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Un visiteur
2,0
Publiée le 30 avril 2016
Tout s'annonçait bien, réalisateur, acteurs, synopsis mais hélas, et je suis le premier à le regretter, il ne ressort pas grand chose de ce film, quelques tranches de vies décalées amusantes mais sans grand profondeur, et un rythme trop lent. pour intéresser vraiment. Grosse déception donc de la part de Benchetrit duquel j'avais pourtant adoré "j'ai toujours rêvé d'être un gangster"
Loin des blockbusters il existe des films étonnants, déroutants , souvent qualifiés de cinéma d'auteur, de films à petits budgets etc. etc... Ce film raconte le destin croisé d'habitants d'un immeuble délabré d'une cité avec une touche d'humour et d'attachement. Les silences ont autant de valeurs que le texte du script et les personnages du films savent en jouer à merveille. le spectateur jongle avec 3 histoires (3 galères) qui s'entremêlent. On y rencontre même un cosmonaute perdu et ce n'est pas banal!! bon film.
Bon film, sans moments de lassitude. Des personnages que pas grang chose ne lie et qui rêvent tous d'une vie meilleure tout en l'ayant. Bravo les acteurs.
Comment des êtres perdus et profondément seuls se rencontrent de manière totalement fortuite au détour d'un couloir, d'un toit terrasse ou d'une arrière cour d'hôpital. On sourit, on se moque parfois, on est touché en plein coeur, on pleure même un petit peu... La magie rode, et la grâce est partout. Merci Samuel Benchetrit pour ce regard tendre que vous posez sur la fragilité des êtres.
Un style cinématographique très pur, hyper esthétique, très créatif et très artistique. Vraiment superbe. Les scènes que nous propose le scénario sont aussi humaines et ordinaires que complètement barrées. L'auteur réussi ce tour de force de mêler le normal du quotidien à l'extraordinaire, sans que l'on puisse trouver la limite. Une magnifique découverte.
Un pur joyau cinématographique le dernier film de Samuel Benchetrit “Asphalte”, adapté d'un des ses romans “Chroniques de l'asphalte”. Réunissant de brillants acteurs au sommet de leur art, Isabelle Huppert, Valeria Bruni-Tedeschi en passant par l'acteur américain Michael Pitt et le génial Jules Benchetrit (fils du réalisateur et de Marie Trintignant), les scènes de l’ “Asphalte” se situent dans une banlieue perdue et grise, au sein d'un immeuble rongé par les tags et la décrépitude. Il s'y passe trois rencontres insolites et loufoques qui suscitent chez le spectateur autant l'euphorie irrépressible que l'émotion née de la tendresse des échanges de ces duos improbables, que l'on n'ose à peine dévoiler tellement c'est déjà trop donner à voir, cette truculence de vies de tous les instants. Un film entre rires francs, sonores, sentis et larmes discrètes au coin de l’œil donc, comme on aime être secoué au cinéma. Un humanisme fort et sensible fondé sur de grandes petites rencontres, bordées d'absurde, de rêves ou de brisures. Des personnages attachants, agissant tous selon leur propre logique - des mondes se rencontrent et s'ajustent - qui se révèlent dans leur profondeur, des échanges qui versent tantôt dans le petit gros chagrin ou ennui gardé en soi tantôt au contraire dans une possible (re)naissance de la toute beauté. De toute façon, pas de triche. Et aussi de la lumière au bout. Des liens d'amour, d'innocence faite chair. Oui, d'amour réinventé sous toutes ces formes. Un film de cœurs.
Des personnages touchants et sympathiques dans ce film qui donne pour une fois une vision positive de la banlieue : l'ado livré à lui même et tellement humain, l'actrice qui a été et qui n'est plus, le cosmonaute tombé du ciel qui ressemble à un extraterrestre, le pôv' gars en fauteuil roulant qui s'invente une autre vie et surtout, surtout cette dame d'un certain âge dont le fils est en prison et qui accueille sans se poser la moindre question, cet étonnant le garçon venu du ciel en lui offrant un lit, du couscous et son incroyable humanité ...pourtant malgré ces bonnes intentions, on s'ennuie tout de même parce qu'on ne sait pas où on va, parce que chaque petit histoire semble inachevée et que tout cela semble un peu fait de bric et de broc...
L'histoire se déroulé dans un ancien appartement délabré, où six personnes seules se sont rencontrées, produisant trois histoires émouvantes. C'est la troisième fois que je regarde ce film. Je peux encore être guérie par ce film. Le ton du film est sombre et le ciel est toujours nuageux dans le film. Il utilise une image rugueuse comme l'asphalte pour raconter une histoire chaude et délicate. Rapport de format 4:3, sans beaucoup d’objectifs compliqués et beaucoup d’objectifs fixes. Il montre calmement la vie des personnages du film. Ma partie préférée est que le vieil homme vivant seul et l'astronaute discutent de la série télévisée. Par rapport aux autres plans, cette section accélère évidemment le rythme. Je peux sentir le réchauffement de leurs émotions. Je ne peux pas m'empêcher de pleurer quand je voie cette section. Ce film est ridicule et comique. Mais l’émotion qui sort est sincère et chaleureuse. Je pense que nous sommes tous seuls, les raisons de notre solitude sont toutes sortes, mais en tout cas nous ne devrions pas fermer nos cœurs, parce qu’un jour il peut y avoir des invités à vivre.
Excellent ! La bande annonce laissait entrevoir un film complètement loufoque. Il n'en est rien. Les 3 duos se révèlent attachants et particulièrement celui de l'astronaute et de la femme qui l'héberge, le plus improbable au départ. vraiment touchant. Je ne veux pas voir ce film finir aux oubliettes. Bravo !!!