AlloCiné
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GyzmoCA
Film sympa autour de l'univers du vin. Cependant le scénario aurait du être affiné et étoffé pour aller vers les grands crus. Gérard Lanvin est sous exploité et son personnage pas assez étayé. Le couple Alice Taglioni et Paul Lesbert fonctionne assez bien.
Dik ap Prale
Si la trame est peu prononcée ou manque de corps, les acteurs et les décors extérieurs nous apportent une belle élégance.
Le patriarche d’un domaine de vignobles en Bourgogne a perdu sa passion et laisse péricliter ses terres depuis une quinzaine d‘années, date où son fils est parti s’installer en tant qu’œnologue à Paris, délaissant ainsi un héritage familial datant de la Révolution. Pour échapper à la cessation de paiement de l’entreprise, le fils quitte Paris pour reprendre provisoirement les vignes, poussé par un esprit de famille qui reste vivace, l’encouragement de sa sœur et de son beau-frère, et motivé surtout par la fille du domaine voisin et concurrent. Malgré son manque d’expérience la belle équipe tentera de fabriquer de A à Z un vin à la manière ancestrale des Romains.
On se laisse agréablement embarquer dans les modestes aventures sentimentales et entrepreneuriales menées par Gérard Lanvin, Jalil Lespert et Alice Taglioni, dans une toile de fond, de forme et de valeurs en permanence subordonnées à la culture du vin. Bien qu’un peu praline et guimauve, avec un dénouement plus qu’attendu et des dialogues truffés de poncifs franchouillards et de superlatifs, on passe un bon moment en compagnie d’une agréable et rurale petite fresque familiale.
On se laisse agréablement embarquer dans les modestes aventures sentimentales et entrepreneuriales menées par Gérard Lanvin, Jalil Lespert et Alice Taglioni, dans une toile de fond, de forme et de valeurs en permanence subordonnées à la culture du vin. Bien qu’un peu praline et guimauve, avec un dénouement plus qu’attendu et des dialogues truffés de poncifs franchouillards et de superlatifs, on passe un bon moment en compagnie d’une agréable et rurale petite fresque familiale.
Je me suis mis devant ce film sans réel enthousiasme et je dois dire que ce que j’ai vu ne m’a pas vraiment donné tort. Le film est loin d’être un millésime, même si ce n’est pas non plus une infâme piquette, en fait on a plus l’impression d’être devant un téléfilm que devant une oeuvre de septième art. L’histoire n’est pas ultra-originale avec ce fils qui après avoir quitté le domaine viticole de ses ancêtres revient pour essayer de le sauver alors que son père apathique le laisse couler au point d’être sous la menace de la saisie bancaire. Le sauvetage ne peut venir que de la capacité de ce citadin à se transformer en vigneron. L’intrigue est donc claire et les péripéties un peu convenues d’autant plus qu’on devine obscurément la fin dès le début du film. Dans le rôle du fils prodigue de retour on a un Jalil Lespert solide, mais sans fulgurance, le père est incarné par Gérard Lanvin, abonné depuis longtemps aux rôles de bourrus au grand cœur et dans le rôle de la fille nécessaire à l’incontournable romance on retrouve Alice Taglioni, qui n’est pas passée loin d’être joliment décorative malgré toute sa bonne volonté. Tout cela ronronne sans fausse note, sans grande saveur non plus… On se laisse prendre, si on n’est pas trop exigeant, par ce long-métrage qu’on abandonnera dès le début du générique de fin sans un coup d’œil en arrière. Distrayant pour une soirée, mais sans plus d’intérêt que cela.
Nicolas V
Dur de choisir entre les jeux d'acteurs exagérés, un scénario si faiblard et préviible, des personnages stéréotypés ou la mise en scène pour parler de premiers crus.
Mais la palme, le fautif, le plus gros défaut revient à la réalisation ; la mise en scène. Cette musique omniprésente, dans chaque scènes est vite insupportable. Ce guide musicale pour émotion ( dès qu'il y a de la tristesse : bim ! Quelques notes de piano ! Un beau décor : hop ! On sort les violons ) n’arrête jamais. L’écœurement continu de ce style poussif nous fait demander si premiers crus n'est pas un telefilm du dimanche . On pourrait y croire avec ces rebondissements en carton, ces dialogues grandioses qui feraient passer le script d'Hélene et les garçon pour du Victor Hugo.
En résumé, premiers crus est loin d'etre digne pour une diffusion sur grand écran. Une sobriété des plans, de la bande sonore et des dialogues aurait mieux convenue à ce contexte simple, franche et brute de la campagne.
Mais la palme, le fautif, le plus gros défaut revient à la réalisation ; la mise en scène. Cette musique omniprésente, dans chaque scènes est vite insupportable. Ce guide musicale pour émotion ( dès qu'il y a de la tristesse : bim ! Quelques notes de piano ! Un beau décor : hop ! On sort les violons ) n’arrête jamais. L’écœurement continu de ce style poussif nous fait demander si premiers crus n'est pas un telefilm du dimanche . On pourrait y croire avec ces rebondissements en carton, ces dialogues grandioses qui feraient passer le script d'Hélene et les garçon pour du Victor Hugo.
En résumé, premiers crus est loin d'etre digne pour une diffusion sur grand écran. Une sobriété des plans, de la bande sonore et des dialogues aurait mieux convenue à ce contexte simple, franche et brute de la campagne.
Creux, plat et pas un instant crédible. Du cinéma Français bas de gamme avec un happy end des plus classiques.
Un film sur la vigne et le vin, qui n’échappe pas aux clichés du thème avec un casting sympathique ça reste un téléfilm sans âme.
soniadidierkmurgia
On pouvait s'attendre au pire à l'énoncé du titre et du pitch de ce second film de Jérôme Le Maire quand on connait le niveau moyen de la production française sur ce segment du film de terroir et aussi à la lecture de la filmographie récente de Gérard Lanvin dont le moins que l'on puisse dire est qu'elle ne brille pas par une prise de risque démesurée. L'intrigue avec son lot de poncifs est cousue de fil blanc et les craintes initiales s'avèrent fondées dans un premier temps. Mais le mérite de Le Maire est de mettre ce canevas plus que convenu au service de la description d'une région et d'une tradition plutôt réaliste, fondée sur le maintien des cultures régionales vu à travers la difficile transmission du patrimoine dans les régions viticoles proies de toutes les convoitises des nouveaux riches de la mondialisation et autres vedettes du showbiz en mal de reconversion pseudo-écologiste. Cahin-caha le film construit sa cohérence, atténuant les effets de manche d'un Gérard Lanvin qui se joue le patriarche bourru, cherchant sans doute à marcher dans les pas du Gabin de "La horse" (Pierre Granier-Deferre en 1969). Il lui reste encore quelques marches à monter.
Cinéphiles 44
Premiers crus dresse le portrait d’une famille de viticoles en difficulté de vendre une récolte. Teinté de gueguerres de famille, le film est finalement un trop plein de bons sentiments où chacun est liés. Et puis c’est aussi une histoire de famille qui naît lentement mais dont on connaît d’avance la chute. En réalité, trop peu de perturbation est à prévoir car tout semble déjà écrit. Premiers crus est néanmoins l’occasion de montrer la Bourgogne et ses paysages. Oui on parlera également de ses vins, mais les personnages, trop centrés sur leurs problèmes en oublieront de nous donner envie de déguster un bon verre.
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Je suis un peu embêté de critiquer sur le fond... Y a évidemment un arrière-goût pétainiste absolument incontestable (éloge du travail bien fait, de la famille, du terroir... l'américain, donc l'étranger, qui est rejeté...),mais cela me semble compliqué de s'énerver contre le côté "la terre qui ne ment pas" sans mépriser les agriculteurs, surtout dans un film centré sur le terroir. Et le terroir c'est chouette, même si la mondialisation est en train d'avoir sa peau un peu partout. Donc je dirais pas grand-chose sur le message du film, tout de même un peu chelou. Non, ce qui m'a surtout énervé, c'est que c'est écrit, tourné et monté avec les pieds. L'accompagnement musical est une horreur absolue, j'ai rarement vu un film aussi mauvais sur ce plan-là. Les ralentis lourdingues, je pensais même plus que des réalisateurs osaient encore en proposer. Un scénario ultra-cliché avec une histoire d'amour nullissime. Des acteurs mauvais... soit ils n'y croient pas (Jalil Lespert), soit ils y croient et c'est encore pire (Laura Smet), soit ils sont mauvais par nature (Alice Taglioni, décidément ça le fait pas...). Seul Gérard Lanvin, pourtant déjà vu 1000 fois dans ce type de rôle de patriarche grincheux m'a un peu ému... Ce type laissant tomber sa vigne parce que sa famille a explosé, ce n'était pas si absurde comme idée de base ; c'est le seul personnage qui a un peu d'épaisseur.
Le seul défaut de ce film est son rythme saccadé qui donne l'impression que les acteurs déjouent parfois de leur rôle.
Hormis cela, c'est un film réussi qui met en avant avec brio le savoir-faire de nos vignerons.
Hormis cela, c'est un film réussi qui met en avant avec brio le savoir-faire de nos vignerons.
Assez goûteux, ce produit du terroir bien de chez nous, où le vin fait partie de notre patrimoine historique. Grâce notamment à un Gérard Lanvin le bien nommé, obligé comme on le sait de continuer à tourner des films pour payer ses impôts, le pauvre. "Premiers crus" évoque la même thématique que "Tu seras mon fils" qui avait également une exploitation viticole comme trame de fond, à savoir la transmission. Ce qui est finalement assez amusant. Mais qui ne peut que nous parler, à nous français qui sommes fiers de régaler la planète avec la dive bouteille. Allez, je reprendrais bien un petit verre de Goubard !
Quel navet ce film . Les acteurs jouent mal , scénario minable. J'ai vraiment eu du mal à aller jusqu'au bout et je me dis que j'aurai du l'arrêter bien avant au lieu de perdre mon temps .
Je déconseillé vivement
Je déconseillé vivement
Plutôt partagé. Le scénario est intéressant même si parfois léger. Le jeu d'acteurs est correct sans être exceptionnel. Lanvin est, comme d'habitude le vieux grognon. Le reste du casting est un peu effacé... On ne les voit que très (trop) peu. L'univers du vin et de ses vignobles est un peu entaché par les pesticides. On l'oublie un peu dans ce film. Même si... A voir. Un "cru" français qui reste agréable.
Film insipide et ennuyeux au possible, mal joué de surcroît ! A peine digne d'un téléfilm du dimanche après midi...
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