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Votre avis sur Comme Un Avion ?
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Un river-movie (le pendant « traversée d’un fleuve sur un kayak » du road-movie !) poétique, relaxant dont l’humour des dialogues est à base de jeux de mots tous plus réjouissants les uns que les autres. Ce film remplit son rôle puisqu’il donne envie au cadre urbain de s’évader de sa vie quotidienne très réglée pour partir dans une aventure rurale et fluviale sans limite et sans contrainte. Ce qui est étonnant, c’est que j’ai vu ce film très peu de temps après « La Vie très privée de Monsieur Sim » et les deux films sont très proches par bien des aspects
spoiler:
: je pense entre autre ici aux faux carnets de bord de l’expédition et aux techniques modernes d’espionnage de son conjoint
. Il est d’ailleurs drôle de constater que la vision que l’on a de l’épouse du héros change au fur et à mesure de l’aventure (au sens propre) de celui-ci spoiler: . Les aventures réelles et supposées, au sens figuré, laissant peu de place pour l’épouse compréhensive et attentionnée des débuts.
Par contre, il est assez étonnant que deux films français de ces trois dernières années, « Comme un avion » et « Les Gamins », offrent une histoire similaire - un quinquagénaire frustré fuyant son foyer en quête de liberté -, une épouse interprétée à chaque fois par Sandrine Kiberlain et pourtant un traitement aussi antagoniste.
. Il est d’ailleurs drôle de constater que la vision que l’on a de l’épouse du héros change au fur et à mesure de l’aventure (au sens propre) de celui-ci spoiler: . Les aventures réelles et supposées, au sens figuré, laissant peu de place pour l’épouse compréhensive et attentionnée des débuts.
Par contre, il est assez étonnant que deux films français de ces trois dernières années, « Comme un avion » et « Les Gamins », offrent une histoire similaire - un quinquagénaire frustré fuyant son foyer en quête de liberté -, une épouse interprétée à chaque fois par Sandrine Kiberlain et pourtant un traitement aussi antagoniste.
Sans doute la meilleure comédie française de 2015. Il est impossible de ne pas passer un très agréable moment devant "Comme un avion". Son humour est touchant, sa drôlerie est toujours un peu mélancolique. Ce savant mélange n'appartient qu'à Bruno Podalydès, dont on reconnaîtrait la patte entre mille. C'est ainsi que, si l'on est resté de marbre face à l'excellent "Adieu Berthe", pour n'évoquer que celui-ci, il est fort à parier que l'on ne sera pas beaucoup plus convaincu par "Comme un avion".
A moins que? Il faut dire que son scénario est particulièrement sympathique et amusant. L'apparente légèreté nous offre tant une respiration qu'une véritable promenade. Et puis, cette fois, c'est une première, le réalisateur choisit de ne pas s'effacer en tant qu'acteur : il joue le personnage principal de son film. C'est un succès : l'acteur est beau, touchant, il n'a rien à envier au talent de son célèbre frère. Les autres acteurs sont tout aussi bons. Il faut voir Agnès Jaoui en patronne de guinguette!
Et puis, comme dans "Adieu Berthe", toujours l'humour est accompagné par des réflexions existentielles, qui sont sans prétention aucune, mais pourront sans doute parler à tous les spectateurs. Enfin, la poésie est encore là, en sourdine. Peut-être fait-elle moins mouche que dans "Adieu Berthe". Le film n'en est pas moins séduisant et réussi à bien des égards.
A moins que? Il faut dire que son scénario est particulièrement sympathique et amusant. L'apparente légèreté nous offre tant une respiration qu'une véritable promenade. Et puis, cette fois, c'est une première, le réalisateur choisit de ne pas s'effacer en tant qu'acteur : il joue le personnage principal de son film. C'est un succès : l'acteur est beau, touchant, il n'a rien à envier au talent de son célèbre frère. Les autres acteurs sont tout aussi bons. Il faut voir Agnès Jaoui en patronne de guinguette!
Et puis, comme dans "Adieu Berthe", toujours l'humour est accompagné par des réflexions existentielles, qui sont sans prétention aucune, mais pourront sans doute parler à tous les spectateurs. Enfin, la poésie est encore là, en sourdine. Peut-être fait-elle moins mouche que dans "Adieu Berthe". Le film n'en est pas moins séduisant et réussi à bien des égards.
Un nouveau voyage dans l'univers déjanté et très personnel de Podalydes. On voyage avec lui dans cette comédie d'ambiance, peu importe le moyen de locomotion qui vous amènera de toutes façons au rêve insouciant d'un ado attardé. Vraiment rafraichissant avec sa galerie de personnages époustouflants!
Alain D.
Une bonne comédie poétique, écrite et réalisée par Bruno Podalydès. Une histoire douce et tendre sur le temps de vivre. Ce film nous propose une très belle photographie champêtre, un ton décalé avec des séquences fantastiques et de bonnes touches d’humour, des dialogues épurés donnant une ambiance intimiste. La bande musicale concorde parfaitement avec la délicatesse du scénario en nous délivrant de belles insertions de Georges Moustaki et Alain Baschung. Le jeu des acteurs est jubilatoire, avec une excellente interprétation de Bruno Podalydès dans son rôle de Michel, un quinquagénaire doux et rêveur qui décide de faire une pose dans sa vie. Il est entouré d'un casting de grande envergure avec Sandrine Kiberlain, la femme de Michel, et Agnès Jaoui l’émouvante patronne de la guinguette. Le rythme très lent du scénario fait à la fois la force et la faiblesse de cette réalisation.
Rien de très original. Scénario un peu simpliste, des personnages sans beaucoup de profondeur. Film qui ne laisse pas un souvenir impérissable.
Michel ( Bruno Podalydés ) passionné d'avion de lance un défi en voulant faire un raid solitaire en kayak ( palindrome ) . Mais sa quête de liberté ne va prendre le chemin escompté... L'ambiance du film est attrayant, on retrouve les ingrédients d'une bonne comédie mais sans plus. Le personnage principal est plutôt bien interprété avec une nonchalance qui le caractérise. Mais ce film a plus tendance à relever d'une rêverie, voire d'un conte. On notera la performance de Pierre Arditi dans un second rôle délicieux.
Un hymne à la découverte, à la liberté, au laisser-aller. De bons comédiens, curieux, original mais bien lent.
J'ai adoré, ça m'a vraiment détendu, et j'ai pris de plus en plus plaisir au fur et à mesure que le film se déroule.
C'est d'un humour décalé : génial !
C'est d'un humour décalé : génial !
Comme un avion… De Bruno Podalydès. Déjà pas fan de Podalydès à la base, je démarrais le film avec quelques préjugés, les chassant rapidement percevant la critique presse positive au sujet de ce film.
Comment dire ?... Je me suis ennuyée, du début à la fin… Il y a des films où il ne se passe pas grand-chose, comme En Solitaire avec François Cluzet mais où l'intensité du jeu de l'acteur porte tout d'une main de maître. j'ai trouvé Bruno Podalydès, dans ce film (à la fois acteur et réalisteur) "absent". Il y a une sorte d'humour un peu décalé propre à Podalydès que je n'ai certes jamais apprécié, mais quelques passages auraient pu être enrichis, développés. Le scénario reste plat.
En gros, le protagoniste s'éprend d'une passion pour le kayak et se décide ce partir à l'aventure. Jusque là tout va bien. Il s'arrête un jour dans un endroit semblant désert et va faire quelques rencontres. Il tentera de repartir mais restera comme accroché par un aimant à ce petit lieu campagnard paradisiaque. Oui, il profite du temps présent et cueille le jour, mais qu'est-ce que le temps est long! Oui il saisit la moindre occasion et tente une péripétie en trompant sa femme,… Qu'une idée plus lumineuse que celle-là aurait elle été bienvenue! En plus il manque de la tromper une seconde fois, avec une autre jeune femme.
Bien, bien, très contemporain tout cela, en réponse à la société de consommation et d'efficacité, on prend son temps et carpe diem. Sauf que là, le message ne passe pas. Je vous passerai une leçon de morale inutile, néanmoins qu'est-ce que ce passage infidèle apporte-il au film? Rien ! Seulement un goût amer. Ce personnage, fou amoureux de sa femme, un peu enfant en son âme, nous dégoute simplement. "Quelle femme lumineuse" dit-il à son sujet lors de son départ… sauf que le projet n'est pas abouti, la femme ne semble pas l'être également et le film encore moins.
Je reste sur ma faim...
Comment dire ?... Je me suis ennuyée, du début à la fin… Il y a des films où il ne se passe pas grand-chose, comme En Solitaire avec François Cluzet mais où l'intensité du jeu de l'acteur porte tout d'une main de maître. j'ai trouvé Bruno Podalydès, dans ce film (à la fois acteur et réalisteur) "absent". Il y a une sorte d'humour un peu décalé propre à Podalydès que je n'ai certes jamais apprécié, mais quelques passages auraient pu être enrichis, développés. Le scénario reste plat.
En gros, le protagoniste s'éprend d'une passion pour le kayak et se décide ce partir à l'aventure. Jusque là tout va bien. Il s'arrête un jour dans un endroit semblant désert et va faire quelques rencontres. Il tentera de repartir mais restera comme accroché par un aimant à ce petit lieu campagnard paradisiaque. Oui, il profite du temps présent et cueille le jour, mais qu'est-ce que le temps est long! Oui il saisit la moindre occasion et tente une péripétie en trompant sa femme,… Qu'une idée plus lumineuse que celle-là aurait elle été bienvenue! En plus il manque de la tromper une seconde fois, avec une autre jeune femme.
Bien, bien, très contemporain tout cela, en réponse à la société de consommation et d'efficacité, on prend son temps et carpe diem. Sauf que là, le message ne passe pas. Je vous passerai une leçon de morale inutile, néanmoins qu'est-ce que ce passage infidèle apporte-il au film? Rien ! Seulement un goût amer. Ce personnage, fou amoureux de sa femme, un peu enfant en son âme, nous dégoute simplement. "Quelle femme lumineuse" dit-il à son sujet lors de son départ… sauf que le projet n'est pas abouti, la femme ne semble pas l'être également et le film encore moins.
Je reste sur ma faim...
Les premières minutes, l'envie de zapper est énorme car on croit être devant un immense navet.
Par la suite l'histoire démarre, naïve et touchante.
Un bon moment pour se détendre.
Par la suite l'histoire démarre, naïve et touchante.
Un bon moment pour se détendre.
Nicolas V
Un petit film sympathique , rafraîchissant et joyeux sans prise de tête tel le personnage principal : épris soudainement par une nouvelle passion : le kayak.
Le véritable plaisir dans comme un avion se ressent dans ces petites scénettes de la vie compilées : le montage chaotique du kayak, la liste du matériel, toutes ces petites choses de la vie : aventures du commun des mortelles et assumées ici par ce "héros" des temps modernes s'exprimant seul, à voix haute .
Comme un avion n'est pas seulement une petite comédie , mais aborde des sujets comme l'aventure, l'ennui, le besoin de découvrir, se perdre pour mieux se retrouver.
Ne chercher pas une fin épique, car comme un avion est fidèle au vieil adage : le plus important n'est pas la destination, mais le voyage.
Le véritable plaisir dans comme un avion se ressent dans ces petites scénettes de la vie compilées : le montage chaotique du kayak, la liste du matériel, toutes ces petites choses de la vie : aventures du commun des mortelles et assumées ici par ce "héros" des temps modernes s'exprimant seul, à voix haute .
Comme un avion n'est pas seulement une petite comédie , mais aborde des sujets comme l'aventure, l'ennui, le besoin de découvrir, se perdre pour mieux se retrouver.
Ne chercher pas une fin épique, car comme un avion est fidèle au vieil adage : le plus important n'est pas la destination, mais le voyage.
Raphaël O
Bruno Podalydès signe une comédie dramatique toute en sympathie et en légèreté, drôle par moment et qui, à travers une galerie de personnages formidables, offre une pause et un dépaysement total dans le cinéma Français. Une vraie bouffée d'air frais cette balade en kayak.
weihnachtsmann
"Comme un avion sans aile". Un film poétique qui est une sorte d'hymne à la liberté. Il y a une légèreté rafraîchissante chez Podalydes. Voler est un prétexte à s'évader et le charme et la bonne humeur sont du voyage. Il y a du Tati dans cette envolée maritime. Les rencontres, les aphorismes et les rencontres originales..... Tout est badin certes mais une boudée d'air pur nécessaire pour l'homme qui veut respirer un air frais de temps en temps. Vraiment excellent.
Ô que j'ai aimé ce film ! Drôle, poétique, original, doux. Il y a tellement de trouvailles formidables dans les situations, dans les dialogues. Ce film m'a parfois fait penser aux Enfants du Marais (ce qui est un grand compliment). Bref, un vrai régal que je conseille à tous ceux qui ont envie d'1h45 de bonheur !
PS. Je croyais ne pas aimer les films de Podalydès, Comme un avion me donne envie de (re)voir les précédents avec l'espoir qu'ils m'apportent autant de plaisir que celui-ci !
PS. Je croyais ne pas aimer les films de Podalydès, Comme un avion me donne envie de (re)voir les précédents avec l'espoir qu'ils m'apportent autant de plaisir que celui-ci !
Un passionné d’aéropostale change de passion pour trouver l’évasion du quotidien à travers un périple en kayak. Ce périple ne fera que quelques kilomètres le temps d’une parenthèse poético bucolique et romantique.
Tout çà pour çà, c’est l’effet produit sur moi par le cinéma de Podalydes. La qualité dans les dialogues nonchalants, dans le casting confidentiel mais hors pair est bien là. Mais que les séquences sont longues et cotonneuses ; on frôle trop souvent l’ennui. Le trajet de ce quinquagénaire au profil d’ado attardé fait sourire un moment mais çà tourne vite à vide.
Pour les passionnés du cinéma très marqué de Podalydes… Et peut-être aussi les bobos parisiens
Tout çà pour çà, c’est l’effet produit sur moi par le cinéma de Podalydes. La qualité dans les dialogues nonchalants, dans le casting confidentiel mais hors pair est bien là. Mais que les séquences sont longues et cotonneuses ; on frôle trop souvent l’ennui. Le trajet de ce quinquagénaire au profil d’ado attardé fait sourire un moment mais çà tourne vite à vide.
Pour les passionnés du cinéma très marqué de Podalydes… Et peut-être aussi les bobos parisiens
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