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Un visiteur
4,0
Publiée le 7 mai 2015
J'ai vraiment beaucoup rigolé avec ce film. C'est un peu potache, mais on passe un agréable moment. Ce n'est pas LE film, mais un film marrant. Clovis Cornillac est super spoiler: dans son rôle d'associable .
C'est frais, enlevé, mignon et drôle ! Clovis Cornillac et Lilou Fogli s'approprient les codes de la comédie romantique tout en les respectant. Les interprètes s'amusent et nous, spectateurs, en profitons pleinement. Mention spéciale pour la bande son, vraiment réussie !!!!! À voir !!!!!!!
je l'ai vu ce matin, j'ai bien aimé, j'ai ri, je me suis retrouvée dans chacun des personnages et je dis bravo à Clovis Cornillac, pour un premier film, c'est une belle réussite, qu'il continue comme ça.
Ce film est génial ! A la fois très drôle, romantique et émouvant ! La poésie nous surprend du début à la fin ! C'est un bijou de précision et de construction. Du Clovis Cornillac de luxe ! On en redemande ! A voir et à revoir !
Mercredi, Un peu beaucoup aveuglément sortira dans les salles obscures et le moins que l’on puisse dire c’est que le premier bijou de Clovis Cornillac en tant que réalisateur vaut le détour. Ces dernières années, je ne cesse de critiquer le cinéma français pour son manque d’originalité, son jeu d’acteur rarement au rendez-vous et son contenu inlassablement identique films après films. Pourtant il reste une lueur d’espoir et le natif de Lyon a su le prouver lors de l’avant-première d’hier soir.
Les années 2 000 ont été marquées par la croissance exponentielle des nouvelles technologies et ce film traite le sujet avec perfection. Désormais qui ose dire qu’il ne sort jamais sans son téléphone, ne possède aucun ordinateur ou poste de télévision chez lui ? Personne. Le monde a changé ; des sites comme Meetic, Attractive World ou E-darling ont pris une place importante dans la société. Désormais beaucoup de rencontres sont d’abord fictives avant d’être réelles. Les gens apprennent à se connaître, à s’aimer alors qu’ils ne font que communiquer via une « machine. »
Sous le ton de l’humour, Un peu beaucoup aveuglement raconte l’histoire de deux personnes qui vont vivre quelque chose d’inattendue. Le premier, interprété par Clovis Cornillac, est un fabriquant de jouet agoraphobe qui depuis sept ans essaye de créer un nouveau jeu de société loin des nouvelles technologies et ce qu’il considère comme un cancer de l’esprit. La seconde, magnifiquement bien jouée par Mélanie Bernier est une pianiste à la recherche d’une âme artistique après avoir été tyrannisée par son professeur pendant plusieurs années. Alors que cette dernière décide de prendre son envol en solitaire dans un nouvel appartement, une cloison très fine va lui jouer des tours.
Pour sa première réalisation, le rhodanien va mélanger plusieurs genres. Dans un premier temps on retrouve une grande dose d’humour avec cette guerre des nerfs très exagérée entre les deux personnages principaux. Dans la deuxième partie, on aperçoit plus de douceur, plus de romantisme malgré l’absurdité au premier abord de ce qui arrive. Pour un premier essai dans ce nouveau métier Clovis Cornillac a su associer sa passion du théâtre à celle du cinéma. La plupart des scènes se passent dans un seul lieu et offrent quelque chose de dramaturge au produit final. Les acteurs ne sont pas nombreux puisqu’on en voit régulièrement que cinq, mais sont, mis-à-part une scène ou deux, extrêmement performants. Mélanie Bernier qu’on a véritablement découvert dans Les Gamins ou Au bonheur des Ogres en 2013 est sûrement au sommet de son jeu d’actrice. A 30 ans, la française mériterait largement plus de rôles au cinéma au vu de son talent incontestable.
Je ne pense pas que ce film deviendra un chef d’œuvre du cinéma français comme le sont les Bronzés, Le Dîner de cons ou Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, mais si vous souhaitez passer un bon moment en famille, avec des amis ou avec votre dulcinée, cette première création et on espère pas la dernière de Clovis Cornillac sera répondre à vos attentes.
Ce film est une réussite car il est tout à la fois pétillant et frais, romantique et drôle, d’une originalité qui invite à la réflexion comme ne le suggère pas de prime abord son allure potache. Les personnages sont attachants, tout aussi sympathiques que ceux qui les interprètent. La musique (classique) va jouer un rôle important dans ce film car c’est elle qui va être le terrain d’entente des deux ennemis, c’est elle qui va les rapprocher. Un solitaire, véritable misanthrope qui ne supporte pas grand monde, spoiler: (quand il sort dans la rue il a envie de distribuer des claques !) à l’exception d’un ami de longue date, voit s’installer dans l’appartement jouxtant le sien une pianiste ne vivant que pour son art, jeune femme timide et solitaire elle aussi. Pour lui c’est la cata ! Il va s’évertuer dès le départ à la faire fuir, à l’aide de procédés très jubilatoires, spoiler: (l’appartement semble hanté !) car aucun arrangement ne lui paraît possible vu que même s’ils font cloison commune, rien ne dit qu’ils soient dans le même immeuble, dans le même quartier, ni même dans le même arrondissement ! S’ensuit une guérilla haute en couleurs entre les deux protagonistes. La situation évoluera par la suite sur un terrain d’entente commun, la musique, et débutera alors une histoire d’amour d’un nouveau genre, vraiment pas banale. Mais une telle relation est-elle possible sur le long terme ?
Frais, rigolo, donne le sourire. Avant-première très sympa en compagnie du réalisateur/acteur et des deux actrices principales. Je le recommande pour passer un bon moment, penser à autre chose.
Juste trop bien ! Ce film a rechargé mes batteries, m'a redonné le sourire et même fait rire ! Mélanie Bernier est enfin au devant de la scène et obtient un rôle qui dévoile son talent ! J'ai également pu découvrir l'univers de Clovis Cornillac décalé touchant et avec un humour juste, fin et bien dosé :) Une comédie française qui relève enfin le niveau depuis bien longtemps !!
Un peu, beaucoup, aveuglement apporte au cinéma ce que l'art contemporain apporte à la peinture : un peu de fraîcheur, quelques idées recyclées, et définitivement une empreinte peu profonde sur cet art, malgré une maîtrise tristement éraillé. L'idée est originale, quoi que rappelant le chef d'oeuvre Her - sur le développement d'un affect d'un quadragénaire routinier pour une voix féminine électronique -. Mais la sensibilité artistique de Spike Jonze met précisément en exergue la légèreté de ce premier film de Clovis Cornillac, que l'on se laisse presque poliment regarder jusqu'à la fin. On en retiendra surtout la candeur fragile voire ingénue de l'actrice principale qui voue un charme à cette amourette parisienne des temps modernes. Un peu, beaucoup, aveuglement a le mérite de refleurir l'idée que notre regard fait bruit à notre jugement, que nous n'entendons réellement ce que nous ne voyons pas. Et c'est ironiquement la tragédie de ce film, dont chaque plan est travaillé, la lumière et le son soignés, mais nous ne percevons pas ces attentions, enveloppées par une apparence de banalité.
Un film tout de même sensible, une équipe d'acteurs méritants, mais un résultat qui nous laisse sur notre fin dû aux talents des acteurs.
Avant-première à Bordeaux ce soir d' "Un peu, beaucoup ...aveuglément". Très attachant 1er film, drôle, poétique, raffiné, tendre... et si joliment filmé !! Scénario original, réalisation soignée, casting très réussi. Un bel "objet" de cinéma, qui a, c'est une évidence, été fait avec un vrai amour, sincère, humble et respectueux du 7ème art. Bravo M'sieur Cornillac !!
« On se voit mieux, sans se voir ! » Un peu, beaucoup, aveuglément est une comédie française rafraîchissante qui fait un bien fou. En effet, cette comédie romantique se démarque des autres tout en restant sincère et drôle. Déjà, le concept est original : d'un coté de la cloison, un créateur de casse-têtes et de l'autre une jeune pianiste. Ils vont se créer une cohabitation forcée, sonore et aveugle. Comme une sorte de cache-cache en forme de jeu. Chacun de leur côté, sans se voir, sans échanger leurs prénoms, mais en se parlant à travers ce mur. Le réalisateur respecte les codes du genre avec un humour fin, bien placé au bon moment dans certaines situations. Il fait mouche ! Des dialogues malins, donc. Un casting vraiment sympathique avec l'acteur et maintenant devenu réalisateur, Clovis Cornillac qui est très investi dans son rôle. Accompagné de la séduisante Mélanie Bernier, un charme fou. Elle fait preuve d'un sacré tempérament comique avec ses gestes et son regard. Un tandem qui s'avère efficace et révélateur. Philippe Duquesne, l'ami de Machin (C. Cornillac) est attachant et souvent amusant. Egalement, la charmante Lilou Fogli qui est à son tour, crédible. Cette dernière est même la femme du réalisateur. Les autres personnages dans le récit sont intéressants. spoiler: Notons, le caméo de Manu Payet, irrésistible en faisant le caissier de chez Picard. La mise en scène est élégante avec un rythme qui se suit convenablement. Ce huit-clos est parfaitement maîtrisé. Une bande sonore énergique et très réjouissante dans les oreilles. De plus, la photographie est soignée et l'atmosphère est joyeuse. Evidemment, on trouve quelques petits défauts envers cette comédie sentimentale mais c'est enlevée, plaisant et agréable à regarder. Idéal pour passer un bon moment de détente (surtout si on a des examens à venir...). Et, n'oublions pas que c'est le tout premier long-métrage de Clovis Cornillac. Pari réussit !