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    Sans pitié ni pardon
    Note moyenne
    2,2
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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 399 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2017
    Sans pitié ni pardon est un film au titre radical que l’on imagine bourrin et sans grande nuance. Si tel est le cas vous aurez gagné ! Car oui, ce film ne fait pas réfléchir.
    L’histoire tient sur un timbre-poste, et sa seule originalité vient de son usage de la réalité virtuelle. Enfin, une réalité aussi réelle qu’un Street Fighter d’époque ! En fait, le méchant utilise un programme de ce genre pour entrainer ses soldats, et bien sûr on va avoir droit à quelques scènes dans cet univers, ce qui réserve des surprises nanardes de haute volée. Niveau scénario, c’est du bourrinage, des scènes d’action qui se succède, l’infiltration du héros ne dure pas bien longtemps, rapidement il en vient aux poings, seul moyen d’arriver à ses fins… et de maintenir l’attention du public vu le déjà-vu mille fois de l’histoire ! Pour ma part j’ai trouvé le rythme correct, la gradation est pas mal avec un final explosif, bref, si l’on évacue l’anémie du propos et le ridicule de certaines scènes, c’est une série B assez divertissante.
    Cela vient de scènes d’action acceptables. En dehors des scènes de jeu vidéo ridicules aux effets spéciaux dépassés et aux idées loufoques (les costumes foireux), Sans pitié ni pardon reste convaincants. S’appuyant sur des acteurs martiaux affirmés, le métrage possède des combats efficaces, assez violents (l’affrontement entre les deux Blanks), des cascades de bonne tenue et un final explosif assez spectaculaire. Sans être mémorable, le réalisateur tient sa mise en scène et se débrouille à peu près dans les moments clés pour faire oublier le budget ric-rac, les décors faiblards et la photographie sans relief. En clair, on est face à une série B fauchée mais dont l’argent a été investi relativement intelligemment pour booster les moments importants comme le final.
    Quant au casting, il aligne quelques noms assez connus du cinéma de genre de l’époque. Jalal Merhi est un producteur meilleur qu’acteur, mais il ne démérite pas. Billy Blanks (et son frère aussi) ne sont pas de grands acteurs, par contre niveau martial ça dépote agréablement, et ce bon vieux Billy possède aussi un certain charisme. Wolf Larson est un méchant qui présente bien, et qui, un peu cabotin semble introduire une pointe de second degré. Enfin Laurie Holden est l’atout charme du film. En tenue slim tout du long, elle est aussi, à mon sens la meilleure actrice du film. Globalement les acteurs assurent ce qu’on leur demande de faire, sans génie mais sans démériter.
    En conclusion, Sans pitié ni pardon est un film d’action acceptable. Basique, désargenté, mais qui essaye de remplir au moins le cahier des charges, et il est plutôt bien rempli. S’il ne ravira sans doute que les amateurs, de l’association Merhi-Blanks je recommande plus ce métrage que TC-2000. 2.5
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 209 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 décembre 2020
    Virtual Kickboxing (1995) aka "Sans pitié ni pardon" est un grotesque nanar réalisé par Zale Dalen. Si son nom ne vous dit rien, on lui doit tout de même quelques épisodes de célèbres séries télévisées, telles que Supercopter, Vendredi 13, Alfred Hitchcock présente ou encore 21 Jump Street. Le scénario quant a lui, a été écrit par J. Stephen Maunder, un vétéran du nanar, puisqu’il a écrit la trilogie des Tiger Claws (1991/1996/2000) avec Cynthia Rothrock ou encore TC 2000 (1993) & Expect to Die (1997).

    Revenons-en au sujet principal, le film narre l’histoire d’une mystérieuse école d’arts-martiaux gérée par Warbeck, un directeur qui forme des assassins à devenir plus efficaces grâce à l’apport de… la réalité-virtuelle !

    Pour réaliser un nanar dans l’air du temps (pour celui-ci, il faut se remémorer ce qu’était le milieu des années 90), prenez un badguy à nuque longue, mettez une pincée d’arts-martiaux, le sosie de Wesley Snipes (ça reste toujours moins cher que l’original), saupoudré l’ensemble d’inspiration de jeux-vidéos et de nouvelles technologies (surperordinateurs et casques de réalité-virtuelle) et tous pleins de bruitages électroniques parce que ça fait cool et vous obtenez ce nanar.

    Zale Dalen était-il un féru de jeu-vidéo pour avoir voulu y faire autant référence ? Ce dernier démarre par une ouverture digne de la pire cinématique de jeu vidéo du début des années 90 (ça ressemble à un économiseur d’écran façon Windows 95) et tout au long du film, on aura droit à des incrustations façon jeux-vidéos. Notamment à chaque fois que les protagonistes enfilent leur masque de réalité-virtuelle, ils se retrouvent plongé au cœur de la matrice (ou plutôt, un ersatz de Mortal Kombat ou Street Fighter, aux couleurs flashy et criardes et autres décors 3D particulièrement vomitifs). D’ailleurs, on préfèrera éviter de s’attarder sur la séquence digne de Flight Simulator 95.

    Si le scénario ne brille pas par son originalité, concernant la mise en scène, on lui trouvera quelques similitudes avec Hologram man (1995) aka "Cyber Killer". Des effets extrêmement cheap, une absence flagrante de moyen et ce casting au combien surprenant. Dans les rôles principaux, on retrouve Wolf Larson (Tarzan - 1991/1995 & Los Angeles Heat - 1997/1999) dans le rôle du badguy pas crédible et dans le rôle des gentils, le tandem Billy Blanks & Jalal Merhi, que l’on retrouvait déjà dans le gros navet TC 2000 (1993), autant vous dire toute de suite que l’on en a eu pour notre argent !

    A noter que dans la VF, Billy Blanks se prénom Justin Vanier (à prononcer en français et pas Justine à l’américaine), ce qui décrédibilise encore plus son personnage. Si vous vous demandez si la réalité-virtuelle apporte réellement quelque chose au film, la réponse est non. En dehors d’appâter le chaland dans les rayonnages des vidéos-club avec cette jaquette (surprenant masque VR et son tuba), on se demande encore quel était son intérêt vu les rares séquences de VR au sein du film.

    A noter qu’il existe une fausse suite, intitulée Expect to Die (1997), faisant référence au titre US du 1er film : "Expect No Mercy". Réalisé par Jalal Merhi dans lequel il interprète le rôle principal, sans Billy Blanks et ben évidemment, il est toujours question de réalité-virtuelle.

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