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Un visiteur
4,5
Publiée le 5 mai 2018
Un film très puissant, à la fois dans le registre du film de genre et dans celui, beaucoup plus casse-gueule, du méta-film, qui réfléchit au pouvoir et aux mystères de l'image. J'ai été très impressionné par ce premier long-métrage, à la fois ambitieux et modeste. Une des très belles promesses de la nouvelle génération du cinéma français.
Un film très bien réalisé, très bien joué, très bien filmé, avec un fort réalisme et une tension dramatique très bien gérée ... mais qui nous laisse sur sa fin. Pour la comprendre, il faut accéder aux explications des initiés ou du réalisateur. Un traitement plus abstrait dès le début, dans le style T.Malik, aurait rendu la fin plus accessible et acceptable.
Alors certes le thème de ce film est fort, l'immersion dans cette guerre d'Afghanistan est totale et extrêmement réaliste et le scénario est dans un premier temps très accrocheur et intrigant mais j'ai été très déçu dans l'ensemble. Le côté fantastique m'a déplu, on tourne vite en rond et on sent bien que cela ne va mener à rien de concret et c'est bien dommage car la psychologie des soldats était très intéressante et troublante et la violence des situations valaient le détour. Au final on ressort déçu par tant de flou et on ne ressent même plus ni l'angoisse ni la peur !! Un raté !
Aie ! j'ai pas accroché (peut-être pas avec tous mes chakras d'ouverts ?). Film minimaliste, des symboles particulièrement bien cachés (à vous lire) , des interprétations moyennes et un scénario d'une lenteur assourdissante ! Bref, ne me laissera pas un souvenir inoubliable ! 1/5 !!!
Début prometteur mais film ennuyeux sans grand intérêt. A cela s'ajoute le fait que le réalisateur n'a sans doute jamais cotoyé un militaire français. Un capitaine, on l'appelle "mon capitaine", et on ne l'engueule pas comme un copain. Si on sort avec ses armes pour rechercher un camarade disparu, on porte son casque lourd, on respecte des protocoles d'évolution sur le terrain qu'on apprend dans les formations de combat. Le treillis de combat est un uniforme. Même si il est dégueulasse parce qu'on est sur le terrain, un militaire engagé ne le portera pas débraillé. Si des hommes disparaissent, l'officier va commencer par rendre compte par radio et demander la marche à suivre. A moins d'être isolé dans ses communications, il ne prendra pas une décision seul dans son coin. Un militaire, capitaine qui plus est, ça a le sens de la discipline et de la responsabilité ! Bref, en plus d'être ennuyeux, on n'y croit pas beaucoup.
Jamais de ma vie je n'aurais pensé assister à un film de guerre fantastique français d'autant plus que le film est très bon. D'abord intrigué, j'ai été rapidement séduit par l'ambiance du film et le climat de tension qu'il impose d'entrée. L'idée d'utiliser le fantastique pour traiter psychologiques de la guerre est une idée vraiment passionnante. En plus de proposer un tableau réaliste du quotidien des soldats français en Afghanistan, le film traite de la paranoïa et de la détérioration du moral des troupes françaises. Les acteurs s'en sortent tous très bien avec en tête Jérémie Renier, qui en plus d’être charismatique, parvient à rendre son personnage attachant. Le film a du mal à maintenir sa tension jusqu'au bout et s’essouffle dans la dernière ligne droite mais demeure néanmoins convaincant. "Ni le ciel ne la terre" se révèle être au final une agréable surprise, un film audacieux qui allie suspense et émotion, dont on ne peut que saluer et encourager la démarche.
Les raves parties semblent avoir atomisé les personnages de ce récit, jusqu'à leur transfiguration en l'état de nuisibles paranoïaques. La religion soufi apposée tel un obstacle cadencé oblitère tout mysticisme au profit d'une échappatoire anarchique mais ascendante. Le sous-sol matérialise cet antagonisme : le vide semble statuer l'inexorable abandon du fondement métaphysique de leur mission. La responsabilité du capitaine condense ses velléités chaotiques mais les condamne à la radicalité. Le mysticisme recherché n'affirme en rien la revendication politique des auteurs, à savoir une critique de l'OTAN et du comportement des soldats vis-à-vis des populations. La modalité protestaire du récit nous conforte dans l'idée que le réalisateur se compromet faiblement au sein d'une esthétique artificiellement contemporaine, à tendance théorétique.
Il y a clairement un excellent travail sur l'ambiance, l'histoire et les personnages principaux. Ni le Ciel, ni la Terre est ce genre de film qui vous tenaille jusqu'au dénouement dans l'attente d'une réponse... qui ne viendra pas. Beaucoup de sous-entendus, un aspect religieux qui ne plaira pas à tous...En bref, un film qui divise mais un metteur en scène prometteur pour les années à venir.
Un film de guerre captivant qui prend un parti pris du récit fantastique pour parler des traumatismes de la guerre et du choc des cultures entre population locale et armées censées les protéger mais parfois menacées.
Ni bon ni mauvais, mais parfaitement ennuyeux, malgré un démarrage étrange et mystérieux. Film métaphorique et surtout casse-gueule, c'est de toute façon un moment de perdu. Bien sûr c'est un pari audacieux, mais en tant que spectateur, j'ai quand même regretté.
Aucune accroche pour ma part. Pourtant j'adore les films traitant sur l'Afghanistan mais je trouve l'ensemble plat du début à la fin. Personnellement j'aurais préféré plus de conflit dans leur recherche des militaires disparus.
Clément Cogitore (réalisateur relativement méconnu) nous sert un film sérieux qui se prend (trop) au sérieux.. Oscillant entre plusieurs genres, le film ne choisit pas quel thème abordé et l'on passe de la "guerre" au fantastique sans s'en rendre compte. Jamais totalement immergé dans cette histoire, le sort de ces soldats nous importe peu.. La faute à une mise en place trop théâtrale, les acteurs semblent perpétuellement réciter leur texte sans en être vraiment convaincus. N'en jetons plus car certains aspects sont intéressants mais malheureusement laissés de côté comme la nécessité d'un interprète sur un lieu de combat, la vie de celles qui restent au pays pendant que leur conjoint est au front ou encore l'obéissance aveugle d'un système hiérarchique militaire, sujets à peine effleurés mais après tout le propos n'en était pas là.
« Ni le ciel ni la terre » est un film de guerre, étrangement teinté de fantastique et bourré de bonnes idées mais qui ne parvient jamais à les transposer à l'écran avec efficacité. Pourtant, le jeune réalisateur Français Clément Cogitore travaille avec application et sa technique est propre et soignée. Les premières minutes sont d'ailleurs vraiment séduisantes et les disparitions de soldats Français, isolés au cœur des montagnes Afghanes, installent un climat d'inquiétude plein de promesses. Les acteurs sont convaincants et se donnent beaucoup de mal pour donner du corps à l'ensemble. Malheureusement le manque total d'action et de rythme flanque tout ce fragile édifice par terre. Il ne se passe rien pendant des dizaines de minutes et on s’ennuie comme jamais. Il ne surnage au final qu'une vague tension, très insuffisante pour garder le film à flot. Dommage, car je pense vraiment qu'il y avait matière à faire quelque chose de nouveau et de surprenant. On passe à côté mais de peu, il faut persister !
Un film de guerre vraiment intrigant contant l'histoire de soldats français postés en Afghanistan et dont certains disparaissent comme volatilisés, tout comme certains villageois alentours. D'où vient réellement la menace ? Après un début prometteur, le métrage s'enlise dans un mysticisme confus et quelques longueurs viennent plomber l'ensemble. Ce qui est dommageable car cette production hexagonale proposait, pour une fois, quelque chose d'un peu différent avec ce mélange des genres (drame, guerre, fantastique, documentaire), mais cette diversification ne fonctionne pas du tout car le film donne sans cesse l'impression de chercher sa voie. Reste toutefois un Jérémie Rénier, toujours aussi impeccable.
Ca commence assez fort. En quelques séquences, Cogitore nous fait comprendre le fossé qui sépare cette section de soldats français de la population afghane et l'absurdité de leur présence dans ce pays aride qui a broyé et rejeté tous les envahisseurs depuis des siècles. Malheureusement, son film se répète un peu, comporte des longueurs et surtout la fin vaguement métaphysique et fantastique, mais surtout incompréhensible, vient tout gâcher. Dommage.