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    Le Dos Rouge
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Dos Rouge" et de son tournage !

    Genèse du projet

    L'idée de ce film est née après qu'Antoine Barraud ait pu lire une étude selon laquelle, "la durée moyenne passée par chaque visiteur de musée ou d’exposition devant un tableau était de quinze à vingt secondes environ". Il a donc jugé nécessaire de prendre le temps de filmer des toiles devant cette démocratisation de l'impatience du spectateur. Par ailleurs, son envie de filmer un réalisateur, notamment Bertrand Bonello, et de recueillir sa parole sur la peinture, lui a également été d'une grande inspiration pour créer ce film.

    Un long tournage

    Le tournage s'est étalé sur plusieurs périodes distinctes pour une durée totale de trois ans. Ce qui a apporté, selon Antoine Barraud, du romanesque et de la légèreté au projet. De plus, cela a permis au réalisateur de tourner, entre temps, Les Gouffres tandis que Bertrand Bonello, de son côté, a eu le temps de réaliser L'Apollonide et Saint Laurent.

    Un premier "Premier Rôle"

    Bertrand Bonello est avant tout connu pour ses talents de metteur en scène et de compositeur. Et même s'il lui est arrivé d'être crédité de quelques performances devant les caméras, dans des rôles plutôt secondaires comme celui d'un journaliste de Libération dans son propre film Saint Laurent, c'est ici qu'il obtient son premier grand rôle.

    Un projet en mutation

    Le film était initialement conçu comme un documentaire selon le metteur en scène qui a déclaré avoir opté pour une fiction "au moment de la rencontre avec Bertrand Bonello". Ce dernier devait, dans un premier temps, interpréter son propre personnage avant de se voir incarner un réalisateur avec le même prénom que le sien. Pour Antoine Barraud : "Il y a certes une lecture possible du film en rapport avec son oeuvre, mais Le dos rouge est avant tout construit comme une fiction, sur le rapport d’un homme à l’art et aux femmes (mère, épouse, amante, amie etc.), comme créatures multiples, fascinantes, mystérieuses et abyssales".

    Première rencontre

    Antoine Barraud et Bertrand Bonello se sont rencontrés en 2010, peu après que ce dernier ait sorti son film De la guerre qui avait été un échec, ce qui l'avait plongé dans une période de doute. Cela a néanmoins changé après la projection cannoise de L'Apollonide. Le réalisateur du Dos rouge a notamment déclaré que le cinéma de Bonello lui parlait beaucoup car "on y trouve une beauté (...) qui peut être vénéneuse, qui cache un mystère. Une beauté hollywoodienne, ou bressonienne, c’est selon".

    Scénarii non tournés

    Il était nécessaire d'inventer une filmographie au personnage du réalisateur. Pour cela, Antoine Barraud a eu l'idée d'utiliser des projets de Bertrand Bonello mais que ce dernier n'a jamais pu tourner.

    Casting féminin

    En ce qui concerne ses personnages féminins, Antoine Barraud a révélé qu'il a toujours eu l'impression de vouloir "faire du cinéma pour filmer les femmes. Le cinéma, comme la peinture, a pour moi quelque chose de très féminin". Ainsi, pour Jeanne Balibar, il dit "qu'elle a quelque chose de spécifique aux acteurs français que j’appelle des « acteurs à musique », qui ont une petite musique totalement personnelle, (...) tout marche avec elle : elle est la meilleure pour aller dans l’absurde". Quant à Géraldine Pailhas, "elle avait très envie de s’amuser, elle attend toujours qu’on lui propose des trucs dingues et elle est très friande de films fantastiques, ce qui tombait bien".

    Influence Hitchcockienne

    Antoine Barraud a révélé que c'était le film Vertigo d'Alfred Hitchcock et plus particulièrement la scène où Kim Novak admire le tableau de Carlotta Valdes, qui lui a donné envie de filmer des peintures et des musées.

    Choix des toiles

    Parmi les oeuvres picturales sélectionnées par le réalisateur pour figurer à l'image, on peut notamment remarquer des toiles de Théodore Chassérieau, de Michelangelo Merisi da Caravaggio également appelé "Le Caravage", ou encore de Léon Spilliaert et de Gustave Moreau.

    Filmer la peinture

    Le fait d'avoir à filmer des toiles est un sujet qui a longuement préoccupé le réalisateur qui a notamment déclaré avoir eu "envie que l’on voit les tableaux de façons différentes : certains sont filmés plein cadre, d’autres sont fragmentés ou même seulement aperçus. Je voulais à la fois donner le temps de regarder la peinture dans le film et aussi donner envie d’aller la voir en vrai".

    Première présentation

    Le film a été présenté au public lors du Festival de La Roche sur Yon 2014 où Bertrand Bonello a reçu le prix d'interprétation. Puis il fut sélectionné à la Berlinale 2015 dans la catégorie Forum.

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