes hystéro-gaguesques. On y découvre un homme, Raf Simons, bienveillant et sensible, plus dans la retenue que dans l'excentricité. On écoute, on apprend, on suit attentivement le travail de ces magiciens de l'élégance a la française, telle une petite fourmi qui se serait introduit dans les ateliers de la maison Dior. En bref : pour les fashionista et les curieux souhaitant découvrir que la mode n'est pas que superficialité et précieuses ridicules... A voir! #movie #review
Je n ai pu m empêcher de pleurer a la fin, devant Raf Simons ému jusqu'au larmes lors de son 1er défilé haute couture en 2012. C est un documentaire remarquable sur la maison Dior et sur Raf Simons. Dommage que tres peu de salles proposent ce film. A voir.