Derniers Avis sur Misfire

Le récit de l'histoire laisse à désirer. Le scénariste ne vous fait jamais vous soucier des personnages principaux. Ni le personnage principal (Gary Daniels) ni aucun des personnages féminins. Aucune relation crédible entre les personnages du film. Les dialogues ne sont pas très convaincants et les personnages sont minces comme du papier. Peu ou pas d'émotions montrées. Le film ne parvient pas à faire en sorte que le spectateur s'intéresse vraiment à l'un ou l'autre des personnages. Il ne se soucie même pas de savoir s'ils vivent ou s'ils meurent. Le personnage principal (Gary Daniels) tout ce qu'il fait c'est grogner ou être en colère. Certaines scènes d'action étaient bonnes. Comme je l'ai dit l'intrigue de base était bonne et a permis au film de continuer. Ils avaient du matériel dont ils auraient pu faire un meilleur usage. Dans l'ensemble c'est nettement en dessous de la moyenne...

Ce film démarre bien, le scénario tout en restant classique, nous maintien attentif facilement. Les cascades sont assez bien faites même si le montage semble parfois un peu approximatif. Les caméras qui bougent tout le temps ont tendance à nous donner mal au cœur. Non, malgré cela, j'aurai pu mettre une note plus élevée, s'il n'y avait pas eu cette fin bâclée, qui nous laisse sur notre faim et provoque un sentiment de gâchis.
Les acteurs ne sont pas mauvais et pourtant peu connus voire inconnus.
A réserver pour une soirée s'il n'y a vraiment rien d'autre...

Y en a un que j'avais complétement zappé après avoir parlé abondamment de Dolph Lundgren, Jean-Claude Van Damme, Wesley Snipes ou Steven Seagal, c'est Gary Daniels. En fait, c'est le moins connu alors que lui aussi a fait le bonheur de pas mal de vidéo-clubs dans les années 90. C'est un des plus charismatiques pourtant malgré un talent d'acteur assez limité malgré toute la sympathie qu'on peut avoir pour l'ami Daniels. J'ai un peu l'impression qu'il traîne toujours comme un boulet le gros échec que fut Ken le Survivant en 95. Depuis, il traîne sa carcasse aux quatre coins du monde sur des séries B voire Z et c'est ainsi que je suis tombé sur Msfire sorti en 2014 où sa mission sera de délivrer son ex kidnappé par de vilains mexicains. Pas rancunier d'ailleurs le Gary puisqu'en fait la demoiselle l'aurait quitté pour aller avec son frère. Donc, le film commence sur une course-poursuite et là direct je grince des dents car d'une part c'est mou et d'autre part la caméra tremblote de partout comme si c'était mon papy aux commandes. Pas grave, me dis-je. Ce n'est que le début. Faut bien s'échauffer un peu. Sauf que toutes les scènes d'action sont comme ça. Les fusillades sont pauvres. Les acteurs, gentils comme méchants, visent comme des manches. Pourtant, moi je sais que Daniels est un bon karatéka alors qu'est ce qu'on attend pour le faire se battre ? Il lève une fois la jambe vers la fin et c'est tout. Et le combat final en pleine rue est assez bizarre puisqu'elle est déserte et que les rares passants n'ont pas l'air du tout intrigué par le contentieux en train de se régler. Plutôt que de les séparer, ce qui serait à leurs risques et périls, ou d'appeler les flics, ils ne font rien. Ils se contentent de regarder. Cette mollesse tue le film car le reste du temps Daniels enquête accompagné d'une jolie journaliste qui trouve tout du premier coup. Moi qui m'attendais à une péloche violente, fun, bourrine qui m'aurait donné ma dose d'action, ben j'attends toujours le réalisateur qui parviendra à exploiter enfin les qualités martiales de Gary Daniels.

Petite production d’action comme on en voit beaucoup et pour lesquelles on peut vite se lasser, Misfire n’est ni vraiment mauvais ni vraiment bon, mais il faut reconnaitre que c’est un film un peu mou pour le registre.
Le casting est emmené par un Gary Daniels qui n’est plus tout fringant, et cela se voit dans la qualité des quelques combats proposés qui ne sont guère mémorables (notamment l’affrontement majeur). Ses qualités de comédiens ne se sont d’ailleurs pas beaucoup améliorées, et heureusement pour lui il peut compter sur une Vannessa Vasquez pas forcément plus convaincante, mais clairement plus vive, plus expressive, et dont le charme n’est pas déplaisant non plus. Pour le reste le film nous réserve son habituel lot de trognes en tout genre, de sale type en costume, bref, la galerie sans surprise de toute bonne série B badass.
Le scénario est tout à fait ridicule. En fait il est minimaliste, c’est de l’arte povera ce film. Visiblement l’équipe du métrage n’en avait pas trop conscience et on du coup penser qu’ils pouvaient s’appuyer sur l’intrigue et offrir un peu moins d’action. Le souci c’est que l’intrigue n’est guère attrayante même si elle se laisse suivre, et l’action n’est surement pas assez présente pour les spectateurs habituels de ce genre de film. Bon, on se rattrapera un peu sur le second degré de Misfire qui est assez prégnant, sur quelques scènes musclées tout de même, et le rythme n’est pas si mal.
Visuellement c’est du commun, sans surprise particulière. Ni dans les décors, très classiques, ni dans la photographie qui n’a rien de très marquant, ni dans la réalisation, un peu fade, comme en témoigne la manière de filmer le combat final dans lequel le réalisateur ne se mouille pas vraiment. Là-dessus il faut ajouter un Gary Daniels qui n’a plus toute sa forme et une musique sans relief, et on obtient un Misfire mineur.
Misfire n’est pas en effet un franc ratage. L’humour qui s’en dégage, le fait qu’il ne se veuille pas trop sérieux, l’absence de vrais gros défauts, tout cela joue quand même pour faire de Misfire une série B sans intérêt particulier mais qui ne mérite pas forcément non plus le détour absolument. Je lui accorde 2 pour ma part.

« Misfire » est un film d’action américain datant de 2014 et réalisé par R. Ellis Frazier, à qui l’on doit également « Across the Line » (2010). Les acteurs principaux sont Gary Daniels, qu’on a pu voir dans « Expendables: Unité spéciale » (2010) et Vannessa Vasquez, qui fut à l’affiche de « Sorrow » (2014).

Gary Daniels revient dans ce thriller d’action du réalisateur R. Ellis Frazier. Cependant si vous êtes à la recherche d’un film bourré de scènes de combat, vous allez être déçu, car il y en a peu dans ce long-métrage. Gary Daniels est certainement dans l’âge de la sagesse de sa vie d’acteur. Son personnage de Cole est incroyablement intense et bien qu’il n’ait pas beaucoup de dialogue, il parle essentiellement avec ses yeux, avec son regard. On peut notamment en prendre conscience lorsque le personnage rend visite à son frère en prison. On sent qu’il va exploser de rage, mais en définitive, c’est la compassion qui prend le relais. Les dailogues sont dès lors, superficiels.

« Misfire » est un petit peu lent à démarrer dans sa première moitié, mais quand l’action se déclenche, on sent un aspect authentique et viscéral. Ces scènes sont relativement réalistes et il règne un véritable sentiment de menace durant ces scènes de fusillades. Il est intéressant de noter comment les badauds se redressent en arrière-plan des scènes d’action, comme interpellés par ce qui se passe près d’eux. Est-ce voulu ou est-ce des personnes assistant par hasard au tournage du film, mais cet aspect donne encore plus de réalisme à ces séquences.

On aurait souhaité voir Luis Gatica, qui interprète le chef du Cartel, Raul Montenegro, disposer de plus de temps à l’écran, tant son jeu d’acteur est intéressant. Vannessa Vasquez est époustouflante, superbe et incroyablement sympathique dans le personnage de Gracie. Elle réussit à être dure et aimable, ce qui n’est pas forcément simple à interpréter.

Les dernières vingt minutes proposent une sorte de bouquet finale, avec quelques scènes intéressantes de combat à mains nues couplées avec des fusillades. Le scénario n’apporte rien de particulièrement original, mais cela reste cohérent et fluide.

En conclusion, malgré un démarrage un tantinet trop lent, « Misfire » est un thriller d’action avec un Gary Daniels qui tient la route. Un film qui joue plutôt la carte du réalisme, sans faire appel aux effets spéciaux et sans cascades à la James Bond. Un film correct, qui se laisse regarder pour peu qu’on ne soit pas trop exigeant.

J'ai choisi ce film un peu par hasard, mais surtout par rapport à l'affiche en espérant voir beaucoup d'action et un film sans prise de tête, seulement, j'aurais dû regarder de plus près, car ce film est réalisé par Ellis Frazier qui nous avait déjà gratifié du très mauvais "Dead Drop" et malheureusement ce film est du même acabit. Le film s'ouvre sur une scène surréaliste, on dirait une parodie d'un film d'action des années 80 avec une poursuite entre deux hommes durant laquelle l'un des gars effectue une roulade pour éviter une cagette... tout ça a 2 à l'heure, les deux hommes vont ensuite réussir l'exploit de se louper alors qu'ils sont à un mètre l'un de l'autre. L'histoire est banale, mais ça encore lorsqu'il s'agit d'un DTV, je ne suis pas exigeant, le problème, c'est qu'on dirait que personne n'y croit, ni le réalisateur ni les acteurs eux-mêmes. C'est très lent, ça tourne en rond, il ne se passe rien, l'histoire est sans intérêt, il y a 2/3 scènes de gunfights par-ci par-là, mais rien d'extraordinaire. On n'est pas loin de la catastrophe en tout cas, il n'y a rien de bon à garder, c'est ennuyeux du début à la fin.