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    21 nuits avec Pattie
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    214 critiques spectateurs

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    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2015
    Assez difficile de se prononcer sur ce film. J'avais bien envie de le voir parce qu'il était bien côté niveau presse et que la BA m'intriguait. J'avais peur que ce soit des vannes salaces tout du long et en même temps il y avait un petit côté auteuriste qui marquait un contre-rythme comme dirait Roland. Et c'est exactement ça. En ce sens ça m'a fait pensé aux films de McDonagh parce qu'on a ce côté film d'auteur et en même temps un humour bien gras. Alors le film se laisse regarder même si je n'ai vraiment rigolé à aucun moment. Mais il y a des moments de poésie sympathique (le fantôme qui danse sur la table) et puis la charmante Isabelle Carré. J'aurais aimé qu'on développe beaucoup plus l'histoire de la disparition du corps, que tout ça se transforme en enquête mais finalement c'est assez peu important et le film essaie de mettre le paquet avec ses personnages très typés. Dommage que ce ne soit pas vraiment le genre d'écriture que j'aime (enfin si, le phrasé de Dussolier truculent, sans valoir celui de 3 souvenirs de ma jeunesse). Par contre, visuellement, le film est sacrément bien chiadé et on a des plans de nuit magnifiques, surtout de la lune (ça m'a fait pensé, sans l'égaler bien sûr, à celui du générique de Uccelacci e Uccellini) ou un autre avec les nuages sur la forêt et puis la photographie même si artificielle par moments (la scène de l'orage mais qui donne un caractère assez étrange à la scène) est très réussie également. Bref un film avec des qualités indéniables qui sans être génial se montre parfois assez lourd derrière sa prétendue légèreté, bien qu'il ait le mérite d'être original, singulier et frais.
    Sylvain C
    Sylvain C

    6 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 décembre 2015
    Je m attendais à une comédie sympa et rigolote. je me suis retrouvé devant une comédie erotico-pornographique dans les dialogues avec un scenario improbable et des fantômes. soit je suis passé à côté soit je n ai pas compris le me sage subliminal... mais bof bof.... ennuyeux même....
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 décembre 2015
    Caroline ( Isabelle Carré ) et Pattie ( Karine Viard ) se rencontrent dans le sud de la France pour l'enterrement de la mère de Caroline. La première partie du film se laisse regarder avec une Karine Viard hilarante en nymphomane totalement décomplexée face à Isabelle Carré en bourgeoise Parisienne. Mais ensuite ... on se perd avec des scènes abracadabrantes où l'on ne distingue plus le réel de l'imaginaire, le désir sexuel refoulé ou retrouvé pour Caroline, le rôle de l'écrivain. Bref, une vraie déception malgré deux actrices que j'apprécie.
    cinono1
    cinono1

    299 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 décembre 2015
    Je n'ai pas trouvé la clé du royaume des frères Larrieu. Royaume bien sympathique au demeurant, bucolique, paillard, épicurien, des personnages bien dans leur peau, des paysages superbes, les "anecdotes" de Karin Viard... Seulement, leur cinéma prend ici une tournure fantastique et s'acoquine avec la mort sans qu'on sache très bien ou les frères veulent en venir. La légéreté apparait alors forcé pour ma personne trop rationnel. Agréable oui, déconcertant également.
    oxen
    oxen

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 décembre 2015
    J'ai trouvé ce film très mauvais : un scénario récompensé mais qui n'a aucun intérêt, des propos vulgaires sur la sexualité dans la bouche d'une femme se voulant libérateurs pour celles ci alors qu'il ne s'agit que de fantasmes masculins des réalisateurs (?). Des monologues répétitifs, bien trop longs et n'apportant rien à l'histoire du film. Une morale insistante : faites l'amour avec tout ce qui bouge et ça ira mieux dans votre vie...De belles images d'une région à visiter mais je n'allais pas voir un documentaire mais une comédie où on rit très rarement. L'ensemble est navrant et A SURTOUT ÉVITER !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 décembre 2015
    Une généreuse nature méridionale et estivale filmée avec amour, une ambiance très sexuelle, plein de scènes de baignade, une vague intrigue policière, beaucoup de bavardage sur la vie la mort l'amour : 21 nuits avec Pattie ressemble donc à un "Inconnu du Lac" hétéro. Mais en beaucoup plus chiant. Le problème avec ce film c'est qu'on ne peut le critiquer qu'en utilisant "au début".. "mais après". Au début, on est bluffé par la super maison dans la nature - mais après ça tourne à la présentation AirBnB. Au début on est estomaqué par l'inventivité du monologue érotique très cru de Karin Viard - mais au bout du quatrième, on a compris que ce n'était qu'un gimmick pour réveiller le spectateur largué par un scénario mollasson. Au début on se lance envouter par cette nature sauvage et ces grands arbres - mais le plan où Viard retrouve sa petite famille endormie à l'aube dans la bagnole sur le promontoire on dirait une pub Renault. L'onirisme sylvicole marche parfois, mais le coup de la Carolyn Carlson du pauvre en fantôme translucide, ça fait un peu téléphoné. Restent les acteurs, qui ont l'air du prendre du bon temps, eux - en particulier Viard, qui dépasse Lemercier dans le genre "je raconte des scènes de cul hyper salaces dans le moindre détail, tout en restant classe"
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2015
    "21 nuits avec Pattie" aurait du être le récit libertin d'Isa, une avocate récemment décédée, et de Pattie elle-même, fraichement interprétée par Karin Viard, aux allures complètement dévergondées. En vérité, il s'agit d'un film, et donc d'un roman dans le roman, comme une sorte de conte bucolique où il est question de désir, de bonnes viandes, et de paysages verdoyants du sud de la France. Comme le dernier film des frères Larrieu "L'amour est un crime parfait", l'intrigue policière n'est qu'un prétexte à dresser le portrait de personnages hauts en couleur, romanesques et drôles. Car si le corps de la mère de Caroline disparaît du lit où il repose, le film est d'abord l'histoire d'une renaissance au plaisir. Caroline, qui souffre en effet d'une forme de névrose douçâtre, la privant des 1000 plaisirs charnels de la vie, va doucement renaître de ses cendres psychologiques, pour redécouvrir avec bonheur, ce qu'elle tait en elle depuis si longtemps. Si les dialogues sont souvent crûs, ils n'en sont jamais vulgaires. Le dernier opus des Larrieu était profondément ennuyeux, maniéré par excès de sophistications visuelles et sémantiques, cette fois, ils réussissent un conte poétique, très beau, où la profondeur des personnages dépasse le risque de la trivialité du scénario. Pendant tout le film, on se fiche de la vraisemblance de l'histoire qui hésite en permanence entre la comédie romantique, le film fantastique, et l'enquête policière. Les Larrieu excellent dans la mise en scène qui choisit un écran carré, rétréci où chaque personnage trouve sa place au milieu des somptueuses montagnes de l'Aveyron. En conclusion, "21 nuits avec Pattie" est un exercice de style brillant, maîtrisé, où l'art de la joie côtoie la mélancolie feutrée de ces gens inscrits dans notre époque contemporaine.
    bouddha5962
    bouddha5962

    61 abonnés 735 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2015
    Viard, Carré et Dussolier dont une fois de plus exceptionnels !

    Des rôles trashs aux antipodes de leur statut mais qu'ils leur vont à ravir.

    Même si l'histoire est un peu décousue, les personnages étranges et les anecdotes croustillantes ; je dois avouer que je reste septique sur le film.

    Il réside à l'issue de ce film un arrière goût d'inachevé.
    Critik D
    Critik D

    152 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2015
    La bande annonce m'avait beaucoup plut, je me suis donc laissé tenter par ce film. Et je l'ai trouvé plutôt sympas. On fini certes par croire que ce village est complétement loufdingue, mais on s'attache assez vite aux personnages malgré leur histoire. On peut tirer différentes analyses de ce film, sur ses personnages, sur le final, sur le pourquoi de cette maison... Personnellement je pense que la mort d'Isabelle n'est pas arrivée par hasard, que malgré son absence elle devait connaître la situation compliqué de sa fille ou du moins le ressentir. Que cette maison, était un moyen de l'ancrer dans une vie, lui permettre de s'ouvrir dans ce village plus que sociable et de la guérir du mal qui l'a ronge depuis des années. C'est bien réalisé, on s'attache facilement aux personnages et on passe un très bon moment en leur compagnie. J'ai beaucoup aimé ce film, je n'ai pas vu les deux heures passés, et il y avait vraiment un super casting qui réunissait la plupart de mes acteurs français fétiche.
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    20 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2015
    21 Nuits avec Pattie ou le croisement entre Alice au pays des merveilles et Gargantua. ♥♥♥

    Présent dans leurs films Les derniers jours du monde et L’amour est un crime parfait, le fantastique refait surface dans la dernière offrande de Jean-Marie et Arnaud Larrieu, 21 Nuits avec Pattie. Caroline (douce et réservée Isabelle Carré) vient de perdre sa mère, une grande voyageuse, avec qui elle entretenait une relation sans réelles affinités. Fraîchement débarquée de Paris dans le village du sud de la France où résidait la défunte, elle y fera la connaissance de toute une tripotée de personnages, plus pittoresques les uns que les autres, en commençant par Pattie (truculente Karin Viard), femme de ménage à la parole grivoise et frivole. Les récits sexuels anecdotiques de Pattie secoueront alors chez la Parisienne un désir endormi qu’elle tentera de raviver au moment même où le corps de sa mère disparaît.

    21 nuits avec pattie1Pour les frères Larrieu, cette dernière réalisation (voir entrevue avec Jean Marie) est avant tout l’histoire d’une rencontre improbable entre Rabelais et Lewis Carroll. Cette analogie entre d’une part le libre penseur bon vivant et l’écrivain à l’univers fantasmagorique de l’autre nous apparaît intelligible et moins absconse une fois le film visionné. En effet, les habitants du village ressemblent à une communauté hippie qui n’aurait pas décroché des années 60, se baignant cul nul dans la piscine, où tout problème trouve sa solution dans la débauche. Difficile alors de ne pas rire du libertinage auquel s’adonnent les villageois ou des situations cocasses (le gendarme en costume de bain). Pour contrebalancer cette franche camaraderie entre les personnages, les réalisateurs utilisent le cadre bucolique de ce coin perdu de France afin de révéler des vérités cachées sur leur nature profonde. Ils ancrent alors le mystique dans la réalité du quotidien. Quand Caroline emprunte le chemin pour rejoindre la maison de sa mère, il n’en finit pas de descendre allant jusqu’à pénétrer un autre monde : un monde pleins de champignons de formes phalliques, un monde où l’on s’endort dans des forêts à l’onirisme enchanteur, un monde où Caroline devient une mimesis d’Alice.

    Actrice habituée au cinéma insolite et fantaisiste des deux réalisateurs, Karin Viard se voit offrir des monologues pimentés par des connotations sexuelles plus qu’éloquentes, qui finiront, à coup sûr, par devenir des moments d’anthologie (« Les nécrophiles sont des romantiques »). C’est un personnage haut en couleur, qui parle comme il respire, sans vergogne, et avec une spontanéité à faire rougir un curé de province. Les autres acteurs ne sont pas en reste, à commencer par André Dussollier qui incarne un mystérieux écrivain ami de la famille, semblable à son rôle de Bélisaire Beresford dans les adaptations cinématographiques d’Agatha Christie, pour l’absurde et la théâtralité du jeu. Isabelle Carré est quant à elle parfaite en quarantenaire asexuelle qui redécouvre les plaisirs charnels.

    Les frères Larrieu ont bien compris que dans la comédie les duos gagnants sont souvent des personnages que tout oppose. Par conséquent, rien de surprenant à ce que la fraîcheur des propos de Pattie, face aux moues gênées de Caroline, s’équilibrent parfaitement. S’il est vrai qu’à première vue le ton du film peu dérouter, l’humour savamment distillé, mêlé au fantasque des situations, permet des pauses au milieu de réflexions sur le deuil, la séparation du corps et de l’âme ou encore la perte du désir. En somme, une comédie loufoque, drôle et inquiétante.
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2019
    Du pur Larrieu, c'est à dire branché sexe... L'originalité, cette fois, vient de la disparition du cadavre d'une vieille femme, connue pour son tempérament libertaire. Les suppositions liées à cette disparition ne sont pas des plus subtiles mais l'interprétation d'excellents comédiens fait néanmoins passer de bons moments au spectateur (Denis Lavant est grandiose, Dussolier moyennement à l'aise). On reste malgré tout un peu sur sa faim...
    Domnique T
    Domnique T

    65 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 décembre 2015
    Je n’avais pas vu (entendu !) un film aussi bavard depuis « Alceste à bicyclette » ! Sauf que dans ce dernier cas, la langue – de Molière ou pas – était au centre du sujet. Ici, cela ressemble à un viatique qui ne sert en rien le propos ! Une forte dose d’afféteries dans la première partie du film, rend le propos indigeste. Première partie destinée à camper une espèce de communauté libertaire idéale, post-soixantuitarde dans une « Montagne Noire » fantasmée. A l’apparition tardive d’André Dussolier, le film tente l’impossible ; expliquer voire exonérer une des plus puissantes déviance sexuelle ! Explication un temps trouvée dans les fantasmes de couguar rêveuse d’Isabelle Carrée, quadragénaire coincée. Il faut dire que la délicieuse pornographie verbale du personnage campé par Karin Viard, est forcement suggestif ! C’est bien essayé et même assez habile. Le film a l’énorme avantage de finalement, raconter la nécessité de cultiver le désir … même quand il est transgressif ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 décembre 2015
    J'ai vraiment été agréablement surprise par ce film. J'étais pourtant partie avec un certain à priori d'une comédie classique sans grande nouveauté mais en fait ce film de part son scénario est très surprenant.La question de la disparition est traitée d'une manière inattendue mêlant différents genre la comédie, le fantastique.. Une manière subtile et avec une distance intéressante d'aborder ce thème dans un film où c'est la vie qui est finalement célébrée. Coup de coeur!
    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2015
    un bon début avec son côté à la fois original, drôle et frais mais qui devient un peu trop nympho, cru et répétitif dans les dialogues qui lasse et ennuie à force d'en mettre de trop. puis dans les 40 dernières minutes cela devient ambigue brouillon incompréhensible et trop bizarre. mais cela n'enlève rien au charme des acteurs qui jouent assez bien avec un plus à "karin viard" qui est parfaite dans son rôle de nymphomane sans aucune gêne dans ses paroles crues de ses relations sexuelles avec les hommes. le film qui ne plaira pas à tout le monde. pour moi il est partagé moyennement voir un peu plus grâce à la bonne performance des acteurs, sinon son côté un peu trop perverse me laisse un peu perplexe.
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2015
    C'est l'été, les rues sont désertes mais gorgées d'un soleil radieux. Caroline débarque dans le sud pour l'enterrement de sa mère, décédée deux jours plus tôt. En faisant la connaissance de Pattie, la femme de ménage de la défunte, elle va découvrir ce petit village pas comme les autres. Fêtes, alcool et étrange retour à la vie vont ponctuer son séjour... comment dire, décapent.

    Les frères Larrieu utilisent l'humour et le sexe pour célébrer la vie. Tous les monologues d'une crudité exaltée balancés par Pattie sont autant d'invitation à la joie et à la légèreté. Les personnages, tous victimes, tous coupables, constituent le jeu d'échec extravagant auquel les réalisateurs se prêtent. Sur fond (désormais commun chez ces derniers) de fin du monde libératrice, les pulsions sont déchaînées et la poésie pastorale des artistes se transforme en une expérience quasi métaphysique.

    Opposée à la toujours extraordinaire Karin Viard, Isabelle Carré joue la retenue avec un plaisir vivace. Les deux constituent une antithèse fameuse et profondément comique. Dès la première scène, la plume des auteurs nous invite à une partie loufoque. Multipliant ensuite les autres personnages, les cinéastes créent une sorte de Cluedo attrayant. Dans ce huis-clos où le décor estival (la Lausanne mystérieuse de L'amour est un crime parfait a cédé la place à la chaleur suffocante du sud de la France) prend encore toute son importance, on se demande qui joue quel rôle.

    Le genre du polar n'est ici qu'un prétexte et ne sert qu'à perdre un peu plus des individus impuissants face au deuil, à leurs désirs ou leurs pulsions. Plus le récit avance, moins il semble compréhensible. Tel un rêve qui n'aurait pas d'achèvements et prendrait des chemins inconnus, mais attirants. Les protagonistes de 21 nuits avec Pattie n'hésitent pas à les emprunter et nous faire participer à leurs voyages intérieurs. En quête d'une certaine forme de reconnaissance, bien plus physique que mentale. Car, dans le cinéma des frères Larrieu, les corps des héros sont aussi communicatifs que les mots.
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