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    L'Hermine
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    3,6
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    339 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 novembre 2015
    Je me suis demandai si je ne regardai pas une retransmission télévisuelle d' une cour d'assise car chaque acteur joue son rôle pleinement sans surjouer, de Luchini au plus insignifiant des seconds rôles. Il y a bien quelques scènes anesthesiantes mais j'ai presque été déçu que la fin du film arrive si vite. J'ai été pleinement immergé dans un procès.
    A recomander même si nous sommes plus présence d'une pièce de théâtre que d'un film rempli d'effets spéciaux.
    Il y a un faux raccord lors de la première rencontrer dans la brasserie entre le président et la jurée , Luchini déboutonne deux fois son manteau.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    Film d'une grande sensibilité où Luchini excelle sans jamais surjouer son rôle d'un président de cour bourru et mal aimé...excellent jeu aussi de la belle Sifse Babett Knudsen dans sa simplicité et des acteurs tous plus vrais que nature...un agréable moment plein de justesse et de sensibilité où l'amour triomphe de tous les aprioris.
    130580
    130580

    1 abonné 77 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2015
    Un grand plaisir de retrouver luchini bon moments dans ce film bien interprètes scénario classique porte par luchini et la lumineuse sidse babett
    Blanche G.
    Blanche G.

    8 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    un film taillé pour Luchini. certes il est magistral et égal à lui-même dans ses prestations toujours impeccables mais dommage que le scénario s'arrête que sur lui et que tous les seconds rôles sont effacés voire inexistants que ça soit les avocats, les jurés et le présumé coupable.
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2015
    25 ans après "La discrète", Christian Vincent et Fabrice Luchini se retrouvent dans "L'Hermine", film à qui a été décerné le Prix Osella pour le meilleur scénario lors de la dernière Mostra de Venise. Nous sommes à Saint-Omer, en octobre 2014, Fabrice Luchini interprète le rôle de Michel Racine, un Président de cour d'assise à 2 chiffres : avec lui, on en prend toujours au moins pour 10 ans ! Le procès auquel nous sommes conviés est celui d'un père de famille de 27 ans, accusé d'avoir tué sa fillette de 7 mois à coup de rangers. Non seulement il est accusé, mais en plus, il a avoué ce crime à l'issue de sa garde à vue. Mais là, dès le début du procès, il refuse de répondre aux questions et se contente de dire "J'ai pas tué Vanessa". Ce début de film s'apparente presque à un documentaire sur la façon dont se déroule un procès d'assise : choix des jurés, ce qu'ils se disent entre eux, les témoins à la barre, etc. Sauf que, très vite, on prend conscience qu'un des témoins, Ditte, une femme d'origine danoise, a tendance à troubler le président. Que s'est-il passé entre eux ? Cela va-t-il avoir une incidence sur la façon dont ce Président, d'ordinaire si strict, va mener les débats ? C'est ce que Christian Vincent nous fait découvrir dans la deuxième partie du film. Ce n'est certainement pas un hasard si ce Président de cour d'assise a Racine comme nom de famille : Christian Vincent insiste (un peu lourdement et bien aidé en cela par Ann, la fille de Ditte) sur le rapprochement qu'on peut faire entre un procès et une pièce de théâtre. Même un peu plus sobre que d'habitude, Fabrice Luchini, qui interprète le rôle de Michel Racine, fait toujours du Luchini et, franchement, il serait mal venu de s'en plaindre. Il a d'ailleurs obtenu la Coupe Volpi pour la meilleure interprétation masculine lors de la dernière Mostra de Venise. Le rôle de Ditte est interprété par la comédienne danoise Sidse Babett Knudsen et tous ceux et toutes celles qui l'ont vu jouer le rôle de Birgitte Nyborg Christensen dans la série "Borgen" sauront à l'avance qu'elle ne peut qu'être excellente. On trouve aussi dans la distribution, filmage dans le nord oblige, une actrice qu'on voit très souvent : Corinne Masiero, dans le rôle d'une jurée. Quant à la musique, on la doit à Claire Denamur, qu'on entend aussi interpréter une très jolie chanson intitulée "Dreamers".
    Nyns
    Nyns

    215 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2015
    Clairement pas la cible de ce film, un simple coup d'œil aux personnes nous entourant dans la salle n'a fait que confirmer, mais ça ne m'a bizarrement pas empêché de l'apprécier. Parce que l'Hermine a beau brandir fièrement sont côté bourgeois, avec un Fabrice Luchini dont le fan club de quiquas était bel et bien présent pendant la projection, il n'en demeure pas moins très intéressant dans la forme et dans le propos. Formule très simple en fait : immersion totale dans un procès pénal avec en prime une pseudo-romance avec le président de la cour d'assise et une des membres des jurés. L'avantage qu'à ce film, et je pense que pour moi ça a beaucoup joué, est que nous sommes culturellement envahi par des fictions de procès Made In USA. Sauf qu'évidemment ils sonnent très faux, en tout cas l'Hermine sonne très vrai, scénarisé bien sur mais toutes les interventions sont d'une éloquence rare et possèdent une dimension réaliste non négligeable. Et du coup c'est très prenant et passionnant par moment. J'ai moins aimé les scènes hors procès. Fabrice Luchini est comme a son habitude, brillant. Il porte a lui seul une grande partie du mérite de ce film. Sa partenaire est interprétée par Sidse Babett Knudsen que je ne connaissais pas, bonne actrice aussi (et une très belle femme au passage). Bref, l'Hermine ne me marquera pas à vie, mais j'ai passé un moment très intense et prenant, avec un des meilleurs comédien national ce qui aide beaucoup je suppose, donc oui c'est un bon film français à tenter pour les moins de 45 ans prévenus.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 novembre 2015
    si il n'existait qu'une seule raison d'y aller serait bien sûr d'y voir Luchini au sommet de son art.

    excellent, comme le sont tous les seconds rôles.

    25 ans après la discrète, un nouveau bonheur.
    csma
    csma

    4 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2015
    Enfin un bon film, frais et vivifiant alors que l envionnement est une cour d assises tenu qui doit statuer sur in infanticide. Les deux acteurs sont d un naturel a toute epreuve et leur jeu est d une justesse parfaite. F Luhini est un homme droit et integre, strict, froid mais quand il revoit sa Diete il sombre dans un romantisme qui confine a l absurde, il s avere un etre particulieremet sensible. Le scenario est bien ficele, les dialogues de qualite. C est un film porteur d espoir et d une grande sensibilite. Allez y, vous en ressortirez apaise.
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 378 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 novembre 2015
    Je suis allé voir ce film par curiosité de la performance de Lucchini. De ce côté là on est servi. Plus sobre qu'à l'accoutumé, il incarne avec justesse ce rôle de président de cour d'assise. Autre point intéressant : la vulgarisation du fonctionnement, des enjeux d'une cour d'assise. Si Lucchini et ceux qui l'entourent sont plutôt bons, ce n'est pas le cas du scénario. Le procès, même s'il n'est pas au centre du film, est vraiment bâclé. L'histoire sentimentale est mal intégrée. L'évolution du personnage de Lucchini est trop rapide et peu crédible.
    herve p.
    herve p.

    2 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2015
    Voilà un film assez curieux, avec une histoire tenant sur un ticket de métro. Et pourtant. Tout fonctionne ! Les acteurs d'abord, sublimes, criant d'humanité. Le propos, jamais larmoyant, jamais voyeur. La salle d'audience devient la salle du mystère : mystère de ce couple, mystère de cette jurée et de ce président. Il n'y a pas de réponse, ou du moins pas de vérité. Le réalisateur insiste beaucoup plus sur les liens invisibles, forts, intenses, presque sacrés qui peuvent relier une homme et une femme.
    La bande son est correcte et la réalisation également. Un film honnête, et, chose finalement rare, beau !
    montecristo59
    montecristo59

    39 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2015
    S.B Knudsen porte un nom exotique que je n'avais pas retenu après avoir suivi la série Borgen, où elle incarnait magnifiquement une femme de pouvoir, rompue à toutes les roueries politiciennes mais pénétrée par la gravité de sa mission. Elle pouvait s'y montrer dure, mais ne se départissait jamais d'une belle humanité. Elle est ici Ditte, curieuse et sereine, médecin simplement douée d'une faculté exemplaire à l'empathie, qui sort de l'anonymat en étant choisie comme jurée. Comme telle elle est amenée à "monter sur la scène" du théâtre judiciaire (comme dit sa fille), c'est donc le hasard qui la remet en présence du juge Racine qu'elle a soigné une décennie plus tôt.
    Comment ne pas tomber sous le charme de son sourire pétillant et chaleureux ? Elle n'a rien d'autre à faire que sourire, et tout est dit. Quelle présence !
    Luchini, en juge Racine (encore le théâtre...), aborde magistralement (c'est le cas de le dire !) le registre de la discrétion, et ça lui va bien. Austère et réservé mais subtil, il nous séduit autant qu'il tente presque malgré lui de le faire platoniquement avec Ditte, cette belle personne qu'il avait perdue de vue et ne s'attendait pas à retrouver.
    "L'hermine" est une vraie réussite pour ce qui concerne ce duo d'acteurs. Au passage, on a droit à quelques réflexions pas dénuées de profondeur sur la justice et sa place dans la vie sociale, même si son importance semble, pour le juge Racine, gommée par la puissance du sentiment amoureux qui s'impose à lui.
    Une seule chose m'a rendu un peu chagrin dans le film : en tant que "natif ed' Douai" j'ai moins aimé l'image dépréciée de ma région d'origine, puisque les chtis, qu'ils soient jurés ou témoins ou bien sûr accusé ont quasiment tous un côté "bourrin-de-base-bas-de-plafond", sur lequel la classe de Ditte tranche un peu trop facilement. J'aurais aimé un pannel de jurés plus diversifié, même si j'aime bien entendre au cinoche des accents chtis qui sonnent juste comme celui de Corinne Masiero, ici chômeuse un peu aigrie et mère de deux enfant.
    Quoique Christian Vincent ait réussi à faire passer pas mal d'émotion(s) et malgré des dialogues qui font souvent mouche dans des registres assez variés, c'est ce qui m'a retenu de mettre quatre étoiles...
    Jacotre
    Jacotre

    3 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2015
    Bon film se déroulant tout en finesse, par petites touches et allusions. Le jeu d'acteur est fort et intelligent. La première moitié du film décrit avec précision le déroulement d'une cour d'assise, en effleurant une belle histoire d'amour. La seconde effleure la fin du procès en assise pour entrer dans cette histoire d'amour. mais reine ne se termine vraiment suggérant au spectateur de conclure par lui même. Un bon moment de cinéma.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2017
    Parfois on me demande comment je choisis les films que je vais voir. Pour cette « Hermine », la réponse a le mérite d’être simple. Tout d’abord, il est sensé se passer pas loin de chez moi, dans ma belle région des Flandres, et moi ça me suffit déjà pour me rendre curieux. Le regard d’un auteur porté sur un coin qui m’est familier, ça m’attire toujours. Mais bon, cet argument ne pèse pas grand-chose quand, au casting, on affiche ce que j’ai décrété être la plus belle actrice du monde : j’ai nommé la radieuse Sidse Babet Knudsen. Donc ni une ni deux j’y suis allé tout jouasse… jusqu’à ce que la première minute du film me rappelle que j’allais voir un film « français », avec tout ce que ce terme implique de péjoratif. Alors je sais que ce type de désignation ne rebutera pas forcément tout le monde – et c’est d’ailleurs tant mieux pour ceux que ça concerne – mais on ne va pas se mentir non plus : le public susceptible de s’y retrouver est tout de même assez restreint. Personnellement, il m’a suffi d’observer les spectateurs qui m’entouraient dans la salle pour comprendre qui pouvait être attiré par ce genre de long-métrage. Petite bourgeoisie, plutôt âgée dans l'ensemble, avec une proportion non négligeable de personnes aimant afficher ostensiblement une certaine distinction ou une appartenance sociale. A dire vrai, le film est taillé pour eux : la réalisation est rêche, très monolithique, et ne s’intéresse qu’aux individus et non aux espaces. La parole est reine, souvent vaine, mais l’important n’est pas là ; l’important est qu’elle soit raffinée et qu’elle dresse un constat conformiste de la société ; focalisant davantage son attention sur les badinages sophistiqués et les réflexions de sophistes sur la société qu’elle ne questionne vraiment nos représentations et notre réalité. Ainsi, l’essentiel du film n’est-il qu’une étrange accumulation de clichés sur les gens et sur les lieux, le tout entrecoupé de scènes de cour (amoureuse pour le coup) entre le vieux Fabrice et la belle Sidse. Parce que oui, du côté des clichés, Christian Vincent s’est tout de même assez débridé. Il a dû se dire que ce film ne serait certainement vu qu’au sein d’un certain entre-soi, et que pour le coup, il n’avait pas à se priver de conforter les représentations qu’on peut se faire en bonne société de la plèbe nordiste. Ainsi, se retrouvera-t-on avec un Nord-Pas-de-Calais que la photographie a décidé de nous représenter comme bien gris, mais aussi avec une belle flopée de gros ploucs souvent incapables d’aligner deux mots ; le tout allant même jusqu’à nous introduire une poignée d’Arabes, non pas pour nous en faire des personnages, mais juste dans l’unique but de nous rappeler l’espace d’un instant qu’ils sont tous arriérés dans leur manière de soumettre les femmes et dans leur tendance quasi systématique à s’énerver impulsivement entre eux, oubliant à ces moments là de parler la bonne langue des peuples civilisés. Avouons-le donc, voilà un film qui, regardé par un spectateur qui, comme moi, n’est pas la cible, a quand même beaucoup de torts à se faire pardonner pour qu’on puisse vraiment essayer d’y trouver une quelconque jouissance. Et pourtant… Et pourtant, comme vous pouvez le constater, j’ai mis deux étoiles. Alors certes, cela dit à quel point, en fin de compte, ce film ne m’a pas forcément laissé une impression positive, mais cela dit également qu’au milieu de tout cela, il a quand-même ses quelques atouts. Bien évidemment, ses deux atouts les plus évidents sont ses deux interprètes principaux. Je ne reviendrai pas sur tout le bien que je pense de Sidse Babet Knudsen qui, malgré le peu qu’on lui donne dans ce film, parvient malgré tout à briller de mille feux et à transcender son rôle. Pour ce qui est ensuite de Luchini, même si l’aigreur ne lui va pas, il faut bien lui accorder une stature qui sait combler par sa prestance le manque de consistance de la réalisation. Mais bon, au-delà de ça, il me sera difficile de renier que, passé les trois traditionnels quarts d’heure habituels de mise en place bien barbantes de l'intrigue, cette petite affaire judiciaire autour de laquelle s’orchestre le film parvient malgré tout à capter l'attention. Certes c’est basique, mais pour le coup ce choix est judicieux. La plongée dans le monde de la justice finit par fonctionner, même si on reste le plus clair du temps dans une forme assez scolaire de didactique à l’égard de ce milieu. Donc l’un dans l’autre, si on est tolérant ou insensible aux multiples violences symboliques, de formes et de fond, sur lesquelles est bâti ce film, on peut éventuellement s’y retrouver, du moins davantage que dans ce que le cinéma français à l’habitude de produire. Austère donc, ségrégatif à coup sûr, mais sur certains points assez efficace dans la sobriété de sa démarche d’ensemble. Donc, à vous de savoir à quoi s’en tenir. Au moins, on ne pourra pas reprocher à cette « Hermine » de tromper sur la marchandise…
    Gerard L
    Gerard L

    9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 novembre 2015
    Excellent
    Remarquablement interprété.
    Tous de grands acteurs...chapeau bas !
    La prestation de Lucchini est surprenante ...on a l'impression qu'il a toujours été président de cour d'assise
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 novembre 2015
    Un film qui ne vaut que par la prestation de Fabrice Luchini qui nous a toutefois habitués à mieux. Décevant...
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