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Estonius
3 545 abonnés
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2,0
Publiée le 13 juin 2015
Un film plutôt insignifiant avec quelques cotés bien sympathiques mais d'autres franchement cucul-la praline et en tous les cas rien qui ne justifie l'engouement critique. Certaines scènes sont ratées (le parking du super marché) d'autres bien lourdes (celles avec Arditi), la bande son est lamentable. On pourra toujours se consoler avec Kiberlain mais elle n'a pas assez d'espace pour sauver le film, voire avec le téton gauche d'Agnès Jaoui.
Ce film est une ode au lâcher-prise, oublier ce que nous sommes, ce que nous vivons à 100 à l'heure pour se poser en compagnie de personnages aux qualités humaines exceptionnelles.
Agnés Jaoui et Sandrine Kiberlain ne jouent pas, elles sont leur personnages et Poladylés possède un coin de rêveur que nous devrions tous être.
Un petit bijou très original ce film. Ne vous fiez pas aux rares mauvaises critiques, cette comédie est vraiment un enchantement. Difficile de ne pas succomber au charme de ce film.
Comme un avion est un film atypique et tel quel il m'a "ravie-enchantée". Frais, drôle, il détend merveilleusement. Et tout ce vert des paysage aquatiques fait voir la vie en rose. J'aime beaucoup ces personnages de doux rêveurs, de lunaires qui conçoivent la vie à leur façon, presque poétique. Les acteurs sont au top, autant les frères Podalydès que Sandrine Kiberlain et Agnès Jaoui (très coquine ici), Arditi furibond et hilarant en "faux Arditi", Vuiillermoz, très drôle aussi. Tous, en fait, sont très bien. J'ai beaucoup apprécié ce film, beaucoup ri. En résumé, j'ai passé un bon moment et je pense que je reverrai ce film à l'occasion, soit au cinéma soit en DVD.
Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: Non, ce n'est pas Alain Chabat, et oui c'est peut-être Pierre Arditi. Comme un avion, c'est un peu Les Valseuses, 40 ans de plus, version bourgeois bohème avec de l'embonpoint. On aurait troqué la rage par la douceur de vivre, la désinvolture par une insouciance sereine, la liberté par le confort, l'angoisse existentielle par de gentilles lubies, l'anticonformisme d'une époque par le conformisme d'une autre. On aurait perdu en virulence ce qu'on aurait gagné en joyeuse élégie. Car le bon docteur Podalydès soigne les petits désagréments de l'existence par doses massives d'humour discret. Le traitement reste léger tout le temps de la cure. C'est de l'homéopathie généreuse à base de pure sympathie. À prescrire à tous ceux qui ne partiront pas en vacances cet été (sous réserve de non allergie aux bo-bos). Moralité : carpe diem...parce que bon...memento mori.
Film lent et ennuyeux. Quel est le message qu'a voulu faire passer l'auteur? Et pourtant j'aime kiberlain, jaoui et pons. J'aime aussi faire du kayak. J'aime le contact avec la nature mais dans ce film je n'y ai retrouvé aucun de mes plaisirs. On y perd son temps et son argent. Sans intérêt. Comme un avion oui mais sans pilote... Ça se crashe.
Mais qu'est ce qu'on s'ennuie! C'est long, ça se traine, on cherche en vain quel est le message, c'est mou. Aucun intérêt alors que l'a bande annonce était prometteuse, mais tout ce qui est un brin marrant est dedans. Donc un conseil, ne voyez que la bande annonce, ça vous évitera de perdre du temps.
Les films de Bruno Podalydès ont le mérite de définir, avec le temps, une certaine constance dans son œuvre que ce soit au niveau de sa troupe d’acteurs fidèles (de Pierre Arditi à son frère Denis Podalydès), d’un ancrage bien prégnant dans une France rurale assez passéiste et d’une tonalité gentiment primesautière à l’humour bien particulier. On est en droit d’accrocher ou non mais on ne pourra pas lui reprocher la pertinence d’un comique qui lui est propre et devenu sa marque de fabrique. Des situations à la limite du burlesque aux dialogues très écrits, c’est un univers cinématographique propre qu’il s’est créé et c’est assez rare pour le souligner. Un peu comme dans un film de Woody Allen ou dans un film d’Alain Resnais, on sait où l’on met les pieds. C’est peut-être aussi la limite de ses derniers films : s’ils n’ont pas les mêmes sujets (il passe d’un policier suranné comme « Le mystère de la chambre jaune » à une fantaisie estivale telle « Liberté-Oléron »), ils ne surprennent plus vraiment, jouant toujours sur les mêmes codes de cinéma surtout au niveau de l’humour. Certaines phrases et situations font mouche et on apprécie ici le contexte tranquille et bucolique des terres de campagne environnant la Loire. Et l’idée d’un road-movie en kayak faisant du surplace est originale et optimisée. Cependant, c’est très particulier et on est en droit de ne pas accrocher pleinement à ce cinéma voulant se démarquer mais se révélant finalement plutôt attendu. « Comme un avion » nous semble un peu long et il nous plonge parfois dans une certaine léthargie dont on se passerait bien. Il ne se passe pas grand-chose et pour peu que des passages à vide se profilent, on décroche assez facilement. Le cinéma de Podalydès devient donc un cinéma de niche qu’on peut adorer ou détester. Mais parfois pire : il nous laisse une triste impression de désintérêt poli.
Cette fantaisie libertaire m'a enchantée ! Suivant Bruno Podalydès dans ses oeuvres, celui-ci ne m'a pas déçu : des rôles croquignolets, des femmes sensuelles, une aventure aussi intérieure qu'aquatique, ou rien n'est imposé ni asséné. La mise en scène est très fluide, le montage excellent, avec un gros travail sur le son et son effet émotionnel. A voir absolument ! La comédie de l'été !
un joli conte superbement mis en scène qui nous mène nous promener en kayak au fil du courant. des personnages pittoresques avec une douceur et une joie de vivre, charmant.
Fan de l'aéropostale, Michel est un homme qui aime se laisser porter par le courant de la vie. C'est pourquoi il se met en tête d'acheter un kayak pour partir à l'aventure. Aventure qui le conduira quelques kilomètres plus loin, vers une buvette composée de personnages attachants dont il aura bien du mal à se séparer. Si l'on a connu Bruno Podalydès plus inspiré, "Comme un avion" reste fidèle à son cinéma et reflète un état d'esprit un peu bohème qui n'est pas désagréable. Fantaisiste, ponctué par quelques savoureux dialogues et situations irrésistibles (un pêcheur ressemblant à Pierre Arditi détestant les kayakistes incarné par Pierre Arditi), le film souffre de quelques longueurs mais bénéficie d'une atmosphère tout à fait charmante, un peu bucolique qui ne manque pas de donner envie de flâner un peu pour profiter de la vie. Loin des préoccupations soit totalement comiques soit sociales du cinéma français, Podalydès insuffle une fantaisie bienvenue qui se laissera tout à fait apprécier.
Un petit bijou de poésie et de tendresse remarquablement interprété par une galerie d'acteurs magnifiques (mention spéciale à Agnès Jaoui, dans le plus simple appareil mais somptueuse) et agrémenté par des décors superbes...
Comme un avion offre aux spectateurs un moment délicieux. Un bien être à regarder cette comédie douce amère. Bruno Podalydès s’est donné le rôle principal. Celui de Michel, , un quinquagénaire qui décide de partir pendant une semaine, seul en kayak sur une petite rivière française. Michel s’ennuie, au travail et dans sa vie perso. Michel veut s’évader mais pas trop. Cette semaine va lui permettre de faire une parenthèse, et de nouvelles rencontres : la pulpeuse Laetitia, la secrète et rêveuse Mila … La parenthèse est tout aussi charmante pour les spectateurs, l’ensemble est poétique. Et puis cela change des « films de potes ». Michel est personnage attachant et toutes ses rencontres sont belles. L’ambiance est bucolique. On savoure les jolis paysages de la campagne française. On écoute la superbe bande son avec beaucoup de plaisirs (bashung, Charlélie Couture…
Bruno Podalydès s’est bien entouré. Le casting est parfait, Sandrine Kiberlain joue son épouse, toujours aussi solaire. Cette actrice est magnifique, sa personnalité, son jeu. Agnès Jaoui est la « patronne » du joli restaurant, Pulpeuse, sexy. Pierre arditi fait une apparition. Vimala Pons est charmante et naturelle.
Comme un avion est un film drôle, poétique, fantaisiste, douce, cocasse, délicieuse, mélancolique…. Bref un joli moment de cinéma et un bien être à la sortie …Un film comme ca, ca ne se refuse pas !