De nombreux extraits de discours politiques sont montrés dans le film. On peut apercevoir une multitude de figures politiques renommées telles que Nelson Mandela, Kofi Annan, John Campbell, Walter Carrington, Goodluck Johnathan …
The Supreme Price a reçu le prix du meilleur documentaire au Africa International Film festival. C’est à un véritable marathon de festivals que le documentaire a participé puisqu’il était présenté en sélection officielle au Brésil, au Portugal, en Espagne, aux Etats-Unis, et bien sûr en Afrique.
Joanna Lipper a donné des conférences à l’université d’Harvard, dont une intitulée « Le cinéma comme outil de changement social », preuve que son cinéma est engagé.
Les thèmes abordés dans le film ont directement résonné avec l’actualité macabre du Niger quand 250 écolières ont été capturées dans le nord du pays, démontrant à quel point la place des femmes dans cette culture a besoin d’être améliorée. Projeté en avant-première au Human Rights Watch Film Festival, le documentaire apporte un éclairage authentique et inédit sur le contexte historique et sociétal qui permet de comprendre les maux dont souffre le pays.
Le contenu du film s’appuie sur des vidéos d’archives récupérées sur trois continents différents. Pendant le régime militaire, les médias nigériens étaient soumis à la censure. Pour éviter cette interdiction, les médias internationaux engagèrent des caméramans nigériens qui avaient pour mission de passer en contrebande leurs enregistrements. Le contenu était ensuite digitalisé, catalogué et diffusé. C’est via une organisation défendant les droits de l’homme que la réalisatrice a pu mettre la main dessus.