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    Asphalte
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    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2016
    Un immeuble, des dizaines d'habitants, mais chez Jeanne, Sterkowitz et Madame Hamida, c'est la solitude qui règne. Ce film raconte les trois rencontres que font ces trois personnages à travers trois histoires simples, mais touchantes. Je n'attendais pas grand-chose de film, j'avais peur du truc bien morose et redondant surtout que c'est un projet assez casse-gueule, mais j'ai été agréablement surpris par cette simplicité et cette sobriété. Le réalisateur laisse faire, il ne fait quasiment que des plans fixes et ne vient jamais appuyer les émotions avec une musique, c'est très naturel et cela fonctionne vraiment bien. Toutes les histoires ne se valent pas notamment celle de l'homme en fauteuil roulant que j'ai trouvé en dessous, mais les deux autres sont très bien. L'une pour la performance d'Isabelle Huppert et l'autre pour cette attendrissante relation qui va au-delà des mots avec une touchante Tassadit Mandi. Pour résumer, "Asphalte" est un film particulier plein de mélancolie, touchant, attachant avec un humour décalé que j'ai bien apprécié.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2015
    Quel est ce bruit étrange, venu de nulle part, qui traverse la cité HLM ? Pour l'infirmière, c'est un cri d'enfant ; pour le jeune-homme à la recherche de sa mère à travers l'actrice Jeanne Meyer, c'est un tigre du Bengale. Tout le monde y va de son interprétation dans cet univers à la fois pesant et léger d'un immeuble en désuétude. L'ascenseur est en panne et le seul locataire à refuser de payer, c'est Sternkowtiz, parce qu'il habite le premier étage, mais manque de chance, il tombe handicapé. Benchetrit nous emmène dans un monde austère, que la photographie d'un bleu justement asphalte renforce, traversé d'une ribambelle de personnages, tous aussi attachants que désarmants. Il se passe toute une série d'évènements absurdes et improbables, comme l'atterrissage par erreur d'un astronaute américain sur le toit de l'immeuble, le recueil du même astronaute par une vieille dame d'origine algérienne qui confectionne café et couscous avec amour, ou l'installation d'une actrice connue dans un appartement glauque. Et pourtant, aussi incroyables soient les personnages ou les évènements, le réalisateur parvient à faire de ce récit à plusieurs voies, un petit ovni cinématographique, et totalement vraisemblable. En fait, à travers ces gens de rien, le cinéaste va droit au cœur. Il regarde ses personnages souffrir en silence, se reconstruire lentement dans la rencontre, et peut-être même réapprendre à aimer. Il allie avec subtilité l'humour, le sérieux et l'autodérision, particulièrement dans la reconstitution de films à dormir, comme un clin d'œil au cinéma parfois trop intellectuel de la nouvelle vague. Les acteurs sont tous justes, et la caméra réussit à saisir dans les regards, la profondeur de l'âme humaine. "Asphalte" est un film qui décoiffe. Il fait du bien, à la manière d'une pastille au miel, dont on sait finalement le peu de vertu thérapeutique, mais dont le goût reste longtemps dans la bouche.
    Hubert Guillaud
    Hubert Guillaud

    124 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2017
    Ce petit film à sketchs, décalé, qui allie humour, dérision, mélancolie, poésie et ennui, entremêle 3 histoires de chutes et de solitude aussi irréalistes et absurdes les unes que les autres. Benchetrit réussit à impulser de la fantaisie et de l'émotion dans le quotidien. Attachant, toujours surprenant. Empathique et neurasthénique à la fois.
    ouadou
    ouadou

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 février 2016
    Il faudrait expliquer à Samuel Benchetrit qu'il n'a pas le talent d'un Jarmuch, d'un coen ou même d'un kerven. Il essaie de trouver un ton absurde, mais il n'a aucun ton. Il essaie d'être culte, il n'est que tendance pendant 5 minutes. Ce ne sont que des effets de dialogue mal fichus, des acteurs qui se forcent à jouer décalé. C'est tellement artificiel et fabriqué qu'on en sort un peu gêné. Définitivement un film bien raté.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2020
    Benchetrit réussit le pari visuel avec une réalisation chirurgicale de précision, faite de plans fixes et serrés renforçant le côté intriguant, intimiste, et poétique du récit.
    Sur le fond, le démarrage est très accrocheur mais plus on avance, plus le scénario s'avère un peu brouillon. On se perd dans les différentes trames pas toujours très porteuses, un peu trop isolées les unes des autres même si ce choix semble assumé, et où les es personnages ne sont pas tous à la hauteur, certains méritant d'ailleurs une plus grande exposition.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2016
    Dans une banlieue HLM, trois êtres perdus rencontrent trois solitudes pour quelques jours ou pour la vie.
    Asphalte parle de chutes, de solitudes, de solidarité et du vivre ensemble au-delà des à-priori Il nous conte les rencontres d'une actrice déchue et d'un ado abandonné, d'une infirmière de nuit et d'un égoïste soudainement paraplégique, d'une maman Kabyle et d'un astronaute Américain tombé par erreur du ciel. Samuel Benchetrit fait la part belle au silence et au plan séquence. Sa distribution est impeccable. Son film improbable est drôle, tendre et mélancolique.
    Une jolie surprise.
    Seemleo
    Seemleo

    64 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2015
    Samuel Benchetrit a certainement tourné là son meilleur film. Tout sonne juste dans ce triple huit clos choral. Voilà un travail d'orfèvre à la mise en scène parfaitement ajustée et inspirée : dialogues saillants, casting réussi, rythme impeccable, humour à tous les étages. Il est intéressant de noter qu'avec le même matériel de départ, le montage aurait pu être tout autre : boursouflé ou sans consistance. Ici, le film est habité au service d'un message humaniste et, comme dans toute grande oeuvre, l'émotion naît sans artifice. On est pas loin du chef d'oeuvre.
    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2021
    Le film présente trois histoires : Sterkowitz (Gustave Kervern) est handicapé mais ne peut pas utiliser l’ascenseur de son immeuble, il fait la rencontre d’une infirmière de nuit (Valeria Bruni Tedeschi) ; Charly (Jules Benchetrit) vit avec sa mère qu’il ne voit jamais, il fait la rencontre de sa nouvelle voisine d’en face, Jeanne (Isabelle Huppert), une actrice en quête de nouveaux rôles ; Madame Hamida (Tassadit Mandi) recueille un spationaute tombé par erreur sur le toit de son immeuble, John (Michael Pitt).
    Il ne se passe pas grand chose, il y a très peu de dialogues, la place est laissée aux silences. On s’attache donc doucement mais sûrement aux personnages, les acteurs - tous parfaits - y sont pour beaucoup. Chacun dans son genre est très touchant.
    Ce qui relie chaque personne est le lieu de vie : un immeuble décrépi en banlieue. Ce qui les rassemble c’est aussi cette profonde solitude, brisée par la rencontre - souvent improbable et fantaisiste - avec un autre être seul.
    C’est un film simple, original et décalé, avec un air de conte. Le thème de la solitude et de l’importance des rencontres est fort, les personnages sont extrêmement attachants. Petit regret peut-être : spoiler: que ces trois histoires ne se croisent pas à la fin
    .
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2015
    Ne nous fions pas aux apparences: derrière la loufoquerie et la nonchalance qui habillent ce film, derrière l'étrangeté de ce qu'on voit à l'écran, se devine aisément le regard tendre d'un réalisateur qui parvient sans peine à nous faire aimer chacun de ses personnages.
    Tout ou presque se déroule dans un immeuble des plus délabrés où, d'emblée, il est question de remplacer un ascenseur toujours en panne. C'est là, dans ce lieu déshérité, que nous faisons connaissance avec les personnages: le réalisateur nous conte trois histoires d'hommes et de femmes esseulés qui, tous, trouvent une sorte de salut dans la rencontre de quelqu'un d'autre. Rencontres de gens seuls, d'êtres en mal de vivre pour qui germe enfin quelque chose qui ressemble à l'espoir et qui fait du bien à l'âme.
    Un célibataire (Gustave Kervern) qui, au départ, a refusé de payer sa part pour l'achat d'un ascenseur qu'il ne prend jamais (il habite au 1er), mais qui se retrouve plus tard en fauteuil roulant, rencontre une infirmière de nuit (Valeria Bruni-Tedeschi) dont le mal-être l'émeut et auprès de qui il se fait passer pour un photographe.
    Une actrice dépressive (Isabelle Huppert) qui échoue dans un appartement minable et se lie d'amitié avec son jeune voisin de palier (Jules Benchetrit) tout ébahi de se trouver en présence de quelqu'un de connu.
    Et une dame d'origine kabyle (Tassadit Mandi) qui voit littéralement tomber du ciel un visiteur en la personne d'un astronaute américain (Michael Pitt) échoué là avec sa navette, et qui, entre deux visites à son fils emprisonné, se fait un plaisir de converser avec son hôte (malgré la barrière de la langue) et de lui faire goûter son couscous.
    Pour chacun et chacune, même si la vie garde un goût amer, quelque chose change. La rencontre de l'autre brise enfin le terrible isolement et laisse place à de la solidarité, voire à de l'amour. C'est ce que le réalisateur fait apparaître au fil des trois histoires. Peu importe qu'elles soient invraisemblables, elles n'en sont pas moins extrêmement touchantes. C'est même par une sorte de miracle de l'amour que se trouveront réunis (malgré de gros obstacles) les personnages du célibataire et de l'infirmière de nuit lors d'une des scènes finales du film. Un « miracle » qui n'est pas sans rappeler la sublime et ultime scène d'un chef d'oeuvre du cinéma muet (« Lucky Star » de Frank Borzage – 1929). Samuel Benchetrit est certes loin d'avoir le génie de ce dernier, mais son film est tout de même éminemment sympathique et très recommandable. 7,5/10
    Max Rss
    Max Rss

    198 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 août 2017
    A vrai dire, je ne sais pas trop quoi penser de ce film. Il faut reconnaître que cet « Asphalte » est une œuvre pour le moins singulière. Prenant place dans une banlieue assez sordide et peuplée de gens susceptibles de te faire la pire des crasses dés que l'occasion se présente, on suit le quotidien bien triste de ces habitants dont le temps se partage entre le travail et l'ennui. Ce donne l'impression d'avoir été fait par un mec qui au final ne savait pas trop quoi raconter. Les comédiens eux-mêmes semblent s'ennuyer assez profondément, Isabelle Huppert la première. Faut pas être dégueulasse, si l'ensemble n'est pas désagréable, il n'en demeure pas moins vrai qu'après visionnage, on ne garde rien en tête.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    203 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2018
    Un film très original tourné avec peu de moyens, mais avec d'excellents comédiens. Parfois un peu loufoque mais toujours très tendre avec ses personnages. Isabelle Huppert est fabuleuse dans son rôle de comédienne has been et Tassadit Mandi délicieuse en mère de taulard. Surtout, ne craignez pas le côté "Art et essai" : on ne s'ennuie pas une seconde.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2016
    Une banlieue, un immeuble, un ascenseur, des habitants, voici le programme de ce Asphalte. Solidarité ou égoïsme, vivre ensemble ou individualisme, tristesse ou pur plaisir, voici les échanges et pensées de ce Asphalte. Huppert, Bruni Tedeschi, Kervern, Pitt, des noms qui font rêver. Pourtant personne ne vole la vedette à l’autre. Voici une chronique de vie qui tourne autour de qui peut ou non utiliser l’ascenseur. Et puis, débarque un astronaute un peu perdu. Toutes ces incohérences sans véritables joies de vivre nous font pourtant sourire sans relâche. On prend plaisir devant ces croisements incessants, improbables et pourtant si réalistes. Asphalte est un conte d’aujourd’hui gris et pessimiste et pourtant plein de chaleur.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2015
    Bien aimé ce film complètement loufoque mais d’une indéniable poésie…loufoque et invraisemblable cet astronaute échappant au guidage de la NASA et qui vient atterrir sur le toit d’une cité déglinguée, aux boites aux lettres vandalisées, aux murs tagués à l’ascenseur défaillant …abritant six solitudes qui finissent par se retrouver en des duos improbables…l’astronaute venu d’ailleurs et Hamida, une vieille dame maghrébine délicieusement incarnée par Tassadit Mandi, une ancienne actrice ( Isabelle Huppert) et son jeune voisin livré à lui-même ( Samuel Benchetrit fils du réalisateur et de Marie Trintignant) qui veut lui redonner le goût de jouer et retrouver la lumière, un bon gros nounours misanthrope, Gustave Kervern, tel qu’il apparaissait déjà dans La Cour, à Catherine Deneuve…et qui là s’invente une vie de photographe, grand voyageur, pour intéresser Valéria Bruni Tedeschi en infirmière de nuit, pathétique dans sa solitude…film insolite , une atmosphère à la George Perec ou à la Anna Gavalda…un clin d’œil au duo Clint Eastwood – Meryl Streep de la Route de Madison…un monde hors du monde, six acteurs impeccables pour un film sensible et tendre, douce mélancolie teintée d’humour…à voir comme une fable où l’invraisemblable retrouve l’humain..
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2015
    Entre 2005 et 2010, il avait écrit Les chroniques de l'asphalte et c'est notre pote Samuel Benchetrit himself qui s'est chargé de l'adaptation. On a d’abord une sorte de film choral à l’échelle d’un petit immeuble de cité avant que des duos aussi atypiques qu’attachants ne se forment. Il y aura une tendresse particulière à l’encontre de la formidable Tassadit Mandi (elle m’éclate quand elle sort son "mange" à l’américaine) et de l’astronaute Michael Pitt. On s’amuse aussi en compagnie des deux autres tandems avec notamment les débuts remarqués de Jules Benchetrit, fils du réalisateur. Décalé et drôle, Asphalte est sans conteste une belle découverte !
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    74 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 octobre 2017
    Les 5 premières minutes sont excellentes. Ensuite, ça dégénère grave... Un vrai film de bobos gauchos qui croit connaître la banlieue des grandes villes. Tout est faux et artificiel. Un HLM délabré avec des co-propritaires ! Un film d'intellectuels sur un aspect de la France : les pauvres ! La vraie banlieue, les vraies barres d'HLM n'ont rien à voir avec ça. C'est un représentation primaire d'un certain milieu social qu'on nous montre comme gentil, solidaire, humaniste. Aucun humour (si, deux fois une voiture passe de temps en temps en faisant un bruit d'enfer avec ses baffles), aucune poésie, que du faux, vous dis-je... C'est pourquoi la critique bobo et bien pensante (Téler... Inrock...le Monde...l'obs) trouve tous ça excellent.
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