AlloCiné
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iceman7582
Un petit film de gangster moderne. Un scénario déjà vu et assez convenu mais rendu efficace par une mise en scène nerveuse et haletante. Le casting est correcte. Un film qui se laisse regarder et qui satisfera les amateurs du genre.
Roub E.
Un film qui prend le contre pied du film d'action ou du polar habituel. On est souvent habitué à des films désincarnés ou l'action prend le pas sur toute forme de psychologie, ici c'est totalement l'inverse. Le film prend le temps de poser et de décrire ses personnages pour essayer de créer une forme d'empathie envers eux et même si certains sont un peu caricaturaux c'est plutôt bienvenu de ce point de vue. En revanche côté action c'est très faible et on doit se contenter d une scène de fusillade plutôt molle et de courses poursuites bien fades pour un Go Fast. Bref c'est moyen comme la plupart des films de Shoendorfer.
bsalvert
Un film froid, rapide, intense qu nous fait partager un go fast de l'intérieur avec ces quelques difficultés. Les acteurs jouent juste et rendent le film crédible.
PLV : participer sans en subir les conséquences
PLV : participer sans en subir les conséquences
Nul. Ce film est a l'image de la carrière de Magimel : en chute libre. Tout est mal joué, on tourne en rond, les clichés sont omniprésents et puis clairement on apprend rien. Ca fait que gueuler, s'insulter et se tirer dessus. Alors ok c'est bien caractéristique de ce milieu mais on final on fait pas ce long métrage, ça change rien. En plus de tout ça, on a le droit à des incohérences pendant 1h40. Et puis bizarrement ça bouge mais je me suis ennuyé. Le seul bon point c'est que c'est assez réaliste mais pour le reste ... À éviter à tout prix. 6/20.
Quatre puissantes voitures routières chargées de centaines de kilos de cannabis quittent l’Andalousie, direction la banlieue parisienne. Avec à leur bord un binôme de complices, chacun attribué d’un rôle complémentaire pour l’organisation des passages de points de contrôle. Mais tout dérape progressivement. L’équipée vire bientôt en cauchemar et en carnages, entre les excès individuels des délinquants, dont certains ne brillent pas par leur finesse, les actions de la Police, les bavures, une otage, l’entrée en lice d’un gang concurrent, la violence inouïe entre eux, le tout dans un maelstrom crescendo d’intenses et efficaces jeux de chasse, suspenses, poursuites et boucheries.
Ce film parvient incontestablement à remplir son ambition, limitée à un haletant spectacle d’action à peine décérébré, avec en prime pourtant un scénario suffisamment touchant au point de vue humain pour qu’on s’attache aux personnalités particulières mais sincères des protagonistes.
Ce film parvient incontestablement à remplir son ambition, limitée à un haletant spectacle d’action à peine décérébré, avec en prime pourtant un scénario suffisamment touchant au point de vue humain pour qu’on s’attache aux personnalités particulières mais sincères des protagonistes.
soniadidierkmurgia
Depuis ses débuts en 2000 derrière la caméra et avec six films à son compteur, Frédéric Schoendoerffer reste fidèle au genre policier dont il prolonge en quelque sorte la grande tradition française, puisant son inspiration dans la vague féconde des années 70. Il a donc acquis un véritable savoir-faire dans le domaine même si tous ses films ne sont pas complètement aboutis. Avec "Le convoi", il retrouve Benoît Magimel qu'il avait dirigé dans ce qui reste sans aucun doute son film le plus faible ("Truands" en 2007). Les deux hommes avaient donc une revanche à prendre. D'autant plus Magimel qui en dépit d'un talent unanimement reconnu au détour des années 2000, l'ayant vu émerger brutalement comme un des fils putatifs du Gabin d'avant-guerre avec des films chocs comme "Déjà mort" d'Olivier Dahan ou "Selon Mathieu" de Xavier Beauvois, n'a jamais réellement su trouver sa place dans le cinéma français. De films d'auteur à faible audience en productions plus prestigieuses mais sans grande envergure, il a vu sa carrière s'étioler petit-à-petit, le reléguant désormais à postuler pour des rôles secondaires. Mutique à souhait et mafieux impitoyable à la tête d'un convoi de quatre bolides remontant en Go Fast une tonne de cannabis de Malaga à Créteil, il impressionne sans en faire beaucoup selon la caractéristique habituelle de son jeu qui justifie la comparaison flatteuse avec Gabin citée plus haut. Seul dans son Porsche Carrera, il suit sa bande composée de six petits malfrats de banlieue aux profils très différents réunis pour le meilleur mais surtout pour le pire. Frédéric Schoendoerffer qui participe presque toujours à l'écriture de ses scénarios nous enferme ici dans un huis clos autoroutier étouffant dans sa première heure, passant alternativement d'un véhicule à l'autre pour se servir des conversations entre les sept personnages afin d'entretenir le suspense grâce à la tension générée par ce voyage à haut risque où la moindre information peut être source de stress. Mais il en profite aussi pour nous dresser le portrait touchant de jeunes hommes immatures qui ont dû se construire eux-mêmes sans trop de repères dans les ghettos de la périphérie parisienne et dont les rêves ne sont pas si différents du commun des mortels. Habilement, le réalisateur très à son aise diffuse un parfum drolatique servi par des dialogues d'aujourd'hui qui ne dépareillent par à leur manière du langage hautement fleuri des voyous d'autrefois imagé en son temps par le grand Audiard. Il faut donc saluer la direction d'acteurs de Schoendoerffer qui tire le meilleur des six jeunes acteurs qui accompagnent Magimel, tous touchants derrière leur façade de gros durs. Le film remarquable pendant sa première heure devient un peu plus attendu dans son dernier tiers notamment avec cette histoire de mystérieuse et inquiétante voiture aux phares éteints qui suit le convoi dont Schoendoerffer aurait pu tirer un meilleur parti après nous avoir trop bien mis l'eau à la bouche. Malgré cette réserve, le fils de son père (Pierre Schoendoerffer) ne déçoit donc pas et poursuit avec assurance son bonhomme de chemin dans un genre où s'il persévère il trouvera un jour prochain matière à faire éclore le chef d'œuvre qu'il porte en lui. Quant à Benoît Magimel, espérons que ce rôle va définitivement le relancer.
Le plus intéressant sont les dialogues entre les différents duos constitués par véhicule. Drôles, parfois profonds, c'est par ce biais qu'on découvre chaque personnage, sa vie "en dehors", sa personnalité... Dommage, il aurait fallu plus creuser dans cette direction.
LE CONVOI la
La poche est hallechante j y est vu benoit magimel, qui je crois apprecie les roles de bad boy et frederic schoendoerffer (qui a fait notament TRUAND) .
Je pensais voir un bon film mais
Apres ca vision surealiste du banditisme parisien le realisateur de truand nous sort un film sur les go fast en dessous de tout ou il faut attendre 1h20 pour voir le film denier avoir peu d action pour relever la monotonie du film .
Et meme dans ça bof .
Pour un film du genre il aurait pu faire a commencer deja par caster des vrai tete de truand...
La poche est hallechante j y est vu benoit magimel, qui je crois apprecie les roles de bad boy et frederic schoendoerffer (qui a fait notament TRUAND) .
Je pensais voir un bon film mais
Apres ca vision surealiste du banditisme parisien le realisateur de truand nous sort un film sur les go fast en dessous de tout ou il faut attendre 1h20 pour voir le film denier avoir peu d action pour relever la monotonie du film .
Et meme dans ça bof .
Pour un film du genre il aurait pu faire a commencer deja par caster des vrai tete de truand...
Deux fois que je regarde le film est franchement l'histoire tiens bien la route à voir malheureusement les fais divers sont véridique. Sofiane khammes a eu bon potentiel bien marrant rend le film
Très bons acteurs mais dialogues faméliques. Tout est prévisible. Magimel est excellent mais le film est mauvais.
Rien de bien original dans ce scénario à la limite de la paresse et qui n'évite pas les clichés. Mais pourtant ce thriller se révèle être terriblement efficace et accrocheur. Les jeunes acteurs évitent le piège du sur-jeux.
Sur l'affiche, on peut lire " nerveux, haletant ". Hélas, la majorité des scènes se passe à bord des différents véhicules des trafiquants, et leurs dialogues sont tout sauf passionnants. Le reste, c'est des fusillades absurdes comme on en voit partout, un syndrome de Stockholm attendu mais quand même un peu rapide psychologiquement, ( le tout étant censé se passer en quelques heures ). Bref, se laisse voir sans s'endormir mais c'est quand même un navet.
Un road-movie à huis-clos. Je sais que c'est un peu bizarre. Mais c'est de Pierre Schoendoerffer. Pas maladroit quand il s'agit de filmer des scènes d'action. Je lui reconnais bien ça. En revanche, quand il s'agit de distiller une ambiance pesante, un climat de stress auquel on serait en droit d'attendre, on ne voit que les défauts du film : un filtre jaunâtre pour nous asséner lourdement que l'action se passe en Espagne, des acteurs wesh-wesh pour trimballer des sacs de drogue, pas aidés par des dialogues peu inspirés tournant autour de leurs conquêtes féminines (car aussi mal éduqués qu'ils soient, ce sont de vrais tombeurs) ou du dernier larcin commis. Du coup, à part pour Benoît Magimel et la pauvre Reem, on ne s'attache pas vraiment à ce groupe de voyous qui, à vouloir jouer avec le feu, finissent par se brûler. Dommage, et réaliste quand on suit un tant soit peu l'actualité, de se rendre compte qu'à chaque fois ce sont des gamins paumés avec un mode opératoire d'amateur qui mettent leur vie en l'air. A la fin, on se dit que toute l'énergie mise pour duper la police aurait pu être utilisée pour faire une formation, trouver un travail (honnête) ou monter sa boîte. Mais la complexité de l'être humain m'échappant une fois de plus, je me bornerai à signaler que ce Convoi n'atteint pas la sortie de route qu'avait emprunté Truands en 2007 mais qu'ils auraient pu embaucher un dialoguiste de plus dans l'équipe. Ça n'aurait pas nuit au film.
Film désespérément ennuyeux et creux. Les maigres dialogues ne sont que des grossièretés aboyées par des personnages sans envergure ni intérêt. Le seul attrait de ce film est l'excellent Benoît Magimel qui a dû accepter le rôle pour rendre service.
On ne sait si il faut rire ou pleurer devant ce Long et pénible périple stylisé et caricatural à mort...
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