N’étant pas particulièrement fan de Schoendoerffer (merci Switch et 96 heures !) j’ai quand même décidé d’aller voir Le Convoi en espérant retrouver la qualité de réalisation et d’interprétation entrevue dans Truands qui m’avait agréablement surpris à l’époque. Alors oui tout n’est pas au point dans ce long-métrage porté par une nouvelle génération d’acteurs (en devenir ?). Le scénario est creux et on regrette de ne pas en savoir un peu plus sur les personnages, histoire de fédérer en nous un peu d’empathie spoiler: pour leur inéluctable sombre destinée . La réal est parfois un peu facile avec un jonglage entre les différentes voitures à coup de gros plans. Mais là où le Convoi peut séduire c’est justement sur la fraîcheur que certains jeunes acteurs insufflent au film de Schoendoerffer. Mention spéciale pour Amir El Kacem, toujours juste et dont on sent le potentiel certain, Föed Amara qui excelle spoiler: malgré un temps limité à l’écran , et Sofian Khammes dont l’air benêt sied parfaitement à son personnage obnubilé spoiler: par ces satanées grenades . Ces nouvelles têtes font du bien au cinéma français qui tarde à se régénérer, en espérant les revoir dans de futures productions. Petite déception pour Reem Kherici qui doit sa place au casting plus pour sa plastique que ses talents d’actrice et Benoit Magimel auteur d’une prestation assez neutre au final et aux lignes de dialogue quasi inexistantes. Dommage pour ce brillant acteur qui aurait pu être mieux exploité.
Très bon film! Le film est prenant du début jusqu'à la fin: une action qui commence très vite. Toutes les réactions sont mises en activité (stress, tristesse, rigolade...). je tiens à féliciter le producteur et les acteurs qu'il a choisi: de nouvelles têtes ne font pas de mal, bien au contraire car ils sont très talentueux . J'espère qu'on aura la possibilité de les voir dans d'autres films! Félicitation à L équipe de tournage entière!! Un vrai film d'action MADE IN FRANCE! 👏😀
Je suis fan de Benoît Magimel ! Je n'ai rien à ajouter… J'ai adoré le mutisme du personnage le charisme incontestable de l'acteur, et surtout univers À savoir celui du polar.
Je trouve que les comédiens, les nouvelles têtes, de ce film apportent quelque chose de frais, mais je ne me suis pas attardé sur la psychologie du film, je trouve que c'est une perte de temps, je suis venu pour passer un bon moment , Et c'est réussi ! Le reste, je le laisse aux analystes. Je ne suis qu'un spectateur
Le réalisateur que l'on persiste - sans doute par masochisme - à suivre malgré le calamiteux Switch - ou pire Truands - a le mérite ici, de traiter la série B avec un certain sérieux tant dans la qualité de l'image, de la musique ou des dialogues, que dans le maintien d'un rythme soutenu. Le casting, élargi de façon improbable au blondinet Magimel, est par ailleurs assez convaincant. Ce road-movie maintient pendant toute sa durée un angoissant suspens et offre quelques scènes de violence plutôt bien filmées, et qui donnent parfois l'impression d'être dans un film américain. Il est vrai que l'on nous a épargné ici les 308 Peugeot et autres Méganes qui meublent habituellement nos films adeptes du placement-produit. Au final, une petite réussite dans un genre mineur, mais qui relèvera sensiblement le standing de Schoendorffer.
"Le Convoi" est un titre bien conventionnel pour un film qui ne l'est pas autant qu'on aurait pu le craindre ! Un road-movie plutôt nerveux et haletant à coup sûr, bien plus prenant que celui familial et tout récent en date ! Car ici Frédéric Schoendoerffer arrive à une certaine alchimie pas si évidente à réussir... Tension, danger, étude de caractères, font bon ménage pour dépasser ainsi le simple film d'action que l'on attendait. Souvent en huis-clos, dans des intérieurs d'automobiles cossues, on se trouve confrontés à ces 7 hommes, à leurs personnalités et à la façon dont chacun fonctionne. Et même si les dialogues sont plutôt avalés, syncopés, ou répétitifs, on arrive à s'intéresser à ces truands de la drogue, à la fois détestables et pourtant attachants. Le cinéaste réussit fort bien à nous les décrire, montrant leurs limites, leurs faiblesses à travers des échanges plutôt houleux, compliqués à fortiori par le contexte instable, dangereux et hasardeux de leur situation. Toutes les réflexions au sujet de leur devenir sont à la fois drôles et tragiques, selon l'analyse qu'ils en font ! Et pour pimenter l'histoire, alors qu'on s'attend à tout, le rebondissement ultime arrive cependant à nous étonner aussi bien par la surprise qu'il crée, que par son efficacité et surtout par ce qu'il va engendrer pour la suite ! Benoît Magimel en chef des opérations assure à tous niveaux et ses acolytes ont tous un trait de caractère intéressant... La musique permet de distiller au moment opportun toute l'angoisse et la peur qui accompagne ce convoi... L'idée du passager féminin est bien trouvée également. Du bon boulot, bien plus personnel et intelligent que ces énièmes films d'action qui se ressemblent ! La morale est là pour autant... Alors attention aux berlines noires et rapides qui roulent à tombeau ouvert sur l'autoroute !
Une immersion dans l'univers du Go Fast au début à la limite du Doc caméra embarquée. Et même si les dialogues comme les auteurs font un peu cliché . La force du film est malgré la violence , de rendre attachants tous les personnages. Une action plus musclée en deuxième partie avec un B Magimel pénétré par son rôle ! À voir pour l'ambiance et l'immersion dans un monde assez violent voir flippant !
Bon sang ne saurait mentir. Frédéric Schoendoerffer, fils de Pierre, ne fait certes pas le même cinéma que celui de son père mais il s'est justement taillé une réputation d'habile faiseur de thrillers et de polars. Avec Le convoi, l'univers du Go fast lui offrait la possibilité de se renouveler et de nous clouer à notre fauteuil. Las, c'est plutôt l'ennui qui prédomine dans ce film qui semble calibré pour le film du dimanche soir du dimanche soir. Pauvre en dialogues, bien que bavard, inexistant sur le plan psychologique, guère passionnant en termes d'intrigue, banal dans son déroulement jusqu'au final très plat, redondant dans son action. Magimel, plutôt cool, ne semble pas inquiet plus que cela par la tournure des événements. Nous non plus à vrai dire. Entre deux fusillades et trois coups de fil, Le convoi file au ras du bitume sans provoquer le moindre émoi ou emballement cardiaque. Désespérément anodin, de bout en bout.
Après "Scènes de crime" (2000), "Agents Secrets" (2004), "Truands" (2007), "Switch" (2010) et "96 heures" (2013), tous produit par Eric Névé il serait assurément temps que le réalisateur se remettent en question. Reprenant l'anti-thèse de "Go Fast" (2008) en se plaçant du côté des voyous le cinéaste est en manque cruel d'innovation. Jamais on ne croit au réalisme qu'on a pu voir dans "Go Fast" (2008) ou qu'on a déjà connu dans les premiers films de Shoendoerffer. Une série B bas de gamme, digne d'un direct-to-DVD qui tombera vite aux oubliettes.
Sec, nerveux, en mouvement constant, ce film de F.Schoendoerffer est un condensé de maîtrise et de cinéma. Dans une lumière crépusculaire mordorée, (référence : Michaël Mann) quatre grosses cylindrées remontent, du fin fond de l'Espagne, dans un Go Fast d'enfer, des dizaines de kilos de drogue. Nous vivons ce trajet de l'intérieur, vu par ces petits malfrats des quartiers de banlieues impliqués dans toutes sortes de galères improbables. Loin de l'image de caïds, ils conversent avec leurs langages fleuris de sujets dérisoires et futiles dans les voitures lancées à fond sur l'autoroute loin de s'imager du danger qui les guette. spoiler: Puis tout part en vrille et la réalité crue, violente, policière les rattrape. Ils montrent alors leurs vrais visages devant l'adversité, enfantins, fragiles et primaires. Ce chemin suicidaire, sans choix est leur destin. Dans le registre caïd, froid, intelligent, implacable, minéral, B. Magimel mène cette danse macabre, nettoyant les conneries, sans broncher dans ce chaos ambiant. Quelques invraisemblances viennent taquiner la crédibilité du film, mais l'ensemble est tellement vrai, haletant, authentique, original que nous en faisons fi de ces petites pépites indésirables.
Enfin un bon film français. Benoît Magimel est époustouflant. Son rôle de voyou lui donne du charme. Les autres acteurs ne sont pas très connus mais réalisent une belle performance. Dans ce film, le spectateur rentre dans le vif du sujet immédiatement. De l'action, du suspense, de l'humour, de bons acteurs, bref de bons ingrédients pour obtenir un bon film.
Après la version go fast vu du côté flic avec le film éponyme, voici donc la version du côté des trafiquants et là se pose un problème ... A qui s'attacher ? Non parce qu'à part l'otage, qui d'ailleurs constitue la meilleure idée du script, le choix est compliqué tant tous les personnages sont aussi bêtes qu'antipathiques, et encore la brave otage finit aussi par gonfler à la longue. On part donc déjà avec un sacré handicap mais passons, on est devant un polar d'action estampillé "nerveux et haletant", alors c'est certain que mes nerfs ont été mis à rude épreuve avec un nombre incalculable d'incohérences, par contre le côté haletant je l'attends toujours ... Ok, le départ est correct, la tension y est bien présente mais passé le premier quart d'heure, on a simplement le droit d'endurer des dialogues débiles et insupportables entre des acteurs qu'on a juste envie de baffer, d'ailleurs il n'y a guère que Benoît Magimel qui sorte du lot mais on se demande encore ce qu'il est venu faire là-dedans. Franchement, dès le départ, je n'ai eu qu'une envie, c'est de voir toute cette bande de bandits en bois se faire dessouder ou dans une moindre mesure se faire chopper, spoiler: heureusement j'ai été exaucé sur ce point . Un métrage vraiment décevant de la part de Frédéric Schoendoerffer, aussi invraisemblable qu'inutile et inintéressant au possible en plus d'être particulièrement ennuyeux (mis à part un carton et une fusillade). Un élément par contre reste plausible, le point de chute, Creil, que malheureusement je connais bien et ce n'est certainement pas ce détail qui m'aurait fait apprécier un tant soit peu ce film sans intérêt. A oublier.
j'ai vu le film en avant première , ce n'est pas mon genre clairement , je trouve par contre les personages très attachants et vivants . quelques faiblesse scénaristique, et l'histoire de trafique drogue passe au second plan pour laisser la place a ces jeunes mecs , avec des pointes de comédie.
Difficile de reprocher à Frédéric Schoendoerffer sa volonté d'imposer au cinéma français un certain cinéma de genre que l'on ne voit guère plus. Il est cependant dommage de voir le réalisateur du très bon "Scènes de crimes" s'égarer un peu hors des sentiers battus pour offrir "Le Convoi", film nerveux mais totalement imparfait. D'abord dans sa réalisation, baignant dans des tons jaunâtres à faire pâlir Jean-Pierre Jeunet et puis surtout dans ses dialogues, qui deviennent vite lourds au bout d'un moment, à grand renfort d'insultes et d'expressions censées sonner justes mais dont l'accumulation produit l'effet inverse. Reste tout de même une efficacité certaine lorsqu'il décrit le processus des Go Fast et lorsqu'il s'attarde sur la psychologie des personnages. Dommage que celle-ci finisse sacrifiée au profit du spectacle nerveux, efficace mais bancal. On se retrouve donc devant un film intéressant, mené par le charismatique Benoît Magimel mais qui patine un peu à force de vouloir bien faire. Il faut dire qu'on se prend rapidement à se moquer complètement du destin des personnages et qu'on sent très bien où ce convoi va nous mener. Dans le genre film de route nerveux, on préférera "Enragés", sorti l'année dernière.
Un film sur les go fast, sur Un go Fast, qui va mal se passer. Un superbe huit clos, Ou l on voit une nouvelle bande d acteurs, qui vous ferons rire, ou bien pleuré, les émotions varient et on reste captiver par ce convoi. Le point de vue choisis vous donne l impression de prendre part dans un go fast. C est rafraichissant de voire une nouvelle vague d'acteurs, peut ou meme pas du tout connu, au coté de Benoit Magimel qui comme d'habitude en envoi !