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Shékiinä .
53 abonnés
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3,5
Publiée le 27 avril 2016
Je suis un soldat est un film profondément beau et porté par une Louise Bourgoin poignante et sincère, c'est sans aucun doute le meilleur rôle et la meilleure performance de sa carrière. C'est un film très dur, très animal, mais tellement vrai : il dépeint la complexité et la noirceur de la nature humaine, le tout filmé dans un cadre froid, sale, inhumain (société clandestine de trafic de chien). Sandrine, pour gagner sa vie, n'aura pas d'autre choix que de refouler ses émotions, mais à quel prix ?
Une bonne réalisation de Laurent Larivière pour son premier long métrage. La mise en scène se révèle efficace et l’image est belle. Ce drame social nous délivre d’entrée de jeu une ambiance pesante dans un milieu difficile ou la tension va monter graduellement. Émotion et violence font partie de ce scénario très dur mais aussi réaliste de Laurent Larivière. La réussite de ce film doit beaucoup au talent de ses interprètes : Jean-Hugues Anglade réalise, comme à son habitude, une excellente performance d’acteur ; Louise Bourgoin, elle aussi, est merveilleusement crédible dans ce rôle délicat. Le pitch : Sandrine n’a plus de travail ni d’argent ; elle retourne dans le nord chez sa mère qui héberge déjà sa sœur et son mari qui construit leur maison. Sandrine va trouver du travail chez son oncle Henri qui possède un chenil près de la frontière belge.
Sandrine a trente ans et a perdu son boulot. Désespérée de ne pas retrouver d’emploi et de devoir revivre chez sa mère, elle accepte de travailler dans un chenil. Cette expérience va la plonger dans un trafic de chiens venus de pays de l’est où le profit compte plus que la santé de ces animaux. Le film est très touchant et ce, grâce à une Louise Bourgoin sans artifice et au plus près du réalisme. Alors que le film ne semble pas avancer, c’est parce que nous faisons face à du cinéma social, chaque protagoniste présentant un tissu social en France. La mise en scène n’est par conséquente pas faite d’artifices et le long-métrage est filmé de façon quasi documentaire. Je suis un soldat a été remarqué à Cannes dans la catégorie Un Certain Regard et vaut principalement pour son actrice qui délivre ici, l’un de ses plus beaux rôles. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Belle surprise ! Bon scénario et bonne réalisation grâce au très bon casting. Au top. Louise Bourgoin est au sommet... tout comme Jean-Hugues Anglade. Ils sont dans leurs rôles respectif. L'univers est étonnant et pourtant tellement passionnant... A voir, belle surprise!
Dans "Je suis un soldat", Laurent Larivière met la morale de son personnage à rude épreuve puisque Sandrine qui n'a plus de travail ni de toit se retrouve à travailler dans un chenil et à participer à un ignoble trafic d'animaux. Elle traîne tout d'abord les pieds parce qu'elle se rend compte que tout ce qui entoure ce trafic est dégueulasse jusqu'au moment où l'argent commence à rentrer, un moment qui va tout changer avec la morale qui passe au second plan. Le réalisateur montre aussi un couple plein de projets qui travaille, mais qui n'arrive pas du tout à s'en sortir, une situation à l'opposé de celle de Sandrine. Le film est assez sobre, le réalisateur n'en fait jamais trop, mais il ne va pas forcément au bout des choses puisque rien n'est extériorisé vu qu'on n'a jamais le ressenti des personnages. L'histoire est assez redondante puisque c'est toujours plus ou moins les mêmes scènes d'échange argent contre animaux et le final est un peu poussif avec cette "image" pour dire que quand tu fais du mal, tu finis par le payer un jour. Au final, c'est tout de même un bon film, un premier essai accrocheur et captivant qui vaut surtout le coup d'œil pour les performances de Louise Bourguoin et Jean-Hugues Anglade tous deux très bons.
Glok, triste, noir Heureusement on ne voit de maltraitance sur les chiens car en plus d'entendre des couinements insupportables tout au long du film! Louise bourgouin parfaite comme d'ab mais ce film est long est glok On peut toutefois noter le courage du realisateur de denoncer ces trafics.. Tant qu'il y aura des imbeciles pour acheter des chiens en animalerie on aura à faire à ce genre de trafic.
C’est d’abord le constat d’une triste réalité ; la vie d’une famille empêtrée dans les difficultés financières. On découvre ensuite le quotidien d’un chenil peu recommandable et attention aux âmes sensibles car on est loin de l’esprit 30 millions d’amis. Si vous êtes un amoureux des chiens, il n’est pas impossible que quelques images vous donnent mal au cœur en les voyant être traités comme une vulgaire marchandise. Je suis un soldat est un drame social prenant qui malheureusement met en lumière cette propension de l’être humain à piétiner la morale pour ses intérêts personnels. La distribution est excellente de Louise Bourgoin à Jean-Hugues Anglade en passant par Anne Benoit, à découvrir.
Très bien joué, jolie lumière, mais franchement ça intéresse qui, cette histoire ? Des coupes auraient de plus été nécessaire. Tant de talents réunis pour tant de vide...
Pour son premier long-métrage, Laurent Larivière met en scène un film social réussi. Il présente une réalité économique bien présente dont beaucoup de personnes sont malheureusement victimes : le chômage, chaque euro compte, l'entraide en famille... Pas mal de situations abordées qui nous rappellent que cela peut arriver à tout le monde. La deuxième thématique sur le trafic de chiens en Europe fait assez froid dans le dos. On peut facilement avoir un chien non vacciné chez soi avec tout ce que cela peut comporter comme risque. Associés au décor de Roubaix et de sa région, on obtient un film assez dur. Heureusement, le réalisateur évite les clichés grâce à une réalisation plutôt innovante qui colle à l'actrice sans la mettre sous son meilleur jour. D'ailleurs Louise Bourgoin est très convaincante dans ce rôle et casse complètement son image de Miss Météo. Le reste du casting est également très touchant et nous transmet la détresse comme l'acharnement à continuer coûte que coûte. Un bon premier film qui marque les débuts prometteurs d'un bon réalisateur.
agréablement surpris lors de l'avant-première montréalaise(Cinémania 2015). Si J-H Anglade n'a plus grand chose à prouver, Louise Bourgoin y est étonnante dans ce qui touche au traditionnel goût pour les animaux et leur maltraitance.... Pas sur que ce film attire les foules, tant on touche à ce que le public a de plus cher: les animaux de compagnie....Louise Bourgoin y est d'une grande justesse, c'était pourtant casse-gueule....
Enfin un film dont le cinéma français n'a pas à rougir et qui peut rivaliser avec un excellent Ken Loach. Le film dresse le portrait d'une femme qui s'enfonce peu à peu dans les sables mouvants de l'illégalité pour échapper au marécage de la précarité. Elle s'en extraira in extremis mais aura entre-temps, ainsi que le spectateur, ouvert les yeux sur un trafic des plus cruels. Le film allie critique sociale et portrait d'une femme dont on voit peu à peu se durcir les traits et s'assombrir le regard. Un film noir mais pas désespéré.
Pour son premier film, Laurent Larivière réussit une entrée fracassante dans le cinéma français.
Je suis un soldat est d'abord un bijou en terme de réalisation. La photographie est magnifique : elle capte les ambiances du Nord avec une minutie et un grain limpide, et rend presque beaux les paysages plutôt tristounets de la région de Roubaix.
Les mouvements de caméra élégants (notamment des travelings avant et arrière de toute beauté), les très beaux effets de focales et de profondeur de champ, le montage alerte : tout concourt à imposer Laurent Larivière comme un réalisateur à suivre.
Le deuxième point fort du film, c'est la présence magnétique à l'écran de Louise Bourgoin, absolument extraordinaire dans ce rôle de jeune trentenaire fauchée obligée de revenir vivre chez sa mère et sa soeur, elle-mêmes dans une grande précarité. Après La loi du marché, Je suis un soldat donne à voir le même type de pression sociale : le personnage de Sandrine doit travailler dans des conditions plus que précaires auprès de son oncle violent, alors que celui joué par Vincent Lindon devait se compromettre dans un job dégradant.
Il faut ajouter à toutes les qualités du film le tableau fascinant du milieu méconnu qu'est le commerce illégal de chiens, ainsi qu'un casting impeccable (Jean-Hugues Anglade inquiétant, Anne Benoit impeccable, Laurent Capelluto attendrissant).
"Je suis un soldat" raconte l'itinéraire de Sandrine, de retour chez sa mère suite à des difficultés personnelles et en quête d'emploi. Elle trouve du travail dans un chenil tenu par son oncle interprété par Jean Hugues Anglade qui se livre au trafic international de chiens. Les acteurs sont bons notamment Elise Bourgoin et JH Anglade, très bon dans ce rôle "gris", à la fois sans scrupules et écorché vif. Le film est bon mais un peu longuet, le propos se résumant surtout à décrire le parcours de Sandrine, le reste n'est finalement qu'un arrière plan. Le film effleure juste la question du trafic scandaleux des animaux. 3/5
"un petit soldat" présente lors du dernier festival de cannes dans la section un certain regard est un film qui traite d'un sujet peu connue le trafic de chiot. ce récit âpre devient au fil des minutes prenant et étouffant, Louise Bourgoin est quasi parfaite en dresseuse de chien désorientée dans ce film.
Très bon film. Louise Bourgoin et JH Anglade sont fabuleux. On se laisse entrainer dans cette histoire si réaliste, à la fois si proche et si loin de nous. Le thème du trafic de chiens est dur mais un mélange de scènes drôles et émouvantes permettent de passer un bon moment de cinema.