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Bulles de Culture
139 abonnés
634 critiques
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4,5
Publiée le 11 juin 2015
L’engouement pour ce film est sa capacité à faire voyager, tout en restant assis sur son siège. On est vite immergé dans un univers lumineux qui fait du bien. Le réalisateur fait appel à tous les sens. On a les yeux écarquillés en admirant les paysages très verdoyants de la campagne. On est bercé par le son de l’eau. On est presque à sentir le soleil sur sa peau, comme avalé dans un champ en plein soleil.
La mise en scène participe à ce bien-être. Dans chaque plan, on a l’impression d’être accueilli par le protagoniste comme si on faisait parti de son cercle d’amis. Il invite le spectateur aussi bien dans sa tente que sur son Kayak. On est proche de lui, participant presque à la turlutte que lui fait Laëtitia, jouée par Agnès Jaoui.
Le scénario repose en partie sur la force des personnages. Ils sont multiples. Pourtant, aucun n’est sacrifié puisque chacun apporte une touche de sensibilité à cette œuvre légère. Plus particulièrement, le film s’attarde à montrer les passions amoureuses de Michel à travers deux femmes exceptionnelles : Rachelle et Laëtitia . La première, interprétée par Sandrine Kiberlain, est la femme mariée au protagoniste. Elle est sincère et touchante mais trop enfermée dans une routine citadine. C’est elle indirectement qui pousse le personnage principal à prendre le contrepied de sa vie et à partir à l’aventure. La seconde est jouée par Agnès Jaoui. C’est une femme passionnée, sortie de nulle part et dont l’existence semble irréelle.
Comme un avion sonne donc la période des vacances avant l’heure. Il est un périple de bonne humeur avec des acteurs qui deviennent presque des amis pour le spectateur à la fin du film.
Un scénario plutôt maigrichon sur une idée d’évasion de gamin, et voici notre acteur-réalisateur empêtré dans une aventure qui ne tient pas la distance. Bruno Podalydès force le trait, et s’impose avec une insistance pathétique. Pas très à l’aise semble-t-il (contrairement à son film « Adieu Berthe ») à l’image de l’ensemble de ses comédiens, habituellement plus familiers de l’écran qu’ils ne le sont dans cet avion, sans ailes, ni pilote. Pour en savoir plus
Voici un film qui fait du bien ! Point d'adversité ici : le temps s'y écoule avec une fluidité enchanteresse. Ode à la liberté, "Comme un avion" nous fait planer au cours de ce voyage aux multiples péripéties et nous amène subtilement à nos propres questionnements. Le jeu des acteurs, toujours très juste et les dialogues savoureux donnent toute la dimension à cette histoire pleine de poésie, éminemment positive sans jamais être niaise. Certainement l'un des meilleurs films de Bruno Podalydès.
Un film plein d'ironie sur ce qu'est l'aventure moderne...En descendant une rivière en kayak, Bruno Podalydès va faire des rencontres....On retrouve avec plaisir Sandrine Kiberlain (sa femme), Agnès Jaoui (une restauratrice), Vimala Pons ( une aide), M Vuillermoz et J N Brouté (un faux couple homosexuel ?), ainsi qu'un pêcheur bougon ( Pierre Arditti) et son frère Denis Podalydès....Il faut avouer qu'il se dégage une certaine sérénité des paysages et du plaisir dans les rencontres qui sont du genre légères et délurées et souvent amicales....Pour ma part j'ai aimé les dialogues qui prêtent souvent à sourire (une nuit planche) , sont facétieux et donne une vision apaisante d'un monde qui se voudrait idyllique et convivial....Beau techniquement, Séance relaxation pour le rythme et les chansons du film.....C'est un petit bol d'air frais , à la fois calme et bucolique (il y a même un soupçon d'érotisme), une vision décalé de la promenade et des relations humaines, qui doit se voir avec légèreté et sourire pour en profiter pleinement (malgré une scène de danse un peu forcée à la fin).... A prendre avec le sourire et avec légèreté sans doute......
Peut-on aimer un film juste à cause de la chanson de son générique de fin ? A priori non, ce n'est pas du jeu.
D'autant qu'on en voudrait presque au réalisateur d'utiliser ce stratagème pour incruster dans votre esprit les dernières images de son film et plonger votre cœur dans une conclusion-émotion surmultipliée vis-à-vis de son histoire.
Et pourtant ! On lui sait aussi gré d'avoir su créer cet ultime instant magique, où vous semblez flotter dans l'air, n'osant même pas bouger, presque pas respirer, goûtant au charme profond de ce "moment précis", de cet instant où quelque chose est fini (le film) et où quelque chose commence (votre retour à la vie réelle).
Composée par Gérard Manset et interprétée par Alain Bashung, "Vénus" s'insère dans vos veines comme un poison délicieux et enivrant alors que se déroule le générique de fin du film de Bruno Podalydès.
Film palindro-comique porté par des acteurs épatants. Un film un peu planant qui fait du bien en ces temps pas gais (de pagaies, il en est question). Faites-vous plaisir : allez voir ce film, en avion ou en kayak. DK.
Attention ceci n’est pas une critique. Ce n’est pas une publicité non plus, ou alors strictement gratuite. C’est le conseil d’un ami. Un ami qui vous invite à voir ce qu’il a vu, à vous envoler et à plonger dans une fable merveilleuse.
Une fable merveilleuse
Au bureau, à la recherche d’un palindrome (mot qui peut se lire dans les deux sens sans perdre son sens), Michel (Bruno Podalydès) trouve une passion pour le kayak, substitut parfait à son rêve impossible de piloter des avions postaux. Doux rêveur paresseux qui se laisse vivre au gré du courant de l’eau comme celui de la vie, heureux comme Michel, celui qui trouve son chemin sans le chercher parce que tous les chemins lui conviennent et que le meilleur est celui qui s’offre de lui-même.
Avec des morceaux de rires dedans
Le début (la préparation du voyage en kayak) est drôle comme le début d’une bonne comédie, on est rapidement charmé par l’univers de Bruno Podalydès, surtout si on a vu de ses anciens films. Toujours sur le fil, à la limite du conte et du réel, son regard change le monde, il « prend ses rêves pour en faire des réalités au cinéma », comme il le dit lui même après la projection du film, lors de l’avant première. Quand Michel, aidé par sa femme (Sandrine Kiberlain) prend la rivière, le film reste drôle, il devient poétique, puis philosophique, alors qu’il s’installe pour une première nuit dans le jardin d’une guinguette sympathique au bord de l’eau.
La magie est possible grâce à un dosage parfait des ingrédients, si les gags sont nombreux, il sont joués avec une justesse impressionnante et ne mettent pas en péril la mélancolie du film, ni la douceur du scénario.
Réalisé, joué et écrit pour lui même, pourrait-on dire ! Bruno Podalydès (Dieu seul me voit, Liberté-Oléron, Le mystère de la chambrd jaune, Le mystère de la dame en noir, Banc public, Adieu Betrthe : l'enterrement de Mémé...) tient à merveille le rôle principal et même si les autres protagonistes, et pas des moindres (Agnès Jaoui, Sandrine Kiberlain, Vilama Pons, Denis Podalydès, Michel Vuillermoz, Jean-Noël Brouté, Pierre Arditi) ont plus ou moins un petit rôle, chacun apporte son lot de pur régal. Voilà un film original, très drôle où les détails, les poses, les personnages, les plans et les nombreuses petites trouvailles participent à l'esprit fantaisiste de cette pause existentielle dans la vie d'un homme. Ce conte moderne créé le rêve tout en gardant les pieds dans la réalité. Superbe film...
Une belle surprise, peut-être le meilleur film de Bruno Podalydès (enfin celui qui a le plus emballé ma petite personne). C'est souvent très drôle, bien écrit, avec une touche de poésie, qui en fait un film léger mais néanmoins fin. Le casting, cinq étoiles, est aux petits oignons avec les habitués de Podalydès et les petites nouvelles en les personnes de Sandrine Kiberlain, toujours excellente, Agnès Jaoui, que l'on a plaisir à revoir, sans oublier la jeune Vimala Pons, que l'on voit de plus en plus. Certains adeptes des sports en eaux vives et/ou du camping en tente se retrouveront dans des scènes franchement désopilantes, d'autres apprécieront le cadre et le rythme bucolique de cette très bonne comédie.
Il y a une poésie dans ce film à laquelle je suis resté complètement hermétique. Sandrine Kiberlain et Vimala Pons sont rayonnantes et ont bousculé mon ennui. Le personnage principal se décrit comme "spoiler: pathétique ", c'est aussi l'adjectif idéal pour le film.
La première moitié est assez cocasse : Michel, passionné des anciens avions (comme Spielberg), n'a pourtant jamais voyagé ainsi et n'en a pas envie. Mais, à partir d'une discussion sur les palindromes, il découvre que le mot « kayak », non seulement EST un palindrome, mais que la silhouette de l'objet ressemble assez à celle d’un avion. Du coup, il en achète un en kit, sur Internet, réussit à le monter bien que ce soit plus difficile qu'avec les meubles Ikea, et part en voyage sur une rivière de sa région, pour une semaine, sous l'œil sceptique de sa femme.
La seconde moitié du film déçoit un peu, car c'est le monde actuel vu par des hippies attardés, et c'est beaucoup moins original. Mais enfin, les détails cocasses compensent la banalité de l'inspiration. Et ce n'est (presque) jamais vulgaire, sauf une scène de nu parfaitement supeflue, comme il y en a dans la plupart des films actuels.
J'ai vu ce film lors d'une séance UGC à l'aveugle en avril. Honnêtement, on s'ennuie ferme. Quelques situations rigolotes ne sauvent pas le spectateur de l'envie de bailler. il y a clairement un gros problème de rythme et Sandrine Kiberlain est sous-exploitée, c'est dommage... Cela dit j'ai trouvé le film meilleur que "Adieu Berthe"... 5/10
Vu en label UGC, ce film est lent et ennuyeux. Il ne passe strictement rien, le personnage fait 5 bornes en kayak. Sandrine Kimberlain a un rôle mineur, sa présence manque cruellement. Bref, passez votre chemin. D'autres films sont plus méritant comme la Tête Haute.
le film ne nous tien pas dommage le film ne va pas chercher le publique avec un texte faible en comédie le publique dois etre en éveil et la rien ne nous retient dommage cars le casting n était pas trop mal