Ce film est magnifique! Une forme de conte sur la dureté de la société vue au travers d’un prisme poétique et réjouissant. Les acteurs sont très justes et solaires et le sujet du film est très bien appréhendé même s’il est un peu romancé par rapport au quotidien que je connais un peu. Il nous livre de manière raffinée deux angles de vue, celle du monde « conventionnel « et celle du personnage atteint du syndrome d’Asperger sur ce qui vaut d’être vécu dans notre vie. Finalement qui a la meilleure perception ? Sans doute complémentaire semble être-là synthèse du film. A voir Absolument Philippe
Un film magnifique ! Une vraie leçon d'ouverture d'esprit et de bienveillance. Incroyablement touchée par l'histoire et le jeu d'acteur extrêment touchant. Je recommande pour les amateurs de films qui laissent des traces.
Partager l'univers d'un autiste qui n'est pas à l'abri des affects est sans doute l'originalité de ce film. L'accès direct à la réalité par le sensoriel est montré simplement. Pierre dit ce qu'il perçoit. Il le dit sans détours, sans artifices. Ce qui est enthousiasmant dans cette histoire, c'est qu'il se laisse atteindre par d'autres émotions que l'angoisse. Sa rencontre avec une veuve endeuillée au long cours, mère de deux enfants, le conduit grâce à l'intervention salutaire d'un homme qui le soutient depuis toujours, à déclarer sa flamme à la femme, qui l'a heurté, qu'il a heurtée par son désir. Une belle rencontre de ces deux-là. Rencontre fracassante au début, odyssée mortifère ensuite, au risque de l'internement par renoncement. Ne pas céder sur son désir implique souvent le détour par un.e autre soutenant...
« Tombée dessus par hasard sur Netflix, j’ai été charmée et très émue par ce film délicat sur la relation improbable entre une jeune femme veuve et un homme autiste, qui peu à peu s’apprivoisent. La caméra s’attarde longuement sur les sublimes paysages provençaux, les poiriers en fleurs, les pots de miel, les tartes aux poires. C’est sensuel, un peu contemplatif, jamais ennuyeux, parfois drôle car le jeune homme est farfelu, imprévisible... Les acteurs sont attachants, Virginie Éfira totalement naturelle et craquante, dans un beau rôle bien plus intéressant que Sybil où je l’ai vue récemment. Bref, je conseille vivement ce film, vous passerez un doux moment avec ses personnages !
Un joli film , sur un thème délicat, qui doit beaucoup au duo d'acteur formidable. Virginie Efira toujours excellente , un charme fou, , une aura qui imprime la pellicule, Un visage plein de soleil dans ce midi rustique . Et puis Benjamin Laverne , vraiment bon , une révélation en personnage lunaire, un peu différent , marginal presque autiste. Leurs destins vont se croiser et une bienveillance , un respect , puis une attraction mutuelle vont s'installer. .La réalisation est belle , un peu impressionniste et le final est émouvant , juste , surprenant, sans tomber dans la mièvrerie.
Très joli film tourné dans de magnifiques décors. Poétique à souhait, on est sur un petit nuage pendant 2 heures. Benjamin Lavernhe joue incroyablement bien le rôle de l'autiste Asperger. Chapeau ! Et Virgine Efira, fraîche et radieuse, comme à son habitude.
Le postulat est aisément critiquable : la grande sensibilité excitera les esprits moqueurs, la performance de Benjamin Lavernhe énervera les spécialistes du syndrome d’Asperger sous le prétexte de l’amoncellement des clichés bien connus. Or le film ne prétend à aucun moment tenir un discours réaliste sur un personnage-type devenu entre-temps sujet médical ; le cinéma est impropre à cela. En lieu et place se tient une fuite hors des sentiers battus, un décloisonnement de l’espace hospitalier d’ailleurs totalement absent ici, une ouverture sur la lumineuse Drôme provençale. Tout est dans le titre, Le Goût des Merveilles, oui, cette propension à laisser parler ses sens, avec la prédilection des qualités gustatives, puisque nous sommes dans un verger, et puisque ces merveilles désignent, de prime abord, un gâteau aux poires. Romanesque et romantique, l’œuvre d’Éric Besnard réunit deux trajectoires jusqu’alors opposées : il s’agit de reprendre goût à la vie pour Louise, d’en explorer les saveurs pour Pierre. La réalisation veille à constamment aérer ses plans : son obsession pour les paysages – parfois un peu sur-appuyée – raccorde l’homme à sa nature première, et n’hésite pas à déconstruire le culturel par un ensemble de scènes assez savoureuses (les propos très sincères de Pierre, la douche qu’il prend sans se soucier d’autrui, la question frontale que Louise pose à Paul). Une sensibilité à fleur de peau perle le long-métrage sans jamais l’étouffer et opère un magnifique crescendo au terme duquel la poésie prend le pas, et là c’est l’apothéose. Non dépourvu de défauts et de lourdeurs, Le Goût des Merveilles est à l’image de l’existence : plein de vitalité, de tentatives parfois manquées parfois réussies, d’amour surtout.
(Spoilers) (Spoilers) (Spoilers) (Spoilers) (Spoilers) (Spoilers) (Spoilers) Le gout des merveilles a vraiment le gout des merveilles : située dans une région magnifique et encore relativement préservée et méconnue (la Haute Provence lumineuse de la Drôme du Sud et du Nord Vaucluse, où je suis né), filmé comme un personnage matriciel, l'action invite plusieurs thèmes actuels à se télescoper gentiment. Le deuil, la différence, l'autisme, l'éducation, l'enfance, l'adolescence, la mondialisation, le financement des activités réelles, l'arboriculture et l'apiculture, la curatelle, l'incarnation des institutions par des personnes. Il y a de l'humour de la délicatesse, de l'amour et des figures dont Louise et ses enfants, Paul l'ami brave type un peu intêssé avec des sous mais une forme de pauvreté tellement répandue, le Pierre et sa mémoire cosmique, ses nuages en forme de nombre premier et son nom comme la circonférence de la perfection et puis ce Jules, son ami comme un père libre-aire absolument génial d'humanité.
J'ai été agréablement surpris par le goût des merveilles, je ne m'attendais à rien et il y a eu beaucoup. Des acteurs assez bon, le film est assez drôle tout en restant sérieux. Nous pouvons de plus profiter des beaux paysages de la Drôme, la seule incohérence est de faire pousser du blé, du raisin et des arbres en fleurs à la même saison.
3,6 - un bien joli petit film bienveillant - vu en VOD et je pense que c'est le meilleur format pour apprécier au mieux cette douce production. Virginie Effira toujours très juste et attachante dans un rôle plus dramatique où c'est intéressant de la voir moins pétillante que ce qui la caractérise en général. Toutefois, elle apporte toujours cette douceur bienveillante et surtout cet éclat même sur un personnage meurtri.
Benjamin Lavernhe est une formidable découverte dans un rôle plutôt à contre emploi lui qui vient de la comédie sauf erreur. Il est très juste et évidement touchant.
Idem pour Hervé Pierre même si le rôle est secondaire. Dommage qu'on ne le voit pas davantage dans des LM.
Ce film n'est pas une merveille mais n'est pas catastrophique non plus , il nous invite a sortir des traditionnelles intrigues pour nous proposer de découvrir une histoire d'amour mignonne. Le film ne se démarque pas par son scénario qui n'est pas très palpitant mais par le magnifique jeu d'acteur de Benjamain Lavernhe et de Virginie Efira.
Un film empli de singularité, de simplicité, ou la nature, et les magnifiques paysages rejoignent la danse subtile des nuages. Ou l’œil aguerri de Pierre, ses connaissances, son intelligence et son génie viendront en aide à Louise Legrand et ses enfants. Un récit touchant, émouvant, ou le silence laisse place aux mots. A voir...