Derniers Avis : Un peu, beaucoup, aveuglément - Page 26

Des comédies romantiques, il en sort régulièrement, la plupart sont sympathiques mais très vite oubliées, mais certaines sortent du lot: Ici c'est clairement le cas! Le scénario est assez original, pas incroyable, mais c'est surtout le duo d'acteur qui fait clairement mouche. Pourtant pas forcement fan de Clovis Cornillac, ici il est juste, très touchant, tout autant que Mélanie Bernier, qui pour nous est révélée avec ce rôle, elle est adorable. Lilou Fogli et Philippe Duquesne finissent le quatuor de très bonne façon pour nous offrir un moment de grande tendresse et d'humour. En résumé, un coup de coeur pour nous, un film très agréable à voir!

Bon moment passé avec ces comédiens pleins de fraîcheur, de charme et de justesse (y compris les seconds rôles). Le film n'est pas d'une grande originalité mais les dialogues sont savoureux.

J'ai adoré ce film,les acteurs jouent super bien,c'est drôle,vraiment un très très beau moment !! Bravo !!

Quelle charmante bonne surprise que le premier film de Clovis Cornillac en tant que réalisateur ! Même si le pitch paraît un peu tiré par les cheveux, on est surpris de la vitesse à laquelle on adhère à cette histoire d’amour improbable entre deux voisins qui ne communiquent que par la voix et qui ne connaissent même pas leurs prénoms. Ce qui fonctionne d’abord avec « Un peu, beaucoup, aveuglément » (le titre n’est peut-être pas génial, j’en conviens, comme l’affiche d’ailleurs…), c’est la qualité du casting, Clovis Cornillac en tête. J’aime beaucoup cet acteur depuis longtemps et je suis contente de le voir incarner un type bourru (çà, il sait faire !) mais quand on gratte un temps, hyper romantique et fleur bleue, c’est assez irrésistible un gros ours mal léché romantique ! Mélanie Bernier, de son côté, apporte un note craquante et incarne avec enthousiasme une jeune fille timide, presque asexuée, qui ne révèle sa folie et sa sensualité que quand elle est à son piano. Les deux seconds rôles sont excellents aussi Lilou Fogli en sœur délurée (et pas asexuée du tout, elle pour le coup !) et Benoit Duquesne en copain un peu relou mais plein de bonnes intentions. En fait, à l’image du personnage d’Artus, le film de Clovis Cornillac est plein à ras bord de bonnes intentions : pas de cynisme, pas de mauvais esprit, rien que des jolies choses, des sentiments simples et sincères. On peut trouver çà mièvre, et surement que certains vont le lui reprocher, mais pas moi. Je trouve que, de temps en temps, çà fait du bien de voir un film positif qui ne montre à l’écran que des belles choses simples. Cornillac est un réalisateur débutant, ce n’est pas un virtuose de la caméra, il n’y a pas de prouesses techniques à mettre à son actif sur ce film, même si je souligne quand même un joli générique de fin, plein de poésie. Mais son scénario fonctionne, le film est court (1h30) et on ne s’y ennuie pas, il n’y a pas de digressions superflues, de scènes qui trainent en longueur. C’est rythmé, c’est souvent drôle, parfois même très drôle. Il y a dans « Un peu, beaucoup, aveuglément » des scènes joliment surréalistes, comme un diner à 4 séparé par une cloison, un truc jamais vu au cinéma ! On y croit, on les trouve adorables, parfaits l’un pour l’autre, on a envie que çà marche et… bonheur : çà finit bien ! Alors oui, je sais ce que vous pensez : c’est cousu de fil blanc et un peu téléphoné quand même. Effectivement, la trame du film est assez classique pour une comédie romantique : affrontement au départ, puis on s’apprivoise, puis on roucoule, et puis arrive la dispute et paf : réconciliation ! Cornillac fait ses gammes comme sa pianiste à l’écran mais son postulat de départ (la cloison) rends l’histoire malgré tout suffisamment originale et décalée pour que l’on lui pardonne toutes les petites maladresses d’un scénario un tout petit peu faible sur la fin. Les scènes finales, avec le fameux concours de piano, on les a vu arriver de bien loin et elles font penser à plein d’autres scènes finales dans des films du même genre (« L’Etudiante », « Love Actualy »…) mais personnellement, je suis tentée d’être indulgente car si toutes les histoires d’amour au cinéma se ressemblent un peu, c’est que toutes les histoires d’amour dans la vie se ressemble aussi peut-être un peu !

Quelle belle surprise! Je conseille ce film à tous les amoureux de l'amour, qui attendent d'une comédie romantique de l'audace et de la créativité. "Un peu, beaucoup, aveuglément", c'est une idylle touchante et gracieuse entre deux locataires qu'une simple cloison sépare, et qui vont par ce fait apprendre à se connaitre et s'épanouir dans cette atypique relation platonique, uniquement rassasiée par le son de la voix de l'autre (machin et machine). Étonnant car cela ne colle pas du tout à l'image que s'est façonné malgré lui Clovis Cornillac au fil de sa carrière d'acteur (le gars hirsute pas forcément sympa ni futé). Donc oui n’ayons pas peur de le dire, pour une première réalisation, il s'en sort plutôt bien. Il faut dire que même derrière la caméra, c'est une affaire de couple : le scénario a été co-écrit d'après une idée originale de sa talentueuse épouse Lilou Fogli, qui joue d'ailleurs le rôle de la sœur de machine. Je leur pardonne donc les moments gênants qui auraient pu être très pénalisant si je n'avais pas été enchanté par l'ensemble. spoiler: le lâché de cheveux orgasmique pendant la leçon de piano, la sœur qui donne rendez-vous à son amant dans l'appartement de sa frangine tout en étant au courant de la situation, et donc que son "beau-frère" va tout entendre (stupide non?)...
Mélanie Bernier est une plaisante découverte, mais le trait de candeur forcé surtout dans sa façon de parler peut être un peu agaçant par moment. Ce film soulève quand même avec bonhommie l'espoir qu'ont les relations amoureuses de survivre à l'intérieur d'une société individualiste en perte des valeurs fondamentales, dont les sujets sont de plus en plus tourné vers l'écran (de portable en l’occurrence) au détriment de l'autre. Même si tout ça n'a rien d'un scoop on ne peut qu'encourager la démarche sincère et chargée d'émotions positives.

Pour son premier film en tant que réalisateur qui sera ici aussi bien derrière que devant la caméra, il nous signe une belle comédie sentimentale sympathique avec de bonnes idées et surtout un concept original très bon.
Il raconte l'histoire d'un inventeur de casse-têtes investi, solitaire, maniaque et qui ne peut travailler et se concentrer que dans le silence et devra faire cohabitation avec une jeune femme pianiste accomplie qui ne peut vivre sans musique tous les deux séparés par une cloison mal isolé avec une très mauvaise acoustique entre leurs deux appartements.
Le film est relativement bon, frais, plaisant à suivre avec son concept original qui ici emporte le tout car jamais vu ailleurs. Cependant pour moi le plaisir n'est pas total, car il y avait matière à faire plus, notamment dans l'humour qui nous en donne mais pas suffisamment. Assez d'humour quand même pour rigoler et passer un bon moment. Il reste parfois donc simpliste mais qui fonctionne et manque d'aller plus loin dans l'exploitation de son idée scénaristique originale avec parfois un léger manque de rythme. Deux scènes sont pour moi un peu poussives dont l'une en début de métrage, et l'autre en milieu avec un sur-jeu d'acteur. Le film possède tout de même une certaine âme avec un panel de ressentis et de sentiments grâce à une belle présentation des personnages et aux jeux très bons des acteurs. Pour une première réalisation, c'est du beau boulot car elle est vraiment bien dirigée avec de beaux plans et l'on ne peut pas reprocher grand-chose sur le plan technique car c'est assez soigné. Côté musique c'est relativement bon, surtout ponctué de morceaux de musiques classiques avec les morceaux de piano mais aussi d'autres titres de musiques de divers genres dissimulés au sein du métrage. Le casting est bon, composé de Clovis Cornillac excellent et drôle, la jolie Mélanie Bernier excellente, la jolie Lilou Fogli excellente également dont c'est l'idée originale du scénario, Philippe Duquesne bon et drôle mais avec une scène de sur-jeu comme précédemment cité, Manu Payet dans un petit rôle vraiment bon et drôle également.
Sans que le métrage soit parfait, le travail de Clovis Cornillac en tant qu'acteur et réalisateur est bon en nous offrant un film plaisant, drôle et attachant.
Ma note : 7/10 !!

Une bonne comédie française avec un scénario original. Léger, rafraîchissant. Les deux acteurs principaux jouent juste et nous emmènent avec eux. Je regrette cependant la présence de la femme blonde, grossière, qui donne une mauvaise image de la femme et qui n'apporte tout simplement rien au film. Je regrette aussi les clichés sur les adolescents dans leur manière de se comporter. Mais plaisant tout de même, j'ai passé un très bon moment !

Nullissime. Comment Clovis Cornillac aurait pu réalisé ce film ? Il n'y a rien dans ce film,a part quelques blagues. Le scenario est nul,sans intérêt. P. DUQUESNE sauve un peu le film.

Un réel talent de réalisateur pour un premier film. L'idée est géniale, les plans et les acteurs sont super, les dialogues sont très drôles.
On rigole de A à Z sans s'ennuyer une seconde. Surpris positivement par Cornillac !

J'ai beaucoup rit ( toute la salle d'ailleurs).
C'est mené d'un rythme haletant.
De tres bons acteurs

Une belle surprise ! J'ai ri du début à la fin, avec des gros fou-rires par moment. Le concept est original, l'histoire qui s'en suit un peu plus classique mais léger. Ce qui n'empêche pas de passer un bon moment.
Et très belle surprise avec les jeux d'acteurs, notamment le meilleur pote qui jouait aussi dans les chtis !
Je recommande à 200% si vous voulez passer un bon moment en couple ou en famille.

Épatant ! La scène du diner excise! Très bonne comédie romantique qui n'est pas dans le trop rire ou trop gnangnan :)

Belle surprise! Pour une fois, je suis contente de voir que la promo par le réal et certains médias n'étaient pas erronées. Il y a du vrai cinéma dans ce film, de belles références, un style flagrant, bcp de poésie, une certaine naïveté mais qui lui donne plus de charme qu'un aspect énervant. Bravo Mr Corvillac, vous démontrez une grande sensibilité et un bel amour du cinéma et vous y jouez divinement bien. J'ai pu mettre du temps à rentrer dans les personnages mais tous les codes de la romcom sont respectés tout en étant originaux. Les acteurs sont vraiment bien, avec des dialogues assez fins, drôles, piquants et émouvants. Mention aux 2 seconds rôles (la soeur et le meilleur pote) : ils apportent réellement bcp à l'intrigue et on attend même leurs scènes. Le couple fonctionne terriblement (alors qu'ils ne se voient pas!). Mélanie Bernier a enfin un rôle à sa mesure. Elle est rafraichissante et vraie. On peut aussi applaudir la lumière, le jeu des couleurs, le son aussi est vraiment travaillé, il y a aussi des idées de caméra, une grande fluidité dans un cadre assez stricte de 2 appartements. Pas simple au départ! Voilà donc un moment simple, sympathique et rafraichissant. Pas plus, pas moins. Ne pas chercher compliqué. A savourer comme c'est, tout simplement! Du bon cinoche français, fait avec respect et amour.

Un film, une petite merveille de scenario, qui a un peu nouveautés cela fait enfin du bien dans les films.. tourner les manèges.. un peu surjoue... des fois mais bon délire

"Un peu, beaucoup, aveuglément" partait d'un concept pour le moins original qui sur le papier était tentant, mais se révèle finalement terriblement, assurément décevant !
Si une chose retient mon attention dans ce double huis-clos façon théâtre (très en vogue actuellement !), c'est justement cette vision de deux appartements en coupe, dont la cloison reste la partie capitale, cette séparation toute légère qu'elle est, mais présente et indispensable à la manière d'une petite maison de poupée ou d'une maquette...
À partir de cela, il y avait du bon à exploiter pourtant, des trouvailles à mettre en place pour aller vers le loufoque, les situations absurdes mais le réalisateur a préféré tout miser sur une histoire somme toute commune et surtout très répétitive pendant trop longtemps, lorsque nos deux voisins font tout pour importuner l'autre de manière archi caricaturale, avec des stéréotypes de personnages, entre l'ours mal léché et la jeune femme un peu coincée, Clovis Cornillac ou Mélanie Bernier poussant leur composition dans des limites malvenues jusqu'à en faire beaucoup trop !
On devine la suite à 100 kilomètres à la ronde bien sûr, d'autant plus que chaque personnage cabotine de plus en plus dans les expressions et son jeu outrancier...
Quelques moments auraient pu sortir du lot, comme ce dîner de chaque côté de la cloison en présence de quatre convives, ou ce va et vient de mobilier dans chaque appartement...
Et à partir de cette situation, je me suis mis alors à imaginer un tas de petits instants où, avec des procédés ingénieux issus du bricolage, comme lors d'un zoom arrière, l'immeuble aurait été filmé en miniature et de la même manière que pendant ce fameux repas.
C'est à dire en coupe, en mettant en scène les rituels de la journée que le spectateur aurait eu à observer, tout comme une petite fille qui joue avec ses poupées dans leur maison en modèle réduit !
Ceci un peu comme un fil conducteur imagé et lié à l'enfance qui aurait apporté sa touche de magie, de poésie et d'insouciance...
Au lieu de mes plans sur la comète, je me suis ainsi senti frustré de devoir assister finalement à une comédie inaboutie où le trait est forcé au maximum avec des ficelles énormes !
L'émotion se fait donc attendre, l'humour fait un flop énorme et la salle est de ce fait restée étonnamment la plus silencieuse possible pendant toute la séance.
Dommage d'en arriver là comme si rien ne nous touchait, pas même cette pianiste qui enfin amoureuse et offerte à la vie, aurait dû nous remuer pendant son audition, et on ne peut s'empêcher de penser à celle autrement plus poignante et intense, lors de la finale de "La famille bélier" où on avait tous les larmes aux yeux...
Il nous manque une chose essentielle dans cette comédie, celle d'être touché au plus juste, au plus profond pour en sortir comblé !