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Penda K
68 abonnés
34 critiques
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3,0
Publiée le 21 juillet 2015
Un ton léger, un rythme un peu lent mais... progressif et surtout d'excellents gags qui méritent de prendre son temps ! Cerise sur le gâteau : Agnès Jaoui en majesté. Film vu lundi 20 juillet à la séance de 19h45 à l'UGC Opéra
Indigent ! Il ne manque qu'une idée, un scénario, une réalisation et des acteurs.... Il m'a rarement été donné de voir un pareil navet, que même Jaoui ne parvient pas à sauver. Ne véhiculant que des clichés, cette niaiserie vide a manifestement été financé par un fabricant de tentes faciles à monter (D.. pour la tente Q...) et un fabricant de kayak, dont les marques trop visibles aident à comprendre d'où est venu l'argent finançant ce... les mots me manquent.
ce film est creux . l'acteur principal et réalisateur n'a pas d'idée n'avance pas et ne fait pas avancer les autres. ne perdez pas votre temps ni votre argent à) aller voir ce film.
Un film frais, une petite aventure que le spectateur partage avec enthousiasme avec un Podalydes rêveur. Tous les acteurs sont en adéquation avec leur personnage (Jaou parfaite comme d'habitude), l'ambiance du film est douce et le film se passe avec lenteur, une invitation à vagabonder parfaitement réussie.
me faisant tromper par la catégorie "comédie", j'ai passé 2 heures d'ennui . Ce film remportera certainement le césar des lenteurs les plus interminables. de bons acteurs certes, mais cela ne compense pas l'absence de scénario. celui ci se borne à suivre un personnage pathétique incapable d'aller au bout de ses aspirations. a ne voir que si vous avez de l'argent à mettre en l'air.
Je n'ai pas été déçu. Comme d'habitude avec les films des Podalydès, .... je me suis fermement ennuyé. Histoire sans grand intérêt, dialogues creux, voire lourdingues. On se pince pour rire ou même sourire car l'humour est d'une grand insipidité. Comme le kayak, ce film fait du surplace du début à la fin.
N'étant pas familier de l'univers de Bruno Podalydès, ce film fut pour ma part une belle découverte, avec son humour et ses dialogues très fins, sa légèreté feinte et la belle prestation de l'acteur-réalisateur.
Voici un film où l'on ne s'ennuie pas: c'est léger, poétique, avec des moments cocasses. Je suis allé le voir sans avoir vu d'extraits, juste la présentation… et je ne regrette pas. De jolis personnages, des dialogues et des situations géniales. Vivement ça sorti, je l'achète. C'est du joli cinéma avec une bande son qui me plait (avec notamment du Bashung). Un très bon moment pour ce joli film. Il faut le voir !
Voyage au bout de l'ennui. Le scénario, le jeu des acteurs, la psychologie des personnages: rien n'est crédible Beaucoup d'indulgence nécessaire et d'"amour" pour ces grands acteurs pour dissiper la déception procurée par ce film... alimentaire?
Le délire critique face à cette pochade nécessite de remettre les pendules à l'heure. Séduisant sur le papier, le synopsis aboutit à une comédie sans rythme, lourde, misogyne et d'un ennui insondable. Il ne suffit pas de trimbaler sa caméra le long d'un lac, d'installer un semblant de guinguette et de filmer un dialogue d'amour à deux balles pour devenir Renoir ou Rohmer. Des acteurs sans charisme achèvent de plomber le film, à commencer par Bruno Podalydès, d'une autosatisfaction insupportable, et dont le personnage incarne les fantasmes grivois de son auteur. Une catastrophe.
C'est juste drôle et touchant. Provoque une joie intérieure; aidé par une bande sons sans défaut. Que de belles chansons! (sans devenir clip de 2 heures).
Une allégorie sur le couple? une ode à nos chéries qui par amour supportent notre immaturité et crise de la quarantaine et nos passions passagères: le boomerang, le yukulele, le kayak...
la vie, une rivière, on mène sa barque se trompe de tournant etc. mais je "réfléchirai" à cela quand je le reverrai car c'est d'abord et avant tout distrayant.
Mon cœur s'est serré aussi plusieurs fois.
J'aimerais savoir si la libélulle à la fin qui virevolte au-dessus du Kayak de Michel est réelle ou ajoutée par ordinateur? sinon c'est un vrai miracle de tournage!
Ju-bi-la-toi-re! ...mais de l'émotion aussi, aidée par Moustaki suivi par une nouvelle version du Petit Poucet qui fera des émules...
***spoiler*** "aimer c'est regarder dans la même direction": c'est ce qu'ils font à la fin, ils marchent dans la même direction, elle, sur la berge, lui, dans son kayak
Michel a la passion de l'aviation. Ses héros à lui, ce sont Saint-Exupéry et les as de l'Aéropostale. Il aimerait bien piloter un avion, mais cela n'entre pas dans ses compétences. Alors il se rabat sur un kayak dont la forme évoque vaguement celle d'un avion. Ce quinquagénaire cache tant bien que mal sa nouvelle acquisition à sa femme, mais celle-ci, découvrant l'encombrante embarcation, va le pousser à larguer les amarres et à vivre une odyssée de huit jours, certes modeste - quelques kilomètres suffiront - mais tellement revigorante. L'aventure au quotidien : voilà ce que nous offre le film de Bruno Podalydès. Rien de très spectaculaire, aucun coup de théâtre, mais une narration fluide qui s'écoule telle la rivière sur laquelle le personnage de Michel s'est engagé à vivre un rêve un peu fou. Et cela nous vaut de délicieuses rencontres, en particulier celle avec une sympathique communauté où rayonne une femme - superbement interprétée par Agnès Jaoui - qui deviendra pour Michel une compagne de quelques heures. Il ne se passe vraiment pas grand-chose dans ce film et pourtant que de personnages étonnants et incarnés par des actrices et des acteurs d'exception : Michel Vuillermoz dans le rôle d'un hurluberlu habitué aux verres d'absinthe, Sandrine Kiberlain, dont la délicatesse et la retenue ont quelque chose d'émouvant, Vimala Pons incarnant une serveuse au charme plein de naturel, et tant d'autres dont bien sûr Denis Podalydès qui cette fois n'a pas le "beau" rôle puisque c'est son frère Bruno qui se l'est approprié, révélant par la même occasion un fameux talent d'acteur dans ce rôle de personnage rêveur et hédoniste à souhait. Et puis il y a - cerise sur le gâteau - l'incroyable Pierre Arditi qui joue dans un parfait contre-emploi d'une drôlerie irrésistible. Bref, le film est plaisant, intelligent, plein de surprises et puis il constitue une jolie réflexion poétique sur "le temps de vivre" : la chanson de Moustaki de ce point de vue est parfaitement emblématique de l'esprit de cette œuvre qui a tout pour séduire. Ajoutons que l'image peut être interprétée comme un bel hommage à Renoir ou à Bonnard, ce qui n'est pas peu dire.
Un vrai régal que cette jolie comédie rondement menée ! Bruno Podalydès est très en forme ; il est juste mais n'en fait jamais trop. J'ai beaucoup aimé aussi les prestations de Sandrine Kiberlain, toujours aussi bonne actrice, celle d'Agnès Jaoui, généreuse et touchante, mais aussi Vimala Pons – remarquée dans l'excellent "Vincent n'a pas d'écailles" de et avec Thomas Salvador –, qui est pour moi un talent très prometteur du cinéma français et qui mérite qu'on lui confie davantage de rôles de premier plan. L'histoire quant à elle est plutôt barrée, et je m'en suis régalé du début à la fin. Mention spéciale à Pierre Arditi, qui a fait l'amitié au réalisateur de jouer son propre rôle, dans quelques situations qui ont fait hurler la salle de rire. Bravo !