Pour commencer, permettez-moi un petit coup d'éclat (ça tombe bien, ce film en est rempli...) : NON, ce film n'instrumentalise rien, ce n'est PAS un ramassis de "bons sentiments" ou un couplet sur la "différence" (en voici par contre un beau tas d'arguments oiseux et ignorants que "l'on" aime brandir à qui mieux mieux dès qu'un film est un peu... (Attention !!! Je vais maintenant prononcer un mot absolument horrible, bouchez-vous les yeux et les oreilles, éloignez les enfants, ce mot est une abomination pire que les plus brûlantes flammes de l'enfer, je veux bien sûr parler du mot...Vous êtes prêts, c'est sûr ? Soyez courageux, ça va vite passer, je serais là pour vous soutenir si vous vous évanouissez...Le mot est...) - GENTIL - (...ça va ? Vous êtes toujours là ? Pas de crise cardiaque ? OUFFFF !) ...mais plutôt un magnifique bouquet de BEAUX sentiments, le tout utilisant de MAGNIFIQUES images éclatantes de lumière et de couleur, tout ça pour nous raconter... (et là tenez-vous bien, ça va être un choc pour tous ceux qui pensent que ce film ne parle que d'autisme et de "différence", et de bons gnagnagnas...) ...une histoire d'AMOUR !. . .
(Maintenant, je vais laisser un grand blanc, parce que je crois bien que j'en ai perdu pas mal en cours de route, rien de grave, il n'y aucune espèce de commencement de prétention dans cette modeste sous-chronique d'un sous-cinéphile sub-ordinaire...)
Eh oui, même les autistes ont le droit d'aimer et d'être aimé, et de ce virus-là, absolument personne n'est à l'abri, personne n'est immunisé, et le jour où ça vous tombera dessus pour de vrai, nous en reparlerons, de cette histoire de... "bons sentiments" ! Argument facile quand on n'a absolument, absolument rien à dire...
(...Un petit verre de vin blanc ? Je l'ai peut-être déjà dit (oui, en fait plein de fois, je sais...), mais je trouve insupportable le fait que sur ce site on ne puisse pas laisser des lignes blanches entre chaque paragraphe pour aérer le texte et le rendre mille fois plus plus agréable à lire...)...
...Il se trouve que derrière la caméra, il y a un talent absolument époustouflant, une recherche esthétique quasi-picturale qui m'a fait penser à un Renoir ou un Gauguin, en fait un film comme ça vous parle bien au-delà des mots, il contient en son sein des moments de contemplation et de silence amoureux, joués par une Virginie Efira au sommet de son talent. Louise sait que l'Amour est là, frémissant dans la brise, alors, surprise par un éclat d'or du Soleil, elle lève les yeux et se surprend à sourire à l'Univers, qui semble lui sourire en retour... Tout simplement magnifique, un film qui donne envie d'être amoureux-se...