Après un départ tonitruant avec le terrible Scènes de crimes, Frédéric Schoendoerffer n'a fait que (me) décevoir par la suite. Heureusement, 96 heures (2014) est arrivé pour relever un peu cette filmographie consternante. Ce nouvel opus est dans la moyenne. C'est nerveux, tendu, parfois stressant, assez haletant. L'ensemble de l'intrigue se passe à huis-clos, quatre-vingt dix pour cent du temps dans les voitures. Cependant, il manque quelque chose pour qu'on soit véritablement scotché au siège. Rien de bien extraordinaire donc, même si le réalisateur/scénariste s'est bien renseigné pour que cela colle le plus possible à la réalité. Le casting est composé presque essentiellement d'inconnus. Benoît Magimel est la seule tête d'affiche, Reem Kerici est le seul rôle féminin. Tout le monde est très bien. Au final, l'ensemble est sans surprise, bien que relativement efficace, mais facilement oubliable...
ce film aurait pu être très bon cependant certains acteurs ont un jeu qui ne colle pas du tout, notamment spoiler: celui qui appelle sa copine avant de mourir qui à faillit battre marion cotillard dans batman.
ce qui gâche le plus ce film, c'est qu' en ces temps difficiles où les amalgames ne sont plus les bienvenus compte tenu du climat qui pèse ainsi que des événements récents, c'est le cliché du spoiler: petit trafiquant musulman "parce que maghrébin", qui vulgarise ou plutôt insulte, salit l'image de l'Islam.
les personnages incarnés sont spoiler: des pauvres voyous sans repères qui sont assez stupides pour se faire exploiter au point de risquer leur vie et allant jusqu'à tuer pour de l'argent tout en recasant des expressions telles que "inchalLah", "alhamdoulilLah" ...,et qui pourtant devraient, aux yeux du réalisateur, passer pour de bons ou vrais spoiler: musulmans malgré tout.
ce que représentent ces personnages sont l'antonyme du spoiler: musulman véridique.
je pense concrètement que ce film est un ramassis spoiler: de clichés péjoratifs à l'encontre des maghrébins et de l'Islam véritable. dommage, il aurait pu être pensé plus intelligemment.
Le convoi est un film policier cumulant les handicaps: scénario "squelettique", personnages caricaturaux, dialogues ridicules ("noms d'oiseaux" en pagaille pour zéro message), scènes d'action rares....Miraculeux qu'un "tel produit" ait trouvé des distributeurs et des salles pour le diffuser. Je me demande ce que Benoit Magimel est allé faire dans cette galère.
Un film français qui sort des sentiers battus et n'hésite pas à mélanger les genres : un peu français, un peu à l'américaine... Le tout donne un savoureux et impressionnant cocktail.
On rentre dans le vif du sujet dès les premières secondes, avec une excellente mise en scène, et des acteurs pas forcément tous bien connus mais convaincants.
Du Go Fast, du Fast and Furious Benoit Magimel, avec son côté froid placide tient le film sur ses épaules. Si tu aimes la route, les péages, et les fusillades ce film d'action sans John Woo est pour toi.
Frédéric Schoendoerffer habitué du genre gangster ( truands) et policier (MR73) nous transporte sur une autoroute avec 7 hommes, 4 voitures et une femme. Les caméras sont braqués sur l'intérieur de la voiture et donne à voir le quotidien des gofast. 3 binômes, un idiot un futé pour faire simple par voiture et le film commence. Très vite, on se prend à s'attacher aux personnages. Benoît Magimel est excellent comme souvent mais les autres acteurs sont du même calibre. Souvent le réalisateur nous surprend à ne pas tomber dans le facile comme on a pu le voir dans "gofast" avec Roschdy Zem, il n'y a pas de longueur inutile. Bref très bon film.
Aucun attachement aux personnages, des acteurs qui pour la plupart surjouent leur rôle de petit caïd, Benoit Magimel qui est la tête d'affiche du film mais qui ne relève pas le niveau, et des dialogues assez pauvres du début à la fin. Une fin qui est a mon sens complètement bâclée, comme si le réalisateur ne savait pas comment terminer son film.
Si les voitures filmées dans ce go fast sont puissantes et rapides, le film, lui, peine à décoller. La première partie enchaîne les dialogues plats et sans intérêt, la réalisation est plus que paresseuse, passant d'un habitacle à l'autre, pour filmer la route qui défile et revenir en gros plan sur chaque personnage, coincé dans sa voiture... La seconde partie du film (hélas très tardive) est plus rythmée et même si le scénario reste abracadabrantesque, on commence à éprouver quelque empathie. Le seul atout du film réside dans la présence et le jeu de Benoît Magimel (toujours parfait) mais il ne suffit pas à sauver ce qui reste une série B.
Un solide polar porté par un très bon casting (mention spéciale à Benoit Magimel excellent). Cette histoire de go fast s'avère palpitante et truffée de rebondissements. C'est bien filmé et bien monté. On ne s'ennuie pas une seconde. A voir.
Un film à la recherche d'identité et de véracité. Sans remance exagérée mais peu bavard dans le fond, on notera surtout un bon casting avec des révélations, comme Amir El Kacem. Un film plaisant qui ne laisse pas de trace sur sa route.
« Les hommes, les marchandises. » Le Convoi, réalisé par Frédéric Schoendoerffer (Truands) est un thriller qui se veut nerveux mais qui demeure loin d'être parfait. Alors certes, la réalisation règne dans une ambiance étouffante dont des filtres jaunâtres et bleus foncés qui sont omniprésents mais cette série B reste assez paresseuse et pleine de clichés... Toutes les séquences du long-métrage se passent dans les véhicules de ces sept hommes qui transportent de la drogue. L'ennui se laisse sentir ! Des dialogues basés sur de la vulgarité pur, avec de la lourdeur dans ces propos... Les acteurs ne sont pas très crédibles, le spectateur possède un sentiment de mal l'aise face aux protagonistes. Seul, Benoît Magimel se détache du lot en offrant une performance charismatique ! Et, Reem Kherici reste acceptable. Pas beaucoup de scènes d'action, on aurait aimer que se soit plus prenant et efficace, même si certaines sont réalistes... La trame sonore est plutôt bonne. En bref, ce Convoi est un thriller français qui s'avère banal en tout point. Une semi-déception...