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Serge V
84 abonnés
446 critiques
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4,0
Publiée le 25 février 2016
un film sombre montrant un couple séparé mais qui s'aime encore,la femme est magnifique,courageuse,bien installée dans sa vie de mère et dans son travail,l'homme est plus ou moins asocial,violent et mal dans sa peau,une agression dans la rue subie par celui-ci va changer leur vie.l'interprétation est magnifique, mélanie thierry est émouvante et nicolas duvauchelle est tout à la fois pitoyable et inquiétant,sans oublier driss ramdy parfait dans un rôle difficile.cependant,je suis moins enthousiaste concernant la scène finale qui me semble hors de propos. en résumé un film puissant et de grande qualité à voir absolument.
Film noir, film dur, film sans concession sur la violence sociale, "je ne suis pas un salaud" est une réussite totale d'un auteur injustement méconnu en France, portée par deux acteurs à leur meilleur niveau. Finkiel, contrairement à certains, ne fait pas dans le pathos ni dans le misérabilisme pour nous parler de la loi du marché...
Nicholas Duvauchelle au sommet de son art dans ce personnage qui nous ressemble assez jusqu’au moment où, pour un délit de sale gueule, un besoin de vengeance il va franchir la ligne rouge de l’humanité. Une histoire rapportée avec un soin extrême par un réalisateur qui signe là un film plein d’émotions et de sentiments, porté par une comédienne tout aussi parfaite dans son rôle d’épouse aimante : Mélanie Thierry. Un excellent réalisateur et des comédiens de grande facture au service de ce que le cinéma oublie parfois : le cadre et la caméra. Leur complicité extrême conduit ici à des moments de belles plénitudes, l’hôpital au petit matin, une confrontation avec la juge, un aveu déchiré. C’est direct, immédiat, c’est vrai… Pour en savoir plus
Sujet intéressant mais les choix de traitement faits par Emmanuel Finkiel sont discutables. Le faux témoignage tarde à arriver et les remords avancés par le synopsis arrivent bien trop tard. Je ne suis pas un salaud cherche trop longtemps sa voie pour réellement captiver son auditoire. La scène finale, également contestable, ne viendra pas sauver ce film manichéen. Malgré tout, la bonne prestation de Mélanie Thierry est à retenir, celle de Nicolas Duvauchelle offre plus de reliefs qu’espéré.
"Je ne suis pas un salaud" est un drame social centré principalement autour de son héros Eddie, divorcé et à la recherche d'un emploi. Un soir, après une altercation dans une cité, il est pris à partie et se fait poignarder. Il désigne Ahmed à tort comme le responsable....
Ce film est douloureux et extrêmement réaliste. Nicolas Duvauchelle y incarne un anti-héros très authentique, impulsif et dépassé par une situation qu'il crée et qui le dépasse très vite. L'auteur fait passer à l'écran son coté écorché vif et une absence totale de maturité pour le coup. Le casting est bon notamment Mélanie Thierry dans le rôle de sa femme. Ce film a créé chez moi un sentiment de malaise tellement son propos était réaliste et que j'avais le sentiment qu'une telle situation et toutes ses conséquences dramatiques pouvaient facilement frapper tout un chacun.
Un drame social qui est un peu long à se mettre en route avec trois premiers quarts d'heure un peu plats, puis qui devient peu à peu très anxiogène avec une mise en tension constante. En s'appuyant sur un fait divers (une agression à l'arme blanche), le film tend à montrer l'emprise d'une société d'hyper-consommation, sans scrupules, sur un homme à fleur de peau, meurtri par un manque de reconnaissance patent et mis sur la touche. De tous les plans, Nicolas Duvauchelle porte le film sur ses épaules et vaut à lui seul le déplacement : il est tout simplement saisissant, oscillant entre sensibilité, rage contenue et paranoïa. Peut-être le plus grand rôle de sa carrière.
Beaucoup de longueur, une narration mal ficelée et parfois sans intérêt, ce film aborde des thèmes intéressants de manière très maladroite. Une étoile pour le jeu d'acteur...
Présenté en toute discrétion au dernier festival Cinemania, Je ne suis pas un salaud est un drame personnel et violent dans la lignée de Jacques Audiard porté par un Nicolas Duvauchelle convainquant ♥♥♥½
Lorsqu’il est violemment agressé dans la rue, Eddie désigne à tort Ahmed, coupable idéal qu’il avait aperçu quelques jours avant son agression. Alors que la machine judiciaire s’emballe pour Ahmed, Eddie tente de se relever auprès de sa femme et de son fils et grâce à un nouveau travail. Mais bientôt conscient de la gravité de son geste, Eddie va tout faire pour rétablir sa vérité. Quitte à tout perdre…
Bon, le sujet semble avoir été rabâché et beaucoup utilisé, mais Emmanuel Finkiel qui a déjà signé plusieurs long métrages, réussit toutefois à intéresser son auditoire en proposant certain choix de mis-en scène et de montage plutôt intéressants.
Il y a dans Je ne suis pas un salaud comme une passion du film noir, de la tragédie moderne (la violence, la police, l’univers carcéral). Mais à voir le parcours de Finkiel il ne faut pas vraiment s’étonner si son nouveau long métrage est dans une certaine continuité de ce qui se fait de mieux dans le cinéma français. Ainsi il était assistant réalisateur sur L’appat de Tavernier et également sur De battre mon cœur s’est arrêté de Jacques Audiard; deux brillants films noirs et violents.
Il tend un rôle de premier plan à Nicolas Duvauchelle qui n’en demandait pas moins, lui qui semblait avoir du mal à confirmer les promesses qu’on avait pu mettre sur lui. Face à lui en revanche, les personnes qui interagissent sont convainquant sans plus. Disons que Mélanie Thierry fait du Mélanie Thierry (mais elle le fait bien
Si le film ne révolutionnera pas le genre, il satisfera toutefois un public adepte de drame social actuel et ouvrira peut-être une carrière à un réalisateur qui semble avoir bien observé ses pairs.
film intense prenant, tellement proche de la réalité d'aujourd'hui en France, dans les grandes villes. l'évolution psychologique du "héros" magnifiquement joué par Duvauchelle est réussie, dans sa complexité vers un dénouement que l'on ressent comme implacable. ZOé Thierry et Driss Ramdy assurent tout autant, rendant l'histoire très crédible. Toute la question de la complexité psychologique de l'Etre Humain, fluctuant entre victime et coupable, bon et mauvais, fort et faible, au gré des circonstances et de pulsions qu'il ne maîtrise pas.
Le film raconte la lente descente en enfer d'un homme psychotique, névrosé, violent, qui se réfugie souvent dans l'alcool pour ne pas affronter et résoudre ses problèmes personnels, mais cela déclenche de nouveau une crise ne faisant qu'aggraver la situation. Deux éléments dans le film montrent à quel point ce personnage est un "salaud" au sens sartrien du terme, comme l'a expliqué Emmanuel Finkiel, le réalisateur : - Le personnage désigne un coupable de son agression, tout en ayant au moins un doute, et ne revient pas sur sa déposition même quand il est mis face à l'évidence de son mensonge. - Le personnage fait payer à sa famille, compagne et enfant, qu'il aime pourtant, le fait qu'il n'arrive pas à s'en sortir. Le film n'évite pas quelques clichés, (le coupable idéal doit être un arabe, les agresseurs sont forcément dans les cités), il y a quelques longueurs ou temps morts, mais la tension et les "saloperies" du personnage principal ne cessent d'augmenter en intensité. Très belle mise en scène, en particulier, la scène finale dans le grand magasin a été, d'après les dires du réalisateurs, difficile à tourner. J'ai bien aimé que le film se termine sur une scène faisant le pendant de la scène initiale, montrant la réussite de celui qui a été injustement désigné comme coupable. Nicolas Duvauchelle et Mélanie Thierry sont remarquables dans leurs rôles respectifs.
Des acteurs époustouflants, qui n'en font jamais trop, véritable fait divers sur fond de roman social. Un Nicolas Duvauchelle et une Mélanie Thierry particulièrement bons. À ne pas manquer !