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    L'Hermine
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    3,6
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    339 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 novembre 2015
    Des films sur l'éloquence, au service de la justice, sur des procès, il y en a eu. Des sublimes, tel "Douze hommes en colère" de Sidney Lumet ou "L’Aveu" de Costa-Gavras et d’autres, souvent des séries, nettement moins acceptables. Ici, le débat, la vérité, preuves ou convictions importent beaucoup moins que les principes. Une phrase lancée au jury, hors-séance, résume à elle seule le pourquoi d’un procès : "Nous ne connaîtrons sans doute jamais la vérité, nous ne sommes pas là pour rendre la justice … mais pour réaffirmer les principes de la Loi." Or c’est bien de cela dont il s’agit. Donner toute sa puissance à la Loi. La justice, seul un homme peut la rendre, arbitrairement, comme Salomon ou Saint Louis. Il en est l’accoucheur, elle émane de son seul discernement. Dans un procès, le jury, c’est-à-dire, en France, neuf individus, doit dire sa vérité, désigner un coupable ou élargir un innocent, avant de décider d’une sanction.
    Dirigeant son tribunal avec une rigueur et une précision qui pourrait le faire prendre pour un metteur en scène, le président de la cour d’assises se doit de diriger la barque de la justice d’une main ferme mais savoir aussi aborder sur des rivages inconnus. Il n’est pas là pour suggérer un bouc émissaire, même si le grand public adore voir un coupable désigné. Tout est reconstitué avec soin et réalisme, la tension et la solennité d'une audience, les jurés issus de divers milieux faisant connaissance, soulevant maladroitement questions de forme et de fond. Pourtant, le destin paraît être scellé : dans le box des accusés, le père avec la tête de l’emploi, soupçonné d'avoir tué son bébé à coups de pieds, refusant de répondre aux questions, répétant en boucle son innocence... Pourtant, pas de vision caricaturale, pas d’approximation, mais un magistrat pointant un regard précis sur tout, tant dans le prétoire que dans les coulisses. Dans cette vision un peu bourgeoise de la justice, Fabrice Luchini s’éclate en juge bougon.
    Ce film pourrait paraître parasité par son semblant d’histoire d’amour avec Ditte Lorensen-Coteret. Or, dans ces rencontres, outre qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat, il n’y a guère matière à s’échauffer les sangs. Tout au plus, en exagérant les faits, pourrait-on parler de pensées à tendance concupiscentes ! Car si le thème des retrouvailles amoureuses avec une femme qu’il a jadis secrètement aimée offrent aux âmes sensibles une explication à l’apparente conversion d’un monstre froid en un magistrat devenu brutalement humain, hypothèse simplette, c’est plus parce qu’il est implacablement perfectionniste qu’il paraît bienveillant. Comme d’habitude, Fabrice Luchini crève l’écran mais, cette fois, sans cabotinage. Finies les postures extravagantes, à la trappe les phrasés inaccoutumés, disparue l’accentuation exagérée. Il intériorise son jeu, dose avec subtilité aplomb et fragilité, aigreur et reconnaissance. Une excellente interprétation, mais était-elle si exceptionnelle qu’elle méritât le prix d'interprétation à la Mostra de Venise ? Je crois l’avoir vu, et entendu, en meilleure forme.
    "L’hermine" surprend par sa subtilité et nous touche en plein cœur.
    Michel Tellier
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2015
    Le film est fait de petits riens, de regards délicats et d’un scénario habile alternant un presque documentaire sur un procès d’assises et la radiographie d’un amour secret qui refait surface. Une réussite

    LA SUITE :
    Epistemon
    Epistemon

    30 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2015
    Une fois encore Luchini nous épate par son jeu tout en finesse et le réalisme de ses expressions. Il habite son personnage avec conviction et se rend particulièrement émouvant quand il devient petit garçon en face de la si belle Sidse Babett Knudsen, au charme de laquelle aucun spectateur ne saurait rester indifférent. Que celui qui n'a pas craqué devant le bleu de ses yeux lève la main.
    Un joli film sans prétention mais convaincant. A voir.
    Christophe L
    Christophe L

    8 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2015
    Beau film de Christian Vincent [La discrète, Beau fixe, La séparation, Je ne vois pas ce qu'on me trouve, Sauve moi, Les enfants, Quatre étoiles, Les complices...], qui, 25 ans après, fait à nouveau appel à Fabrice Lucini pour illuminer sobrement une déclaration d'amour à la comédienne danoise Sidse Babeth Knudsen (1er film en france), dont il est difficile de ne pas succomber, il est vrai, ce qui vaut de belles scènes, intense, douce, charmante et puissante. Autour d'un procès judiciaire un peu trop lent mais néanmoins passionnant, qui permet de retrouver l'excellente Corinne Masiero [De rouille et d'os, 11.6, Suzanne, Lulu femme nue, Discount...], et derrière la réanimatricre de l'hôpital, il est question d'amour et d'humanité...
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    101 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2015
    Film très plaisant sur la justice et la séduction. Le casting y compris les seconds rôles est excellent. Un divertissement intelligent. Je recommande.
    pcone
    pcone

    8 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2015
    Un très beau film sentimental où Fabrice Luchini joue avec sobriété, un juge revêche mais attachant et finalement fragile. Sidse Babett Knudsen est touchante et particulièrement bouleversante. L'issue du procès, un temps en première ligne, devient secondaire dans cette belle histoire d'amour passé, futur...
    cocoro59
    cocoro59

    2 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2015
    je suis une fan de Luchini depuis de nombreuses années . Je n'aurais pas voulu rater ce film. Sur une trame judiciaire , voilà une histoire d'amour suggérée qui se laisse voir avec plaisir, et pendant laquelle Luchini ne fait pas du Luchini. Les personnages sont animés de sentiments forts et qu'ils peinent à masquer. C'est troublant et servi par deux excellents acteurs. Dommage que mon côté sentimental soit frustré par un dénouement inattendu.
    momo M.
    momo M.

    40 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2015
    Voilà un excellent film. Tout y sonne juste, les coulisses d'une cour d'assise, les jurés, les cas sociaux. Et le portrait de ce président de cour d'Assises, pas sympa, grognon qui va s'humaniser peu à peu grâce à une femme dont il est amoureux. Luchini est émouvant, n'en fait pas trop, il tient parfaitement son rôle. Tous les seconds rôles sont très bons aussi. A ne pas manquer
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 novembre 2015
    Beau film, Lucchini magistral, sujet traité avec finesse et interprétation juste de chaque acteur, à voir.
    LBDC
    LBDC

    105 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2015
    Christian Vincent affiche en trente ans de carrière une filmographie relativement marquée par la comédie, du moins pour les films les plus récents. Catherine Frot et Jean d’Ormesson se donnaient la réplique en 2012 à l’Élysée dans un conte culinaire, Les saveurs du Palais . En 2006 c’est Isabelle Carré et José Garcia formant un couple machiavélique qui squattaient les palaces de la côte d’Azur dans Quatre étoiles et en 2004, dans Les Enfants, Karin Viard et Gérard Lanvin se perdaient dans les affres mouvementés d’un foyer recomposé…

    Avec L’HERMINE, Vincent change de registre et choisit un thème beaucoup plus dramatique. Il nous ouvre les coulisses d’un procès en cours d’assise, coté cours et jurés sous le joug d’un grand Fabrice Luchini. Il n’abandonne pour autant pas son goût d’un cinéma « vraisemblable » et extrêmement documenté en conservant son dispositif de prédilection : l’immersion dans un microcosme socioprofessionnel dont il mesure les conséquences émotionnelles à travers la figure d’un couple. Il y a donc dans L’HERMINE deux histoires imbriquées l’une dans l’autre dont le but rapidement affiché est qu’elles se fondent, s’influencent et créent l’émotion. Malheureusement le film souffre d’une certaine irrégularité de l’écriture et d’un manque de « liant » entre les deux intrigues. Il y a d’un côté le « portrait »d’un procès en cours d’assise et de l’autre la romance.

    À l’étape de la préparation le réalisateur avait assisté à deux procès au tribunal de Bobigny afin de livrer le film le plus « juste » possible. Pari hautement réussi! L’HERMINE restitue avec perfection l’essence de la vie des assises et de ses acteurs dans une mise en scène extrêmement précise et détaillée. De la nominations des jurés, aux déjeuners au bistrot ou aux délibérations , nous sommes témoins des vicissitudes d’un procès vécu de l’intérieur. Le président qui détend son cou avant de rentrer dans l’arène, les coups de fils incessants de l’avocat de la défense , les allers et venus des spectateurs qui troublent les témoignages à la barre…La restitution des cinq jours de procès est tout bonnement passionnante et on peut le dire, brillante ! On oublie qu’il s’agit d’un scénario et de comédiens, on se pense être devant la diffusion d’un procès réel et en direct. La grande force de ces séquences relève en effet d’une écriture particulièrement aboutie et d’une superbe mise en scène, mais ce n’est pas tout, c’est remarquablement bien joué. Quels acteurs, et quelle direction d’acteurs! Fabrice Luchini dans sa robe de magistrat confirme sa maestria mais se sont les seconds rôles qui sont particulièrement bluffants. Jurés, avocats , accusés, tous sont intenses, vrais… Parfaitement naturels. Cette partie du film ne contient aucune fausse note, c’est une belle performance !

    Le film aurait pu n’être que cela, la restitution d’un procès vu en coulisse, et il aurait laissé l’idée d’un film fort et parfaitement maîtrisé. Mais il y a l’histoire d’amour… L’arrivée soudaine d’un lien du cœur pour le juge austère et froid dont on devine qu’il va l’emmener vers plus de clémence…. Une sorte de renaissance de l’empathie, de réveil d’une compassion qui se serait enfouit. Au contact de la douceur de infirmière rencontrée des années avant, le rigoureux juge s’adoucirait et accéderait à la bienveillance des âmes tendres… L’idée, bien qu’un peu attendue, n’est pas mauvaise mais pour autant on ne parvient pas du tout à entrer dans cette dimension du récit qui ne trouve pas véritablement sa place. Son traitement est bien trop rapide et le peu de scènes consacrées à ce sujet minimisent voire en annulent tout l’intérêt! On assiste à quelques séquences de dialogues relativement plat. Et pour preuve du manque de maîtrise de cette sous histoire, il a été nécessaire d’intégrer des échanges de SMS et un personnage à la fonction « sous-titre » en la personne de la fille de Ditte. Elle dit à voix haute tout ce qu’il y à comprendre de cette rencontre et traduit ce qui se passe entre les deux protagonistes afin de s’assurer que le spectateur ne passe pas à coté. C’est maladroit et un peu grossier. Il n’y a pas de réel climax , on ne saisit pas l’enjeu de l’introduction de cette romance et on a une vraie sensation de parasitage du film. Est-ce l’écriture, ou peut être le temps qu’il restait au montage qui ont poussé le réalisateur à un traitement superficiel? On l’aurait voulu soit plus intense, soit juste suggérée mais elle reste un élément trop tiède qui se perd au milieu d’une première tension scénaristique parfaitement bien tenue. C’est dommage: ces scènes amènent ennui, longueurs, perplexité et gâche notre opinion générale.

    Bien que dans son ensemble L’HERMINE soit un film inégal, il demeure une grande chronique judiciaire et une reconstitution bluffante d’un procès d’assise. En amoureux de Fabrice Luchini on se régale; il campe son rôle et porte le film à la perfection. Même si une fois sorti de la salle le film ne reste pas en tête, on doit lui reconnaître une justesse et une crédibilité remarquable.

    Critique par Sarah, pour Le Blog du Cinéma
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    53 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2015
    Vu il t a 15j

    Impeccable, j en redemande

    Énormément d intelligence, en particulier celle d oser aller contre l attente de beaucoup de spectateurs.
    Je peux me tromper, mais j imagine que beaucoup peuvent ressortir du film en regrettant que le film ne propose pas du prêt à penser tout mâché. Qu il ne passe pas le surligneur pas en plus de grasser son propos.

    Le film à la grande force de s assumer, d assumer ses choix. Peu importe les Rangers au fond, l important est ce que ça explique sur le fonctionnement de la justice, nous fait réfléchir sur notre attente en matière de justice.

    Finalement, au fond, je suis comme ceux que je viens de dénoncer, et j aurais apprécié la facilité d avoir un avis tranché sur ce juge: a t-il changé ou est ce toujours une question de point de vue depuis avant le début du film. ?

    En tout cas, le film a beaucoup de moments de très grande grâce, tel que la visite du juge dans sa maison avec cette femme de ménage ou la discussion entre le juge et le médecin sur leur rapport à leur travail.

    Un film qu il faudrait que je revois.
    natlin 06
    natlin 06

    29 abonnés 326 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2015
    film interessant, le proces sert de cause aux retrouvailles entre luchini et knudsen, excellents tous les deux
    peut etre pas assez de scenes entre les deux justement, je m'attendais a une autre fin, genre ils decident de se revoir plus serieusement, mais non, et c'est pas grave, luchini grand acteur mais on le savait deja!
    Matching P.
    Matching P.

    14 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2015
    Le cadre du film de Christian Vincent, le procès, permet de faire connaissance avec le fonctionnement de la justice, de voir comment se fait le choix des jurés et comment se déroule un procès. Il n'est pas sans rappeler le huis-clos du film de Sidney Lumet " Douze hommes en colère". Là aussi les jurés représentent le pays dans sa pluralité (ici un médecin, des ouvriers, des chômeurs, des étrangers) avec ses différentes facettes et conflits actuels ! Un film procès comme aime le cinéma américain, mais plus humain et sans les plaidoyers virulents.
    L'Hermine est aussi un film d'amour, mais d'un amour secret et tendre. Racine va mal, il est malade, sa femme veut divorcer, il n'est aimé par personne. Mais cette rencontre va provoquer en lui une vague de sentiments et des réactions insoupçonnés et même insoupçonnables. Fabrice Luchini incarne parfaitement cet homme égocentrique, seul et, c'est surprenant, il l'incarne tout en retenu ! Ce n'est donc pas étonnant qu'il ait reçu Le Prix d'Interprétation à la Mostra de Venise. En face de lui Sidse Babett Knudsen, subtile, douce et belle, mais d'une beauté qui se dessine petit à petit.Il y a un bon moment lorsque la fille de la jurée, une représentante de la génération LOL, fraîche et directe, se met elle aussi interpeller les deux protagonistes : "le tribunal c'est du théâtre, vous êtes comme sur une scène..."
    Le film est très soigné dans les moindres détails - la vie au quotidien d'un tribunal, l'accusé et son épouse dans leur détresse et aussi les petits moments de détentes. Nous aimons bien le scénario avec des histoires parallèles. On passe du rire au sérieux, sans transition, pour terminer sur un sourire.
    On peut toutefois regretter que le film prenne le prétexte d'un drame humain. Mais la volonté du metteur en scène est peut être de démontrer qu'il peut y avoir un espoir même dans un contexte sordide.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2015
    Le dernier film de Christian Vincent entrelace subtilement plusieurs thèmes.

    Le premier est passionnant. Il s'agit de suivre un procès d'assises très commun (un bébé de sept mois tué parce qu'il pleurait trop) de l'intérieur. Il n'est pas si courant de voir comment les jurés d'assises vivent leur expérience

    Habituellement, les films de procès, dont le parangon est bien sûr Douze hommes en colère, s'attachent à bâtir un suspense sur la culpabilité de l'accusé. Ici, rien de ce type : le film s'attache à montrer les doutes, le travail de réflexion des jurés, les liens qui se tissent fugitivement entre eux. Le verdict est d'ailleurs d'une certaine façon expédié, escamoté.

    Le deuxième thème du film est le personnage du juge lui-même : un homme sec, désagréable, mais qui réalise son travail avec précision et efficacité. On dit parfois que certains grands films sont des documentaires à propos de leur acteur principal, et c'est l'impression que l'on a en regradant L'hermine. Fabrice Luchini, qui est loin d'être mon acteur préféré, trouve ici un de ses tout meilleurs rôles : il ne surjoue jamais (un exploit pour lui !) et son personnage évolue tout en finesse.

    Le troisième thème du film est une histoire d'amour légère, aérienne, incroyablement ténue et fragile, entre le juge et un médecin urgentiste joué par la superbe Sidse Babett Knudsen (la présidente de Borgen). Il fallait sa classe naturelle et la formidable mobilité de son visage pour que l'on puisse croire à cette romance platonique, semblant provenir d'un autre espace-temps.

    Le film permet à ces trois thématiques de ce répondre l'une l'autre. Sous ses dehors anecdotiques, il s'avère d'une belle et riche profondeur.
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2015
    J'étais dépité quand la fin est arrivée.
    J'aurais bien continué un peu avec ces deux excellents acteurs (les autres aussi d'ailleurs) et dans ce rythme très particulier alternant des scènes toutes différentes et toutes très bien faites.
    Vraiment une succession de bons moments pour un résultat étonnant.
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