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Jorik V
1 271 abonnés
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2,5
Publiée le 17 octobre 2015
Il y a plein de jolies choses dans « Asphalte » mais elles sont tellement décousues les unes des autres qu’on a beaucoup de mal à y adhère de façon pérenne. Il manque un liant à ces trois histoires de duos. Hormis le fait qu’elles se déroulent dans le même immeuble et qu’elles convoquent six solitudes, une interaction prégnante entre ces trois rencontres aurait permis au film de ne pas ressembler à une compilation de trois court-métrages. En l’état, il est certain que s’ils étaient vus séparément, ils auraient beaucoup plus d’impact et de charme que maladroitement montés ensemble comme ici. Bien sûr, il y a un ordre de préférence. Il est rare dans ce genre de film que tout soit homogène et qu’on aime de manière égale les différents segments. L’histoire du cosmonaute débarquant chez la vieille dame arabe est un cran au-dessus grâce à la poésie et la drôlerie qu’elle dégage. Quelques moments sont d’ailleurs vraiment rigolos quand d’autres sont plus attendrissants. Ensuite, l’actrice sur le retour jouée par la toujours impeccable Isabelle Huppert et le jeune homme livré à lui-même forment une partition attachante qui réserve quelques rires également. A l’inverse, si elle démarre par une excellente séquence de syndic au comique ubuesque, la partie avec Gustave Kervern et Valerai Bruni-Tedeschi est plus ennuyante et redondante quand bien même elle finit par toucher. Il est également dommage que Samuel Benchetrit ait choisi de rendre sa banlieue si terne et triste. En effet, on n’a jamais vu barre d’immeuble aussi moche et défraichie. Y’avait-il un sens en cela ? Mystère. On ne pourra lui reprocher le manque d’originalité, son film étant différent, iconoclaste et loin des sentiers battus. Mais l’originalité ne paye pas toujours et trop de scories empêchent de réellement s’attacher à son « Asphalte ». Le manque de rythme et l’ennui parfois le disputent à la curiosité et l’empathie envers des personnages hauts en couleur dans leur simplicité. Une chronique de l’ordinaire teinté d’un humour à la Jacques Tati qui reste vaguement sympathique à défaut d’être totalement abouti.
Un film au goût un peu rance et grandiloquent qui m'a laissé sur ma faim. J'ai eu du mal à ressentir de l'émotion tant la mécanique et les intentions sonnent faux. Tant la mise en scène va piocher là où elle peut, de Gus van sant à Xavier dolan, ce réalisateur n'a pas de regard à lui... Un film gimmick en somme qui aurait surement fait de sympas petits courts-métrages.
un film ovni avec des acteurs connus, d'autres moins, mais qu a pour gros défaut celui de l'éxagértaion au point que le spectateur ne se sen à aucun moment transporté. PLV : avec Gustave Kervern
Le cinéaste fait le choix d'un refus du réalisme et de la vraisemblance en trouvant néanmoins le ton juste pour nous parler de misère affective et sociale, de la vie dans les cités – certes ici une vie fantasmée ou issue de l'imaginaire des années 80 dans lesquelles Benchetrit a grandi – et de solidarité. Les personnages sont tous, pour des raisons diverses, des laissés de côté, des abîmés par la vie. Au-delà de son discours, le film séduit par sa drôlerie mélancolique, son regard bienveillant – mais sans complaisance – et son incroyable foi en l'humanité. (...) Intelligent, le film n'évite pas toujours la pose mais possède un charme fou et une émotion véritable.
Trois histoires de rencontres inattendues forment la texture d'Asphalte. Elles ont en commun l'immeuble d'une cité, anonyme et grise, et de jouer sur le décalage entre des personnages solitaires qui se croisent de façon impromptue. Le film est comme une compilation de trois courts-métrages dont l'un, par son essence absurde (le cosmonaute et la chaleureuse madame Hamina), surpasse largement les deux autres, au mieux anecdotiques et sans surprise. Les précédents films de Samuel Benchetrit irritaient beaucoup par leurs parti-pris et leur stylisation désuète. Asphalte est bien meilleur quant il parvient à distiller poésie et humour mais son caractère inégal, ses sauts laborieux d'un récit à un autre, en limitent la portée. La cause Benchetrit n'est cependant pas définitivement perdue, L'originalité de son univers et sa créativité éparpillée laisse à penser qu'il parviendra un jour à tourner un film totalement emballant.
Enfin du rire et du vrai ! Samuel Benchetrit et ses acteurs nous emmènent dans un univers aussi banal que loufoque, aussi triste que drôle. Des tranches de vie toutes empreintes de réalité mais dans lesquelles se mêlent intelligemment rève, rire, réfléxion et passion ! En un mot, quel bonheur ! Pour la scène culte, je distinguerai le dialogue entre Hamida et son fils en prison à propos de l'astronaute américain.
Ce film est un puzzle sur des rencontres impossibles et loufoques pleines d'humanité, tous les acteurs sont géniaux vraiment un très bonne surprise sur ocs
Un joli "petit" film, gentiment décalé, gonflé et terriblement attachant. Du genre que l'on aimerait voir un peu plus souvent. Les voisins de quartier de la Fatima de Philippe Faucon.
Un scénario original et intéressant qui développe trois rencontres de personnages haut en couleur et que tout oppose et dont l'origine est un ascenseur avec des pannes fréquentes. Malgré l'univers glauque de l'immeuble en question , des relations humaines improbables et poétiques se déroulent sans véritable histoire mais avec tendresse .
trois histoires qui auraient du donner une film décalé déjanté car le scénario de départ est génial, mais voila tout s'écroule,c'est mou sans intérêt d'un snobisme insupportable et pourtant il y avait matière a faire un bijou mais ce n'est que pacotille prétentieuse
Le titre n'est pas engageant mais ce film est à voir pour son originalité. Trois histoires de rencontres improbables. C'est à la fois drôle et touchant. Les acteurs sont excellents, on ne s'ennuie jamais
Oui oui oui oui oui oui oui oui oui ! Tout y est beau! Melting pote étrange de situation individuelle décrit avec sensibilité et finesse. Grande leçon d'acteurs dans des scen'ettes ces dialogues, ou les rôles sont jouer sur un fils. Jamais ils ne tombent dans le grotesque, ils restent sur le fil juste jusqu'au bout. J'ai beaucoup apprécié les composition photographique que les plans fixes nous proposent: couleur s cadrage, portrait, regards.... Très beau. Un bravo à Jules benchetrit.... Très bon ! Courrez y vite.... Les copies ne sont pas nombreuses !