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    Asphalte
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    104 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 octobre 2015
    Benchetrit et l'asphalte ? Vieille histoire. Longue obsession. Particulière, aussi. Couchée sur le papier et, maintenant, étalée sur l'écran. Un film évidemment pas ultra-accessible. Ce qui nous intéressait, ici, c'était de savoir si la littérature, la poésie même, osons le mot, était transposable au cinéma.
    Réponse ? Oui... Très imparfaitement et très irrégulièrement, mais oui. Une atmosphère. Du cinéma, en somme.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 octobre 2015
    Asphalte est au cinéma ce que les chatons sont à Internet : ça ne fait de mal à personne et beaucoup sont prêts à aimer (le "c'est trop mimi ! " se transformant ici en "un véritable coup de coeur ! ").

    Le film est un brouet de bons sentiments qui s'auto-exaltent dans un décor de banlieue parsemé d'habitants hébétés, ce qui permettra à quelques critiques de s'exclamer "On n'a jamais filmé les cités comme ça ! "

    D'abord, le mec désagréable et dans la lune, Gustave Kervern, reprend son rôle de Dans la cour. Comme la vie est bien faite, il sera puni de sa mauvaise action initiale, puis il rencontrera par hasard une infirmière désespérée (mais qui revêt les traits d'une grande bourgeoise de Valeria Bruni Tedeschi). La vie est belle : il s'inventera photographe et se lèvera de son fauteuil roulant (miracle de l'amour !) pour une marche zombiesque d'un ridicule extrême.

    Ensuite, une actrice sur le retour (Isabelle Huppert, follement crédible) séduit platoniquement un jeune homme qui boit du lait et n'aime pas les films en noir et blanc, mais les aime quand même au final, parce que tu vois l'actrice est jolie quand elle est jeune, et le cinéma ça peut être bien quand l'histoire est bien. Même en noir et blanc. Vous voyez la légèreté du truc.

    Et enfin, un cosmonaute américain atterrit chez une maman arabe qui lui fait sa meilleure recette de couscous. Comme elle lui donne le maillot de l'OM de son fils, alors l'américain est heureux et lui répare une fuite d'eau. Mais il n'y arrive pas. Alors un hélicoptère de la NASA vient le chercher dans la cité (sans se faire caillasser).

    Voilà. Tout cela serait simplement mauvais si l'emballage n'allait piocher insidieusement chez plusieurs auteurs : la façon de filmer la ville chez Kaurismaki, le décalage chez le trio Gordon/Abel/Romy, le personnage joué par Kervern chez Salvadori, l'aspect grinçant des premières scènes justement chez le duo Délépine/Kervern, les plans fixes de personnages mutiques chez Roy Andersson, etc.

    Du coup Asphalte n'est pas simplement un navet, il en devient une escroquerie intellectuelle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 octobre 2015
    Ne cherchez pas a lire le synopsis, ni voir de bande annonce... Laissez vous surprendre :)
    Tant d 'humanité, de finesse, de sensibilité, et d humour, le tout sur fond de toile grise, avec ce grain de folie propre aux wallons et à la france du Nord. Superbe jeu d'acteurs. Encore !!!
    youresh a.
    youresh a.

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 octobre 2015
    Enfin un moment de grace au cinema a nouveau! Comme ca fait du bien par les temps qui courent de voir un peu de chaleur humaine, de la fraternite. La tendresse me prenait a la gorge. Les acteurs formidables, film poetique sensible, intelligent. Bravo Samuel Bench, Bravo a vos acteurs merveilleux. Merci pour ce petit bijou!
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2015
    Ah ! Benchetrit m’avait manqué ! Exit les facilités et les conventions bien connues de « Chez Dino ». Avec cet « Asphalte », l’ami Samuel revient a son goût du lieu, du cadre, et du personnage singuliers. Je le reconnais, ce n’est pas évident de faire de la poésie avec des instruments insolites. Mais bon, moi, personnellement, c’est aussi cela que je demande à un artiste : m’offrir quelque-chose qui n’est pas évident à faire et qui n’en est que d’autant plus touchant lorsqu’il fonctionne malgré tout. Et oui, pour moi ce film fonctionne. Après, son souci, c’est que sa démarche passe par une logique de film chorale, qui consiste à raconter trois rencontres qui n’ont que pour seul et unique lien le lieu où elle se déroule. Et pour moi, ne pas lier suffisamment les intrigues, ça amène forcément le spectateur à partitionner ce qu’il voit et ce qu’il ressent. En tout cas, moi, c’est ce qui m’est arrivé, et du coup j’en suis venu à avoir des sentiments très inégaux selon les binômes qu’on me présentait. ( spoiler: Pour ma part, mon préféré fut – de loin – l’histoire entre Aziza et McKenzie tant les contrastes sont absurdes et donc aussi très touchants. La rencontre entre M. Sternkowitz et l’infirmière m’a aussi beaucoup plu mais elle m’a un peu plus lassé sur la fin, à force de se répéter. Enfin, je dois bien reconnaitre que je soupirais quelque peu quand revenait en avant l’intrigue entre l’actrice et l’ado. Moins fouillée, plus classique, plus attendue, elle m’a très vite ennuyée.
    ) Mais bon, bien qu’inégal à cause de son intrigue compartimenté, « Asphalte » a malgré tout très bien marché sur moi. Et s’il a bien marché et aussi et surtout parce qu’il a su être avant tout très touchant. Benchetrit aime ses personnages, quels qu’ils soient, et ça se sent. Dans ce film, tout le monde est le héros, du fils tolard au cosmonaute, du beauf à l’ado tête-à-claque, de l’actrice huppée aux simples glandeurs de toits d’immeuble. Pour le coup, il y a un regard d’enfant totalement assumé dans cet univers, qui fait du bien et qui est revigorant. Par ce film, le message de Benchetrit est simple, presque symbolisé par sa résolution au mystère du bruit étrange qui entoure toute la cité : qu’importe ce qu’on prend comme matériel de départ, on peut en faire quelque-chose de très beau à condition qu’on se laisse prendre par un autre regard et surtout, par la magie de notre capacité à chercher de la poésie partout…
    Alain D.
    Alain D.

    586 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2021
    A la fois dramatique, puis romantique et drôle cette très belle comédie, écrite et mise en scène par Samuel Benchetrit. Avec un peu de patience, son scénario à priori obscur et avec peu de dialogues, vous fera découvrir de très belles choses, y compris une chute surprenante. Avec " Asphalte", Le réalisateur français nous délivre de belles séquences fantastiques, mais également des scènes émouvantes, des instants d'une grande tendresse ; Tassadit Mandi est adorable dans son rôle de maman poule. Outre la bonne BO de Raphaël, le film nous offre d'autres magnifiques rencontres avec un excellent Gustave Kervern (le "photographe"), Isabelle Huppert (l'actrice) et la très belle présence de Jules Benchetrit pour le personnage de Charly, l’ado délaissé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 octobre 2015
    Un drôle de truc ce film!
    D'habitude, quand je vois Kervern ds un film, je m'inquiète, ça risque de partir en quenouille grave !
    Or là, il est loufoque-drôle ds la 1è scène. La suite, se laisse regarder...
    Huppert toujours aussi rayonnante, le jeune Jules Benchetrit très convaincant ds son rôle de jeune des banlieues mature avant l'âge.
    Une galerie de portraits touchants, parfois improbables, tel l'astronaute US: fallait y penser, fallait oser quand même, bref fallait oser y penser !
    6 personnages seuls qui n'attendent qu'une main tendue, de l'humanité, ds cette banlieue sale, grise et nocturne !!
    Un film français de comme je les aime, sans prétention, qui ne vise pas la consécration hollywoodienne, qui n'intéressera pas les accros des films à grand (et gros) spectacle, et c'est tant mieux !
    Si le cinéma devait être marchandisé à la suce US, ce genre de film n'aurait plus droit de vie, et ça serait tant pis .....
    Caine78
    Caine78

    6 703 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2018
    De Samuel Benchetrit, je n'avais vu que « Chez Gino », peu convaincant malgré de bonnes idées. Il me paraissait logique de lui laisser une seconde chance, surtout que ce dernier ne passe pas pour une grande réussite. Et je confirme : il ne faut pas limiter le réalisateur à cet unique loupé, car « Asphalte », ce n'était vraiment pas mal. Pourtant, c'est un film presque tout simple : quelques personnages qui se croisent (ou pas), une jolie ambiance, quelques notes de piano s'intégrant parfaitement à l'ambiance, un regard poétique sur la cité, presque vue comme un décor de science-fiction. Cela sent le vécu sans que le réalisateur ne tombe dans le misérabilisme ou l'autobiographie facile : au contraire, il y a beaucoup de distance, avec un ton résolument décalé permettant d'échapper au réalisme, ce qui est loin de me déplaire. Benchetrit n'en oublie pas pour autant d'aborder des sujets douloureux : solitude, mal-être, difficulté de communication... Il y a un vrai propos derrière cet univers singulier, osant même le surréalisme spoiler: (l'astronaute hébergé par la vieille dame : quel délicieux moment)
    . Dommage qu' « Asphalte » prenne parfois parfois un ton très légèrement poseur, ayant un peu de mal à échapper à sa logique de film à sketches, notamment dans l'absence de lien entre les différents protagonistes. Maintenant, c'est un choix : privilégier la relation intime de chacun à l'autre, chaque intrigue étant composée de deux personnages, l'occasion également de belles prestations d'acteurs, pour ne citer qu'eux : Isabelle Huppert, Michael Pitt et l'étonnante Tassadit Mandi, dont je découvre avec plaisir l'existence... Une œuvre étonnante, éminemment personnelle, totalement à rebours de la vision habituelle sur la banlieue : le cinéma français nous fait ici du bien et pour ça, merci M. Benchetrit.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2019
    « -Nous avons besoin de vous localiser
    -Dites nous ce que vous voyez par la fenêtre
    -Des immeubles identiques !!!!! »
    Un film franchement réjouissant. Un portrait humain et sympathique fait de rencontres et d’aide mutuelle.
    Des moments d’émotion et surtout des passagers vraiment hilarants avec le cosmonaute et la femme.
    Il faut bien écouter la musique d’attente de la NASA!!!
    Bref un bon film avec VBT toujours parfaite.
    Sylvain P
    Sylvain P

    336 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2015
    Pour parler de ces moments dans la vie où tout dégringole, le moral, le physique ou le reste, Samuel Benchetrit a choisi la comédie loufoque grâce à des duos absurdes. Ces duos se composent toujours d'une star. La comédienne ratée est jouée par Isabelle Huppert en face d'un ado au physique trop parfait et intrigant. Valeria Bruni-Tedeschi joue une infirmière peu sûr d'elle en face d'un dragueur maladroit. Michael Pitt joue un astronaute échoué par erreur en France face à une mère de famille dont le fils est en prison. Ces couples improbables fonctionnent très bien dans une ambiance glaciale où les rires fusent.
    defleppard
    defleppard

    378 abonnés 3 371 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2016
    Sûrement le meilleur opus de Samuel Benchetrit. Un film plein de poésie, on ne s'ennuie pas une seconde. Je conseille. 3 étoiles.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    130 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2018
    MACADAM HLM. J'ai dansé sur ton air épais. Les immeubles c'est dégueulasse alors marche en regardant le ciel. Plus c'est loufoque plus j'adore. J'adore Benchetrit, j'adore Kervern. La mélancolie illuminée dans la caméra de Samuel. Un spectacle étonnant, la faiblesse d'être fort. Colmar nous avons un problème. Ceux qui redoute la souffrance ne croient pas en la vie.
    kibruk
    kibruk

    145 abonnés 2 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2019
    "Asphalte" est un film qui parle d'amour et d'amitié d'une façon bien étrange. Trois histoires impliquant six personnages s'entrecroisent avec fluidité, mêlant réalisme et fantaisie décalée. On n'est pas dans la comédie, ni dans le drame, mais entre les deux, comme dans la vraie vie où joies et tristesses se succèdent. Ici le hasard des rencontres plus ou moins improbables font que l'espoir et le bonheur renaissent à un moment où les personnages ne l'attendent pas. On devine en eux des fractures qui semblent définitives, et pourtant on assiste à leur renaissance. C'est beau, subtil, le rythme langoureux finit par être envoûtant et on se laisse bercer par ces histoires finalement simples.
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 803 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2019
    Voilà un film ovni entre poésie, satire d’une société perdue, personnalités atypiques le tout dans un schéma original en plan séquence bien avare en dialogues et de grosses ficelles. S.Benchetrit s’offre une sélection à Cannes via des personnages émouvants et bien inspirés. Un film à voir pour l’expérience.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 décembre 2018
    Banlieue revue et corrigée par l'archétype de la pensée bobo, "Asphalte" commence bien, puis plonge dans une espèce de monde sale et délabré, mais offrant la douceur de bisounours solitaires. Cà se se veut tendre, amusant et ironique. C'est juste prétentieux, inintéressant et, quelque part, ultra snob, estampillé intellectuel de gauche caviar. Evidemment tout ce que les médias comportent de représentants de cette catégorie se sont extasiés devant ce ramassis de poncifs bien pensant. En mélangeant trois sketches en un, il affaiblit le seul moment fort du film, le couscous qu'une attendrissante maman arabe offre à un cosmonaute américain. Ce qui permet au film d'échapper au zéro pointé.
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