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    Le Dos Rouge
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    25 critiques spectateurs

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    Guiciné
    Guiciné

    167 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2015
    Un film magistrale, totalement envoûtant, aux dialogues impressionnant et remarquablement interprétés par tous les acteurs. La conception est d'un originalité rare et m'a totalement envoûté du début à la fin. Du très grand art.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 octobre 2015
    Le Dos Rouge est un film intello et nombriliste qui se joue du spectateur par des mots hautains et au langage soutenu qui laisse une impression désagréable d’incompréhension. Bonello incarne pourtant avec prestance un vagabond des musées qui rencontrent de pittoresques personnages. Mais les œuvres filmés avec beauté perdent leurs intérêts lorsqu’elles sont si peu mise en accessibilité aux gens dits normaux. Le côté mystérieux de ces discussions interminables avaient quelques choses de séduisant, mais à trop sombrer dedans, nous finissons par nous retrouver installer inconfortablement. Le Dos Rouge est un film fantaisiste mais à l’humour difficile et présomptueux.
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    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 mai 2015
    "Quand on exagère, les chose deviennent bien plus intéressantes, vous ne trouvez pas ?" Cette question, posée par Jeanne Balibar à Bertrand Bonnello, représente le leitmotiv du Dos rouge. Le réalisateur, jouant son propre rôle, souhaite faire un film sur la monstruosité. Il s'entoure alors d'une historienne d'art pour trouver la représentation parfaite. Mais existe t-elle ?

    Un cinéaste (Antoine Barraud) qui filme un autre cinéaste sur fond de docufiction ? Pourquoi pas. Sur des notes comiques et délibérément élitistes, cet essai cinématographique bourgeois perd le spectateur dès la première image, bien trop assommante pour captiver son auditoire. Celle-ci ne sera que la première d'une longue série de plans fixes interminables, qui finit par lasser de l'art et de son histoire. La naïveté de Bonnello face à la séduction singulière de Balibar est certainement le point le plus attractif du Dos rouge, œuvre décalée et déconcertante.

    À travers les pérégrinations de cet artiste à la dérive, le public est tout aussi perdu et ne comprend pas quel message Barraud veut faire passer. La notion de perte d'inspiration, l'égocentrisme du créateur, la futilité artistique ? Finalement, cela n'a guère d'importance, puisque l'auteur multiplie les délires scénaristiques tout en gardant cette rigidité plastique obsédante à l'écran. On comprend le parallèle entre le septième art et la peinture, mais la surenchère théorique est clairement exagérée. Et cela ne rend pas le film plus intéressant, au contraire.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    139 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2015
    C’est dans le beau Paris - celui des musées (Louvre, Musée de l’Orangerie, Centre Pompidou), des parcs et des grandes avenues - que l’on suit avec délectation Bertrand Bonello, cinéaste en quête absolue du tableau de maître qui inspirera sa prochain œuvre. Comme lui, le spectateur avance à l’aveuglette et arpente les allées des plus beaux musées de la capitale, découvrant ou redécouvrant les œuvres de Chassériau, Caravage, Moreau et Miró.

    Pour autant, c’est loin de tout académisme ou de volonté explicative qu’Antoine Barraud filme ses œuvres. Grâce à l’alternance des points de vue - plans larges, gros plans sur un détail de l’œuvre -, Antoine Barraud morcèle les œuvres, créant ainsi chez le spectateur une curiosité croissante à mesure des pérégrinations de son acteur principal.

    Antoine Barraud utilise avec brio le médium de la peinture comme matérialisation de la quête d’un cinéaste en proie à son propre monstre, monstre lui-même matérialisé par une tâche rouge invasive et poussant dans son dos à mesure que le film avance.

    Pour accompagner le personnage de Bertrand Bonello dans cette quête, les figures de femmes au grain de folie délectable constituent un élément important du film. On y croise notamment une Jeanne Balibar, historienne de l’art non conventionnelle, à la verve acide et jouissivement drôle, et une Géraldine Pailhas en double passionnée.

    L’autre belle surprise du film est peut être le personnage de Barbara, joué par Joana Preiss, la discrète compagne, libre et amoureuse de Bertrand.

    Loin de tout contrôler, Antoine Barraud laisse le champ libre à l'interprétation, à l’exemple du travail fait avec ces acteurs : "j’essaye de tirer un fil existant et en même temps d’aller vers quelque chose auxquels on ne s’attend pas".

    Antoine Barraud appartient à cette famille d’auteurs qui expérimente et questionne. On lui reconnaitra une sensibilité proche du cinéma de João Pedro Rodrigues.
    À suivre...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 août 2020
    Je ne pensais pas qu'il était possible de mourir d'ennui mais après avoir vu Le Dos Rouge je commence à changer d'avis et je pense que c'est possible. Je suppose que c'est censé être intellectuel mais je ne l'ai pas compris. Il n'y a pas de récit, pas de personnages attachants pas de beauté. Les Bobos aspirent à être les seuls habitants de Paris et à en faire leur terrain de jeu exclusif. Ainsi comme le montre le film les Bobos se rassemblent dans les lieux culturels de la capitale, s'installent dans des lofts chers et sont de pauvres artistes avec un seul motif : le sexe. En fait ce sont des pervers déguisés avec respectabilité. Le film en est la preuve parfaite car c'est juste totalement ennuyeux et creux. Le sujet principal est un homme nu assis portant un soutien-gorge. Ils font la fête avec des maquilleurs qui se maquillent, les dialogues sont inintelligibles, c'est un potage pseudo intellectuel et philosophique. Indubitablement l'un des pire films jamais réalisé...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 février 2015
    Filmer l'art en train de se faire n'est pas chose facile.
    "Le Dos Rouge" réussit pleinement le pari d'être cultivé sans être ennuyé, érudit sans snobisme.
    Des pointes d'humour inattendues viennent émailler un récit étonnant, une réflexion profonde et inspirée sur la place de l'art dans la vie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 avril 2015
    Vu au MK2 Beaubourg hier. Je ne connaissais pas ce réalisateur, mais la très bonne presse et l'affiche intrigante m'ont donné envie d'y aller.
    Et au final, quelle surprise ! : Il y avait longtemps que je n'avais pas été aussi troublé, charmé, dérangé, envouté, captivé au cinéma.
    Le Dos rouge est une expérience cinématographique de toute beauté. C'est constamment drôle, original, détonnant. Le réalisateur ose s'aventurer sur des terres guère explorées dans le cinéma français et mixer des influences diverses et variées : en premier lieu le cinéma de genre à la David Cronenberg ou Dario Argento : la tâche rouge se propageant dans le dos de Bonello, l'approche organique, la fascination pour le "monstre", le chaos sensoriel à l'oeuvre etc.
    On reconnait également l'influence de Léos Carax par le goût du risque, la liberté et le côté "instinctif" de la démarche artistique. On pense aussi à plusieurs reprises au cinéma hitchcockien : Le Dos rouge peut être vu comme un thriller manipulateur, où l'on aime à se perdre, et où le vertige nait de la figure du double (comme dans Vertigo).
    Enfin, on rit énormément. Le réalisateur ne se prend pas au sérieux, et certains scènes sont absolument irrésistibles. Le film tend alors vers le registre de la comédie "spirituelle" à la Woody Allen, avec une Jeanne Balibar au sommet de son excentricité et de son charme "snob". On savoure alors chacune de ses répliques, chacune des ses intonations ! Quelle plaisir de retrouver LA Jeanne Balibar qu'on aime, celle de ses débuts, de "Comment je me suis disputé (ma vie sexuelle)", de "J'ai horreur de l'amour", de "Va savoir !", du "Plaisir de chanter" ! Quelle jubilation de voir Balibar qui "balibarise", Balibar au carré, Balibar en liberté !!! Merci donc Antoine Barraud, pour ce film constamment étonnant et audacieux, et pour nous avoir permis de retrouver la GRANDE BALIBAR !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 avril 2015
    Audacieuse idée que de sortir un réalisateur des salles obscures pour le filmer dans des musées. Les conversations libérées entre les deux personnages face aux oeuvres sont convaincantes, parfois troublantes. Mention spéciale pour Jeanne Balibar très amusante, et Bertrand Bonello étonnamment captivant en tant qu'acteur. A voir !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    Le nombrilisme du cinéma français!!...un de plus..Sans intérêt, une écriture soporifique et speudo intello..
    Nos écoles de cinéma française ont du boulot...
    Munlogs
    Munlogs

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2015
    Qu'est ce qu'un monstre? Qui suis je? Aucune volonté de crier des certitudes, juste une merveilleuse promenade envoutante avec Bertrand et son propre fantôme incertain.
    "On nous donne des interprétations d'une scène et on doit être d'accord"
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