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    L'Hermine
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    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2015
    au vus des critiques plutôt positive, je m'attendais à un grand film. pour moi, je le classe dans une bonne moyenne voir un peu plus dû à la bonne prestation des acteurs avec un plus bien sûr à "un fabrice luchini" qui tient un joli rôle de président de cours d'assises qui donne un plus au film et certains personnages secondaires assez bon aussi. puis un poil trop long par moments ce qui me donne un avis général de 3 étoiles maxi. voilà j'ai connu beaucoup mieux dans le même style comme" présumé coupable" sorti il y a quelques année.
    LBDC
    LBDC

    105 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2015
    Christian Vincent affiche en trente ans de carrière une filmographie relativement marquée par la comédie, du moins pour les films les plus récents. Catherine Frot et Jean d’Ormesson se donnaient la réplique en 2012 à l’Élysée dans un conte culinaire, Les saveurs du Palais . En 2006 c’est Isabelle Carré et José Garcia formant un couple machiavélique qui squattaient les palaces de la côte d’Azur dans Quatre étoiles et en 2004, dans Les Enfants, Karin Viard et Gérard Lanvin se perdaient dans les affres mouvementés d’un foyer recomposé…

    Avec L’HERMINE, Vincent change de registre et choisit un thème beaucoup plus dramatique. Il nous ouvre les coulisses d’un procès en cours d’assise, coté cours et jurés sous le joug d’un grand Fabrice Luchini. Il n’abandonne pour autant pas son goût d’un cinéma « vraisemblable » et extrêmement documenté en conservant son dispositif de prédilection : l’immersion dans un microcosme socioprofessionnel dont il mesure les conséquences émotionnelles à travers la figure d’un couple. Il y a donc dans L’HERMINE deux histoires imbriquées l’une dans l’autre dont le but rapidement affiché est qu’elles se fondent, s’influencent et créent l’émotion. Malheureusement le film souffre d’une certaine irrégularité de l’écriture et d’un manque de « liant » entre les deux intrigues. Il y a d’un côté le « portrait »d’un procès en cours d’assise et de l’autre la romance.

    À l’étape de la préparation le réalisateur avait assisté à deux procès au tribunal de Bobigny afin de livrer le film le plus « juste » possible. Pari hautement réussi! L’HERMINE restitue avec perfection l’essence de la vie des assises et de ses acteurs dans une mise en scène extrêmement précise et détaillée. De la nominations des jurés, aux déjeuners au bistrot ou aux délibérations , nous sommes témoins des vicissitudes d’un procès vécu de l’intérieur. Le président qui détend son cou avant de rentrer dans l’arène, les coups de fils incessants de l’avocat de la défense , les allers et venus des spectateurs qui troublent les témoignages à la barre…La restitution des cinq jours de procès est tout bonnement passionnante et on peut le dire, brillante ! On oublie qu’il s’agit d’un scénario et de comédiens, on se pense être devant la diffusion d’un procès réel et en direct. La grande force de ces séquences relève en effet d’une écriture particulièrement aboutie et d’une superbe mise en scène, mais ce n’est pas tout, c’est remarquablement bien joué. Quels acteurs, et quelle direction d’acteurs! Fabrice Luchini dans sa robe de magistrat confirme sa maestria mais se sont les seconds rôles qui sont particulièrement bluffants. Jurés, avocats , accusés, tous sont intenses, vrais… Parfaitement naturels. Cette partie du film ne contient aucune fausse note, c’est une belle performance !

    Le film aurait pu n’être que cela, la restitution d’un procès vu en coulisse, et il aurait laissé l’idée d’un film fort et parfaitement maîtrisé. Mais il y a l’histoire d’amour… L’arrivée soudaine d’un lien du cœur pour le juge austère et froid dont on devine qu’il va l’emmener vers plus de clémence…. Une sorte de renaissance de l’empathie, de réveil d’une compassion qui se serait enfouit. Au contact de la douceur de infirmière rencontrée des années avant, le rigoureux juge s’adoucirait et accéderait à la bienveillance des âmes tendres… L’idée, bien qu’un peu attendue, n’est pas mauvaise mais pour autant on ne parvient pas du tout à entrer dans cette dimension du récit qui ne trouve pas véritablement sa place. Son traitement est bien trop rapide et le peu de scènes consacrées à ce sujet minimisent voire en annulent tout l’intérêt! On assiste à quelques séquences de dialogues relativement plat. Et pour preuve du manque de maîtrise de cette sous histoire, il a été nécessaire d’intégrer des échanges de SMS et un personnage à la fonction « sous-titre » en la personne de la fille de Ditte. Elle dit à voix haute tout ce qu’il y à comprendre de cette rencontre et traduit ce qui se passe entre les deux protagonistes afin de s’assurer que le spectateur ne passe pas à coté. C’est maladroit et un peu grossier. Il n’y a pas de réel climax , on ne saisit pas l’enjeu de l’introduction de cette romance et on a une vraie sensation de parasitage du film. Est-ce l’écriture, ou peut être le temps qu’il restait au montage qui ont poussé le réalisateur à un traitement superficiel? On l’aurait voulu soit plus intense, soit juste suggérée mais elle reste un élément trop tiède qui se perd au milieu d’une première tension scénaristique parfaitement bien tenue. C’est dommage: ces scènes amènent ennui, longueurs, perplexité et gâche notre opinion générale.

    Bien que dans son ensemble L’HERMINE soit un film inégal, il demeure une grande chronique judiciaire et une reconstitution bluffante d’un procès d’assise. En amoureux de Fabrice Luchini on se régale; il campe son rôle et porte le film à la perfection. Même si une fois sorti de la salle le film ne reste pas en tête, on doit lui reconnaître une justesse et une crédibilité remarquable.

    Critique par Sarah, pour Le Blog du Cinéma
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    77 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2015
    Christian Vincent avait offert il y a 25 ans le rôle principal de "La Discrète" à Fabrice Luchini, lançant ainsi sa carrière. La boucle est bouclée pour ainsi dire, car c'est avec ce personnage d'un président de cours d'assise austère que ce comédien majeur a reçu en septembre son premier grand prix d'interprétation (à Venise). Il y est effectivement formidable. Comme à chaque fois penserez-vous, et vous n'aurez pas tort. Mais là, je ne l'avais jamais vu aussi touchant, aussi sobre, sur le fil, presque vulnérable. Monsieur Racine, peu apprécié de ses collègues, s'apprête donc à présider le procès d'un infanticide. Parmi le jury, il reconnaît une femme qu'il a aimée il y a plusieurs années. Fragilisé par une méchante grippe, secoué par l'affaire qu'il instruit, il tente de renouer avec elle… C'est à la fois une romance et un film "de procès". On assiste alternativement au trouble qui lie, par petites touches, ces deux êtres esseulés, puis aux audiences, mettant en scène deux parents ravagés par la tragédie. C'est un peu lent, un peu long, très classique (voire barbant) dans la forme mais si bien incarné (les seconds rôles sont extraordinaires) et si délicat dans le dévoilement des sentiments que je n'ai jamais décroché. Sidse Babett Knudsen (l'héroine danoise de "Borgen") est radieuse en jurée et médecin, pétrie d'humanité. J'ai adoré les chansons folk du film écrites et chantées par Claire Denamur, dont je vais essayer de trouver la trace.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 décembre 2015
    Que cela fait du bien de se couper du monde le temps de ce film! Se laisser porter par la retenue et la sobriété de l'interprétation de Sidse Babett Knudsen et Fabrice Luchini...
    C'est un film très délicat et une vision intéressante de la justice en France aujourd'hui.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 décembre 2015
    Bjr, décidément une belle année cinématographique pour les films qui sortent un peu des sentiers battus des "blockbusters" américain et film commerciaux de super héros qui encombrent nos écrans. Après "La loi du marché", "Eté chaud", "La belle saison" et "Boomerang" voici "'Hermine" où F Luchinni, oscar mérité de la Mostra de Venise, illumine le film dans le rôle de ce président de cours d'assisse bourru, taciturne mais qui cache un cœur d'artichaut pour un médecin anesthésiste croisé lors d'une hospitalisation (impeccable S. Knudsen) et qui ressurgit au détour d'un procès en qualité de juré. Les "grognons" argueront qu'on frôle par moment le docu-fiction, que l'intrigue judiciaire manque de ressort mais c'est là la force du film, plein de petits détails qui s'imbrique parfaitement dans les rôles de chacun. Le tout parfaitement joué donne une grande émotion latente au film. A voir.
    indifelix
    indifelix

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2015
    Très bon film. Le spectateur est plongé dans l'atmosphère d'un tribunal. Avec ses codes, les bruits parasites, le rythme du procès. Monsieur Racine personnage joué par Fabrice Luchini est froid, détesté de ses collègues. Sa passion amoureuse qui l'aura avec une femme (juriste et médecin) lui redonnera un côté humain, tendre et doux.

    Très belle interprétation de Fabrice Luchini, un rôle fait sur mesure pour lui. Très belle prestation des autres comédiens.
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2015
    Ce film vaut pour les acteurs Fabrice Luchini, Sidse Babett Knudsen et tous les autres.
    Mais bien plus, il traite de la justice et de ses rites qui permettent la distance et l’expression de l’humanité.
    « Vous jurez … de n'écouter ni la haine ou la méchanceté, ni la crainte ou l'affection ; de vous rappeler que l'accusé est présumé innocent et que le doute doit lui profiter ; de vous décider d'après les charges et les moyens de défense, suivant votre conscience et votre intime conviction, avec l'impartialité et la fermeté qui conviennent à un homme probe et libre… »
    A travers un procès d’assise, les jurés, l’accusé, les témoins forment le portrait en finesse de mon pays dans toute sa diversité, sa drôlerie, ses drames.
    L’histoire d’amour est émouvante, sans excès, sensible.
    Entre deux appels au téléphone de la fille pétillante de la belle aimée, le juge mélancolique arrive à placer :
    « Je veux dédier ce poème
    A toutes les femmes qu'on aime
    Pendant quelques instants secrets
    A celles qu'on connaît à peine
    Qu'un destin différent entraîne
    Et qu'on ne retrouve jamais »
    Et ça passe.
    Matching P.
    Matching P.

    14 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2015
    Le cadre du film de Christian Vincent, le procès, permet de faire connaissance avec le fonctionnement de la justice, de voir comment se fait le choix des jurés et comment se déroule un procès. Il n'est pas sans rappeler le huis-clos du film de Sidney Lumet " Douze hommes en colère". Là aussi les jurés représentent le pays dans sa pluralité (ici un médecin, des ouvriers, des chômeurs, des étrangers) avec ses différentes facettes et conflits actuels ! Un film procès comme aime le cinéma américain, mais plus humain et sans les plaidoyers virulents.
    L'Hermine est aussi un film d'amour, mais d'un amour secret et tendre. Racine va mal, il est malade, sa femme veut divorcer, il n'est aimé par personne. Mais cette rencontre va provoquer en lui une vague de sentiments et des réactions insoupçonnés et même insoupçonnables. Fabrice Luchini incarne parfaitement cet homme égocentrique, seul et, c'est surprenant, il l'incarne tout en retenu ! Ce n'est donc pas étonnant qu'il ait reçu Le Prix d'Interprétation à la Mostra de Venise. En face de lui Sidse Babett Knudsen, subtile, douce et belle, mais d'une beauté qui se dessine petit à petit.Il y a un bon moment lorsque la fille de la jurée, une représentante de la génération LOL, fraîche et directe, se met elle aussi interpeller les deux protagonistes : "le tribunal c'est du théâtre, vous êtes comme sur une scène..."
    Le film est très soigné dans les moindres détails - la vie au quotidien d'un tribunal, l'accusé et son épouse dans leur détresse et aussi les petits moments de détentes. Nous aimons bien le scénario avec des histoires parallèles. On passe du rire au sérieux, sans transition, pour terminer sur un sourire.
    On peut toutefois regretter que le film prenne le prétexte d'un drame humain. Mais la volonté du metteur en scène est peut être de démontrer qu'il peut y avoir un espoir même dans un contexte sordide.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 novembre 2015
    J'étais plutôt réservé avant d'aller voir ce film car Fabrice Lucchini a souvent tendance à en faire trop et cela m'agace. Mais dans le film on le découvre sous un autre jour, sans doute merveilleusement dirigé par Christian Vincent.
    Sidse Babett Knudsen est magnifique et très séduisante. Son jeu est plein de finesse et dégage une complicité très expressive.
    Chapeau à Christian Vincent qui maîtrisé son film d'un bout à l'autre . On se prend au jeu et on sort ravi.
    Certains diront qu'il a escamoté l'audience du procés. Il a tout simplement voulu éviter les lourdeurs comme la lecture de l'acte d'accusation et autres formalismes pesants.
    Il est allé à l'essentiel pour maintenir le suspens, l'humour et le jeu subtile des acteurs.
    Bravo.
    wiltm
    wiltm

    3 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2015
    Un luchini théâtral comme nous avons l'habitude. Avec cela, un rôle prenant et sensible. Cette présentation du rôle des jurés est pédagogique pour toutes les personnes étrangères aux mécanismes de la justice.
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2015
    Inconditionnels de Fabrice Luchini, ce film est fait pour vous. Nulle surcharge, nul souci de parade : Luchini est tout bonnement admirable. Incarnant un président de cour d'assises de triste réputation - une peau de vache pour tout dire, sans grand souci de l'humain -, il parvient à opérer une métamorphose de son personnage avec une finesse dont seuls les plus grands peuvent faire preuve à l'écran. Cet être fragile mais sans pitié, confronté au procès d'un homme qui aurait assassiné son bébé de la manière la plus cruelle qui soit, va se transformer intérieurement et devenir humain au souvenir d'une femme qu'il retrouve parmi les jurés et qu'il avait jadis aimée. Et le scénario nous conduit progressivement à un superbe film d'amour sans effusion mais tout en retenue, tandis que le magistrat gagne ainsi en humanité. Fabrice Luchini joue à merveille en chargeant le moindre de ses regards d'une intensité et d'une expressivité étonnantes. Face à lui, une actrice danoise, Sidse Babett Knudsen, d'où émane une intelligence exquise doublée d'une sensualité contenue : un vrai régal pour les yeux comme pour l'esprit. Et n'oublions surtout pas tous ces acteurs et actrices qui, occupant des seconds rôles, incarnent à la perfection des personnages extrêmement bien dessinés par le scénariste et metteur en scène Christian Vincent. Parmi les actrices, mentionnons entre autres Eva Lallier, délicieuse petite chipie d'une grande justesse de ton, et Corinne Masiero dont on apprécie la gouaille et l'humour. Christian Vincent, on le sait, est un grand directeur d'acteurs... et d'actrices. Voici vingt-cinq ans sortait "La discrète" : quel plus beau cadeau d'anniversaire pour Fabrice Luchini mais aussi pour nous spectateurs que ce film à la fois drôle et émouvant ?
    domit64
    domit64

    50 abonnés 258 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2015
    Pas le chef d’œuvre de l'année, mais un excellent film tout en sobriété, un Luchini toujours au top plein d'émotion malgré sa froideur apparente et une mention vraiment spéciale pour les seconds et petits rôles et bien sur pour Sidse Babett Knudsen. Le casting est parfait.
    On passe un bon moment, on rit, on a envie que ça dure et finalement on sort frustré de ne pas pouvoir suivre le procès suivant !
    A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 novembre 2015
    Un film très bien joué , mais qui hélas ne sert à rien. scénario inexistant.
    vraiment rien à retenir de ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 novembre 2015
    Ceux qui aiment Fabrice Luchini seront servis : encore un rôle où il excelle !!!
    Ce film est très touchant et allie belle histoire d'amour et joli tableau du monde juridique.
    A voir, vraiment...
    paco43
    paco43

    4 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2015
    Ce film tout en nuances en non dits est un véritable bijou
    Porté par 2 acteurs exceptionnels, Fabrice Luchini tout en nuance et en mesure et l'héroïne de Borgen, Sidse Babett Knudsen, pleine de charme et d'humanité, ce film nous transporte et nous fait vivre des échanges entre deux êtres, pleins de pudeur et d'émotions. A voir et à revoir
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