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FRAGH
14 critiques
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4,0
Publiée le 21 octobre 2024
Au début des premières minutes de Scooby-Doo en Transylvanie, j’avoue que j’étais un peu sceptique. Les décors de la Transylvanie ne m’ont pas tout de suite convaincu et j’appréhendais la suite du film. Cependant, quelle belle surprise au fil de l’histoire ! Ce film a su me captiver et m’a véritablement plu. J’ai particulièrement aimé la profondeur des personnages, qui ne se contentent pas d’être de simples stéréotypes, mais qui ont chacun un réel fond. Cela rend l’aventure bien plus engageante. En résumé, un très bon film, que je recommande vivement !
Ah oui, j'ai bien apprécié ces aventures en Transylvanie. Ça va à cent à l'heure. Je pense que c'est le meilleur dessin-animé avec Scooby-Doo. Ils sont confrontés à leurs propres peurs. Ça donne des scènes assez drôles où Daphné est devenue énorme, Fred, abattu par la destruction de la Mystery Machine, Sammy et Scooby ayant perdu l'appétit. Impensable ? Et pourtant. La morale est jolie en plus quand Véra affirme : "ce qu'on ne perdra jamais, c'est l'amour qu'on se porte les uns aux autres". D'ailleurs, on en apprend un peu plus sur elle et sur sa famille. Je ne l'imaginais pas en châtelaine mais pourquoi pas. L'ambiance de ce village est vraiment pas mal et il y a toujours cette volonté d'effrayer gentiment les enfants, de proposer des explications scientifiques à des phénomènes surnaturels pourtant bien réels. C'est un peu tordu mais bon on est dans un dessin-animé pour des enfants.
Dans ce sympathique dessin animé tiré des célèbres aventures de Scooby-Doo, Véra découvre un beau jour qu'elle a hérité d'un château maudit situé en Transylvanie Pennsylvanienne : de quoi paniquer la jeune femme, qui cache apparemment depuis des années un sombre secret quant à ses origines. Une fois sur place, le Scooby-Gang est alors confronté à ses pires phobies, au cours d'un séjour des plus éprouvants pour Véra, Fred, Sammy, Daphné et Scooby-Doo... Ainsi Scooby-Doo et les petits fouineurs Sammy, Fred, Daphné et Véra sont de retour dans ce tout nouveau film original ! Véra apprend qu'elle a hérité du château damné de son arrière-grand-oncle, le docteur Von Dinkenstein, situé dans la ville de Transylvania en Pennsylvanie, bien sûr. Au moment où la bande convainc Véra de réclamer son héritage, le fantôme du château de Von Dinkenstein leur lance un avertissement en faisant sauter leur précieuse camionnette ! Les fins limiers reprennent du service mais cette fois, ils en font une affaire personnelle ! Qui blâmer pour le monstre de Von Dinkenstein ? Quel secret de famille Véra a-t-elle dissimulé ? Fred se remettra-t-il un jour de la perte de son véhicule adoré ? Quelle collation sur terre pourrait-elle survivre à l'appétit vorace de Scooby et Sammy ? Cette aventure de Scooby-Doo recèle d'assez d'humour pour faire renaître tous les membres de la famille ! On a ici un long-métrage "Scooby-Doo" de 73 minutes, au générique de début intéressant et travaillé, et au rendu visuel et à l'animation plutôt réussis, mais qui au final m'a laissé particulièrement mitigé. Le problème, en fait, c'est que le tout n'est pas forcément mauvais, mais que la production essaie de paraître cool et moderne, et les scénaristes d'être des petits malins : on a ainsi énormément d'ironie et d'autodérision (au point de faire ressembler le récit et ses personnages à de la parodie caricaturale), une tendance qui culmine, dans le générique de fin, par un nerd qui critique tous les problèmes de continuité du film sur un ton goguenard. Et c'est bien là le souci : les vannes métadiscursives et référentielles, pourquoi pas, mais "Frankencreepy" (titre original en VO du dessin animé) en use et abuse, et très rapidement, le tout devient ultra-répétitif et lassant, à l'image de tous ces plans sur Fred traumatisé par la destruction de la Mystery Machine (avec flashbacks de son explosion à la clef, systématiques), ou de ses innombrables fast cuts façon "Edgar Wright", qui se produisent toutes les deux minutes environ. Entre ça, le rythme gentiment pépère (à base de remplissage sur un postulat de départ pas forcément très original), et la manière assez peu finaude dont les phobies des membres du Scooby-Gang sont mises en images (Daphné qui s'imagine faire une taille 40, et la production qui la dessine comme un bibendum souffrant d'obésité morbide), "Frankencreepy" finit par frustrer aussi souvent qu'il n'amuse. Dommage
Si l'action ne se déroule pas en Transylvanie, il est vrai que c'est tout comme. Pas vraiment de grande surprise dans cette aventure, qui se laisse suivre facilement mais qui se révèle peu novatrice ni drôle.