Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Sébastien D
105 abonnés
544 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 13 juin 2015
Ce film a plusieurs points positifs indéniable: c'est frais, original, y a du charme, on a même des seconds rôles absolument géniaux. Mais ça manque d'humour. Je n'ai ri qu'à la scène du diner a 4. L'actrice principale m'a énervé à plusieurs reprises aussi, sa voix est insupportable. La fin est attendue mais la façon dont elle est faite arrive à nous surprendre et à nous charmer une dernière fois. A voir, une fois.
Bon film, comédie romantique sans glisser dans le mièvre, le temps passe vite, on s'attache aux personnages : la première partie est hilarante sur la cohabitation de ces 2 locataires qui ne reculent devant rien pour se pourrir la vie mutuellement. La deuxième partie est originale et bien jouer.
Assurément, Clovis Cornillac fait son entrer dans la réalisation par la grande porte. Un peu, beaucoup, aveuglément, on sera prêt à le suivre dans ses futurs projets. Il vient de nous offrir une belle romance flirtant entre sensibilité à fleur de peau et sensualité à fleur de notes.
Machin (Clovis Cornillac) vit seul, seulement visité par son meilleur ami Artus (Philippe Duquesne, l’un des créateurs de Les Deschiens). Créateur de jeu de société, il travaille depuis sept ans sur la conception d’un casse-tête très compliqué. L’appartement attenant est lié au sien par un mur très fin et l’on entend tout. Pour préserver sa tranquillité, il fait peur à ses nouveaux voisins pour les faire fuir. Mais la dernière arrivée, Machine (Mélanie Bernier) ne se laisse pas abattre.
Littéralement habité par Chopin d’une part et part Serge Lama d’une part, un peu, beaucoup, aveuglément convoque ces génies de la musique comme autant de muses pouvant inspirer l’amour. Bougre, renfermé sur lui-même, Machin est hostile à toute relation humaine. Il n’accepte que son meilleur ami. Aussi, lorsque Machine l’empêche de se concentrer, en premier lieu, il craque et devient véritablement exécrable. S’ensuit une joute hilarante où l’un et l’autre des protagonistes rivalise d’ingéniosité pour avoir le dernier mot. Cornillac cristallise ici le pire que l’on ai tous pu vivre avec nos voisins et c’est sûrement pour cela que ça fonctionne si bien. Idée déjà exploitée, Cornillac affuble ses deux protagonistes principaux d’amis légèrement décalés, ce qui agit comme un révélateur à travers un miroir déformé. Artus est négligé tandis Machin est maniaque. Machine est timide alors que sa sœur Charlotte (Lilou Fogli) est libertine. Pourtant, les deux bidules cachent bien leur jeu. La relation qu’ils vont voir naître est plus folle qu’Artus et Charlotte réunit.
On parle souvent de comédie romantique, pourtant la comédie franche prête rarement à une romance de qualité. C’est en cela que nous préférons que la poésie prenne parfois le pas sur les sketchs. Ce que Cornillac a amplement privilégié.Il cultive un agréable mélange entre romantisme idéalisé et métaphore de l’amour 2.0. Les deux voisins se retrouvent derrière une cloison, se parlent et développent des sentiments amoureux sans se voir. Ils pourraient être derrière un écran. Pendant un temps, le charme agit. C’est surtout l’intermédiaire de la musique classique qui leur permet de se lier. Cornillac a ici la très belle idée de faire le lien entre musicalité et sensualité. Encouragée par Machin, Machine se laisse transporter par le son de piano. Elle n’a jamais joué aussi bien que lorsque son être entier fait corps avec la musique. C’est paradoxal, Machin qui range son appartement au centimètre prêt renoue avec la spontanéité lorsqu’il écoute Machine jouer. Machin et Machine s’offre une relation onirique qui sied très bien à une représentation cinématographique et permet, grâce au procédé astucieux de la cloison, de sublimer la mise en scène.
Si Un peu, beaucoup, aveuglément ne fait pas pour autant l’apologie de l’amour platonique, c’est néanmoins une belle invitation à réapprendre la découverte patiente de l’autre . Une proposition que l’on ne peut qu’apprécier à l’heure où l’on nous assène tant de comédie tristement libidineuses. Cornillac se révèle, derrière la caméra, idéaliste, sensible et passionné.
Retrouvez nos autres critiques sur Une Graine dans un Pot :
Une histoire unique entre deux voisins qui apprennent à se connaître alors que ça à si mal débuté. J'aime les comédies françaises et celle-là ne m'as pas déçue ! :)
Excellent film. J’ai adoré ce film de Clovis Cornillac et avec Clovis Cornillac. Les acteurs et actrices sont géniaux dans l’ensemble. Un prix spécial pour Mélanie Bernier, qui est très charmante et jolie et joue merveilleusement très bien. Une sympathique comédie, originale, drôle et sentimentale à la fois ! Le scénario est juste parfait: au-delà de l'originalité, cette transition entre querelles de voisins, puis l'expérience plutôt insolite, jusqu'à la véritable histoire d'amour entre Machin et Machine, quel bonheur ce film ! Un film à voir... aveuglément !
Pour sa première réalisation, Clovis Cornillac décide de mettre en scène une idée originale de sa femme, Lilou Fogli, également à l’affiche du film, qui n’est autre qu’une comédie romantique pour le moins originale. En effet, c’est l’histoire d’une rencontre pas si ordinaire que ça entre elle, fille coincée et pianiste, et lui, inventeur de casse-têtes. Ils vont devoir cohabiter ensemble mais sans se voir à cause d’une cloison absolument pas isolée.
Une idée de comédie romantique vraiment originale qui démarre pourtant assez mal, le réalisateur abusant quelque peu des effets comiques dignes des comédies américaines pas si drôles que cela. Mais passé ces pitreries abusives, le film se met vraiment en place et passe par une présentation des personnages sympathiques dont on s’attache très rapidement. Le scénario s’attarde en premier sur le personnage de Clovis Cornillac, inventeur farfelu et associable. Mais on s’éprend de tendresse pour la jolie Mélanie Bernier qui trouve ici son premier rôle principal et qui y est tout simplement impeccable. Les seconds rôles ne sont pas très aboutis et les acteurs ne sont sont pas très convaincants, à commencer par celui de Lilou Fogli au jeu assez pitoyable mais on s’attache plus à l’attendrissant Philippe Duquesne. Évidemment, le scénario est assez prévisible mais apporte une touche de fraicheur bienvenue qui fait un bien fou dans cette comédie romantique qui se démarque un peu des autres.
Un Peu, Beaucoup, Aveuglément est donc une comédie romantique très sympathique, avec une réalisation et un scénario assez simples mais avec un atout majeur et de charme en premier rôle qui n’est autre que Mélanie Bernier.
Un petit film français sans prétention, je ne comprend pas trop l'engouement autour de ce film mais ça reste assez mignon, il y a quelques relique drôle mais ça reste " modeste"
Moyen-bof.... un peu longuet, parfois "plat", manque de rythme, parfois "too much", parfois non crédible... manque parfois de délicatesse et de subtilité.... lui est lourd, ça devient lassant et antipathique....