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    Vendeur
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    103 critiques spectateurs

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    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    137 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 octobre 2016
    Melki. C’est le premier nom qui nous vient en tête lorsque, la projection terminée et les premiers verres entamés, les discussions autour du film débutent. Peut-être parce qu’il sera nominé pour le César de la meilleure interprétation masculine, sûrement parce qu’il est l’un des seul objectif du film à être réellement réussi, aussi… « Vendeur » est d’abord une histoire de désillusion au cadre froid et impersonnel qui se déroule dans des paysages humides, entre banlieue parisienne et décor Nordique. Toute la famille que met en scène le réalisateur, qu’elle soit formelle (fils, père, grand-père) ou non (la hiérarchie dans l’entreprise) n’est chaleureuse que lorsque ses membres rapportent de bons points, en outre un plus financier à un système bien rodé. Ainsi, lorsque Gérald fait faillite avec son restaurant, c’est un rêve dont il perd les rênes. « C’est ce qui arrive lorsqu’on veut faire autre chose que du surgelé », s’énerve alors un Pio Marmaï à l’interprétation intéressante, bien qu’assez linéaire. Le film traite d’une société à deux vitesses, caractérisées par les personnages du père et du fils : tandis que l’un tente de survivre grâce à l’authenticité de sa passion pour la cuisine, accompagné pour l’aider de sa « future » femme (Clémentine Poidatz étonnamment juste dans tous les registres, autant dans celui de la colère que de la joie), l’autre possède une vie dévorée par la superficialité, entre fêtes d’entreprise dans lesquelles alcool, drogue et danseuses de charme passent sous son nez à lui, père plus absent qu’aimant. Il n’a pas de femme, mais voit des prostituées. Preuve de plus qu’il ne croit pas à l’amour, au vrai, mais préfère se placer dans un univers sexuel sans danger, car sans engagement. Mais, à un moment, le film perd pied. Sylvain Desclous, bien qu’il soit brillant lorsqu’il met en scène la mise en abîme de ses personnages, pousse le bouchon de la caricature de la solitude un peu loin lorsqu’il filme Melki, seul la nuit dans sa belle bagnole, les lumières comme fatiguées des lampadaires éclairant des bouts de son visage, derrière son pare-prise et ses lunettes de vue. Tout est trop marqué, remarqué. Les rebondissements sont pour la plupart attendus, tant que le film plonge dans une sorte d’hibernation latente à mesure que les personnages du père et du fils se rapprochent, suivi par l’inversion des personnalités de ces derniers. Sara Giraudeau débarque alors en Chloé. Ce n’est plus seulement du sexe qui est montré à l‘écran, mais de l’amour; Serge sait qu’il vient de tomber en plein dedans, quelques scènes après l’annonce de son cancer. Ils ont de sacrés voix; à eux-deux ils pourraient raconter des histoires et des histoires, sans jamais que la personne qui les écouterait ne se lasserait. Mais face aux scènes entre ces deux personnages, l’alchimie ne prend pas. On s’ennuie : trop de dialogues plats, décousus, on a cette impression que ces plans bercés par la lune ne se termineront jamais. Le film en lui-même, parfois, donne cette mauvaise impression au spectateur de ne le mener nulle part. Celui-ci doit presque s’accrocher si il veut rester jusqu’au bout. Certains de ses confrères n’y sont pas parvenus.
    philippe p.
    philippe p.

    3 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mai 2016
    Le scénario de ce film est beaucoup trop pauvre pour qu'on puisse lui prêter un quelconque intérêt et c'est dommage car les acteurs sont plutôt bons. Tout est entendu ou déjà surexploité dans d'autres films autrement meilleurs. Le seul intérêt est la présentation de la face cachée du monde de la vente et de ses nombreux excès.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    59 abonnés 1 145 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 novembre 2018
    Une critique acide des métiers de la vente avec ses facéties, ses codes, ses manipulations au travers d’un touchant regard sur les relations difficiles entre un père et son fils fils, via la perception de leurs vies professionnelles respectives. « Vendeur » est un hymne d’amour dans un univers machiste et implacable où le père prend conscience du vide dans son existence liée à son implication totale dans l’univers de la vente. Et c’est justement en se sabordant là où il a pourtant excellé, que le père espère voir son fils éviter ses propres erreurs… On ne décroche pas, le scénario est habile et les acteurs parfaitement crédibles. L’émotion est bien présente, surtout dans la dernière demi-heure et la bande son, excellente, renforce l’idée qu’une évasion est toujours possible. Bref, une belle idée, de bons acteurs, un scénario original malgré un titre pas très « vendeur »...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 768 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 septembre 2020
    Serge est un gagnant un jeune Turc qui a les yeux fixés haut, il est sans égal quand il s'agit de vendre des meubles de cuisine même à des gens qui n'en ont pas besoin. Diablement astucieux il se débrouille avec les clients "C'est un mois trop tard pour profiter de notre offre spéciale" mais "Peu importe je peux faire une exception". La première connaissance montre un homme égoïste antipathique qui a divorcé de la mère de son fils Gérald et demande à peine des nouvelles d'elle. Cependant des fissures dans le miroir apparaissent, il boit il est un gros fumeur et il est souvent plein de cocaïne. On le voit tousser et suffoquer. Les scènes de briefing sont très impressionnantes avec Christian Hecq de La Comédie Française injectant une détermination plus farouche que vous ne pourriez imaginer mais cette route pavée d'or mène-t-elle quelque part ?. Non car le scénario est décousu et les rôles de Gérald et principalement de sa femme Karol sont trop souscrits ce dernier aurait pu contrebalancer l'attitude du père (il faut préciser qu'en 2016 il n'y ai pas une seule femme dans l'équipe des gars qui vendent des meubles de cuisine tout de même !). Par contre, les scènes avec la maîtresse Chloé sont trop longues et de pur remplissage. Et c'est exaspérant de voir la nouvelle venue Desclous qui succombe au vice principal de son collègue réalisateur : inclure des chansons en anglais tout au long de son film, la plupart d'entre elles n'ont aucun rapport avec l'intrigue et quand, à la rigueur elles le font si les mots sont plus ou moins adéquats l'ambiance du morceau ne correspond pas du tous au film...
    Dierdiboc
    Dierdiboc

    2 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2023
    Très bon film sur le métier de vendeur, les acteurs sont convaincants et le sujet est admirablement traité.
    conversation
    conversation

    6 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juin 2016
    C'est la triste vie d'un vendeur dont le but est de vendre le plus possible!; I a conscience que cette existence est minable. Le film n'est donc pas très gai. Gilbert .Melki est très bien dans le rôle.
    Nordine Atlouhen
    Nordine Atlouhen

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 octobre 2023
    Le film ne développe pas les compétences du vendeur. Le film s'appelle "Vendeur", mais n'est en rien un film sur les vendeurs. La musique trop présente masque certaines répliques. On ne comprend plus trop ce qui se dit.

    Le film reste en surface et n'approfondit pas les missions du vendeur. Les simulations de vente sont de pâles copies du "Loup de Wall Street".

    La chute du film n'est ni fait ni à faire. Beaucoup de scènes inutiles. Certain personnages n'ont pas de fin scénaristique.
    laurence L.
    laurence L.

    8 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2016
    Une belle surprise pour le premier long de Desclous… à la hauteur du casting qui était en lui même une vraie promesse. Un rythme donné par une très belle bande son, une batterie haletante… Une ambiance de polar pour parler de la réalité des vendeurs de stand, de salon… vendeurs à la papa… Cette métaphore est impactante, avec une ambiance un peu lourde, chargée, on est sur un fil, border… Tout fonctionne, un Marmai et un Melki comme on les aime… bref, un film réjouissif !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 mai 2016
    C'est un film sur les rapports 'père fils ' et le titre est vraiment trompeur du coup ... Melki est parfait ! un grand numéro mais le scénario s'épuise vite , dommage , un sentiment d'inachevé au final
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2016
    les dessous de la vente et de ses règles libérales. histoire intime et bien noire, on n'aura jamais plus le même regard lorsque nous ne leur ferons face à l'avenir. le film est poignant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 mai 2016
    Le casting, l’atmosphère glaçante du monde du commerce que garantissait ce film, les première minutes m'ont enthousiasmé. Le drame n'est pas celui que l'on croit, il est la déroute d'un scénario inconcevable voire invraisemblable. Pourquoi tant de rôles supplémentaires, le grand père, la prostituée n'apportant que des lacunes à ce film? Un personnage si bien bâti pour Gilbert Melki qu'il interprète avec grande justesse. Pio Marmai ne sait pas trop ce qu'il fait là. Me dira t'on pourquoi le cinéma français se doit de sombrer à chaque reprise dans le pathos. Quel gâchis avec de si bon acteurs!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 mai 2016
    A condition que vous n'ayez jamais été "vendeurs" de toute votre vie - même pas en job étudiant l'été - ce film pourrait vous plaire. Vous évoluerez alors pour une heure et demie dans un monde abject, celui du commerce de détail et de ses vendeurs, des personnages que le cinéaste dépeint comme creux, incultes, et menteurs : des sous-hommes. Par contre si vous avez déjà travaillé dans l'économie réelle, alors vous vous ennuierez prodigieusement. Ces personnages sont tellement caricaturaux, qu'on n'y croit même pas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 juin 2016
    Excellent moment de cinéma vécu hier en présence du réalisateur Sylvain DESCLOUS au PALACE d'Equeurdreville. L'interprétation de Gilbert MELKI est excellente, on passe un très bon moment... Un film à voir, j'attends avec impatience le prochain film du réalisateur...
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