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Un visiteur
5,0
Publiée le 6 janvier 2016
Une très belle parenthèse ...on rentre volontiers dans ce film : les images sont magnifiques , les acteurs excellents , la musique douce ....et on y parle que d'amour !
Ce film est un petit bijou ; nous étions partis pour une romance bien franchouillarde , c'est bien plus que cela : une plongée dans l'univers de l'autisme léger de type Asperger , mais sans pathos , en montrant au contraire le côté original et rafraîchissant de cette approche particulière du monde , rendue crédible par la qualité du jeu de l'acteur ; des paysages et village de la Drôme provençale très bien filmés ; des dialogues savoureux qui font mouche , un humour toujours présent ; des acteurs tous excellents , y compris les ados ; et une rencontre improbable entre deux êtres , décrite avec beaucoup d'émotion ; vous en sortez remué par cette belle histoire et en même temps un peu moins bête
C'est gentil (comme Virgine Zéfira :D), mais ça manque cruellement de matière. Pour un bon film dense avec cette histoire, il faut compter une heure, pas plus. Et un long métrage d'une heure, ça n'existe pas...
Benjamin Lavernhe fait une composition de qualité. Honneur à la Comédie Française.
Ce film,d'une grande sensibité,est un enchantement.Tourné dans un magnifique paysage,ce qui ne gâte rien,les acteurs ont su nous émouvoir,que ce soit Virginie Efira que l'on souhaite vite revoir dans d'autre film, que Benjamin Lavernhe dans un rôle difficile qu'il a su pleinement assumer.C'est un film que l'on aimera revoir ...
Poétique, calme, reposant avec une touche d'humour. Quelques mots qui résument bien ce film aux airs de Rain Man en plus romantique et avec le charme à la française. On passe un bon moment dans les nuages.
Vous avez des soucis, vous êtes stressé(e)s, vous voulez passer une bonne soirée, décompresser tout en poésie et vous n'avez pas envie, ce soir, de lire ou relire l'oeuvre complète de Baudelaire, alors allez au ciné! Vous en ressortirez avec le sourire aux lèvres, même les moins sensibles d'entre vous.
Les personnages sont attachants, les acteurs doués, les dialogues réussis et le décor magnifique. La plus grande réussite de ce film est à mon sens de ne pas victimiser le personnage atteint du syndrôme d'Asperger. Ce n'est pas à notre pouvoir d'empathie que le réalisateur fait appel pour nous faire réagir (sentiment d'ailleurs que je trouve malsain de provoquer), c'est plutôt à l'envie de lui ressembler: on voudrait avoir le même sens de l'observation, le même sens artistique, la même culture, être touché par la même grâce, être aussi vertueux et à l'esprit aussi vif que ce bonhomme. En fin de compte la plupart des hommes pourront s'identifier à lui et tomber, avec lui, amoureux de cette femme, jouée par Virginie Efira. Elle incarne une femme moderne, entreprenante et active tout en gardant le charme de la femme valeureuse attachée à sa terre, sa famille, respectueuse de son héritage et prête aux sacrifices.
Un film au rythme lent, très lent. On s'ennuie vite. Une trame convenue : l'agricultrice en déroute et aux prises avec les affres du capital et qui au final est peut ètre sauvée, je ne suis pas certaine que cela se passe aussi bien dans la realité. Elle rencontre un adulte, autiste surdoué, franchement caricatural. Que sort-il de tout cela ? Rien de bien convaincant. Les films français sont tellement deçevants : aucun ressort, des scénarii vus et revus, suspense zero. Médiocre.
Un film remarquable, aux décors époustouflants et aux jeux d'acteurs d'une justesse rare. Le film est porté par des acteurs qui crèvent l'écran. À voir et revoir.
Le postulat est aisément critiquable : la grande sensibilité excitera les esprits moqueurs, la performance de Benjamin Lavernhe énervera les spécialistes du syndrome d’Asperger sous le prétexte de l’amoncellement des clichés bien connus. Or le film ne prétend à aucun moment tenir un discours réaliste sur un personnage-type devenu entre-temps sujet médical ; le cinéma est impropre à cela. En lieu et place se tient une fuite hors des sentiers battus, un décloisonnement de l’espace hospitalier d’ailleurs totalement absent ici, une ouverture sur la lumineuse Drôme provençale. Tout est dans le titre, Le Goût des Merveilles, oui, cette propension à laisser parler ses sens, avec la prédilection des qualités gustatives, puisque nous sommes dans un verger, et puisque ces merveilles désignent, de prime abord, un gâteau aux poires. Romanesque et romantique, l’œuvre d’Éric Besnard réunit deux trajectoires jusqu’alors opposées : il s’agit de reprendre goût à la vie pour Louise, d’en explorer les saveurs pour Pierre. La réalisation veille à constamment aérer ses plans : son obsession pour les paysages – parfois un peu sur-appuyée – raccorde l’homme à sa nature première, et n’hésite pas à déconstruire le culturel par un ensemble de scènes assez savoureuses (les propos très sincères de Pierre, la douche qu’il prend sans se soucier d’autrui, la question frontale que Louise pose à Paul). Une sensibilité à fleur de peau perle le long-métrage sans jamais l’étouffer et opère un magnifique crescendo au terme duquel la poésie prend le pas, et là c’est l’apothéose. Non dépourvu de défauts et de lourdeurs, Le Goût des Merveilles est à l’image de l’existence : plein de vitalité, de tentatives parfois manquées parfois réussies, d’amour surtout.
Un film attachant, original, solaire, plein de poésie et qui parle magnifiquement de la différence. Une belle leçon de vie ! Les acteurs sont très bons. Je salue tout particulièrement l'interprétation de Bernard Laverhne, de la Comédie Française.
Un bain de jouvence, un apport énorme de tendresse et de bienveillance dans un décor de soleil et de nature splendide... A déconseiller fortement à ceux qui : aiment les thrillers aux bains de sang, les explosions en masse, les intrigues et le suspens, le style boucherie.... "Le goût des merveilles" est un des meilleurs films de l'année, sans conteste ! Une histoire d'amour pudique, dans la Drôme, une histoire d'amour pudique en Inde ("un une" de Claude Lelouch), nous sommes gâtés en cette fin d'année, par des chefs d'oeuvre inoubliables !!!