Derniers Avis sur Last Chance Hotel

Alors qu'elle a pris la route en direction de la Californie pour aller voir un proche malade, Natalie se retrouve dans une ville étrange qui a la réputation d'être hantée par une force surnaturelle qui n'est rien d'autre qu'un condamné à mort revenu pour tuer les gens qu'il considère mauvais. Pour le coup, je ne suis pas certain que l'ajout du surnaturel à cette histoire était vraiment indispensable. Cela ne rend pas l'histoire plus originale et un simple tueur en série aurait largement fait l'affaire. Pour autant, l'histoire est correcte même s'il ne faut pas chercher à comprendre quoi que ce soit puisque c'est un gros fouillis avec des "méchants" qui se retrouvent dans un hôtel occupé par un encore plus méchant... Entre ça et le mélange des genres, "Last Chance Hotel" est un véritable fourre-tout. C'est un peu long au démarrage, mais une fois lancé, le film se laisse regarder sans déplaisir. En somme, c'est correct sans plus.

Je n'ai pas aimer se film je suis déçu il n'y a pas beaucoup de sang et il n'a pas beaucoup de logique

Ce que j'aime le plus dans ce film, c'est qu'aucun des personnages n'était des caricatures nettes. C'étaient des escrocs imparfaits et complices qui avaient tous besoin de rédemption, et M. Titular Reaper est celui qui doit montrer à ces non bons les conséquences de leur action. Quelque chose à propos de la façon dont ces personnalités néfastes se sont heurtées et sont forcées de survivre ensemble la nuit m'a rappelé "From Dusk Til Dawn", toujours jusqu'à ce jour l'un des meilleurs de Tarantino. Le fait que le badass Trejo soit dans les deux pourrait être une autre raison pour laquelle les deux films ont un avantage quelque peu similaire.

J'ai aussi beaucoup apprécié les performances ici. Ce n'est pas tous les jours que vous obtenez un film slasher avec de bons acteurs jouant des rôles qui leur vont comme un gant. Trejo est en bonne forme en tant que dur à cuire avec une conscience, Jones est en mode menaçant en tant que seigneur du crime, Busey est drôle comme un vendeur ivre, Beesley est formidable en tant que notre auto-stoppeur courageux, Jurdi est un criminel engageant et lisse, Le juge est féroce en tant que flic heureux de déclenchement, et Henry est à juste titre effrayant et convaincant en tant que gardien de motel étrange (quelqu'un appelle le motel Bates et leur dit qu'ils ont de la concurrence) !!!

Cet ensemble porte vraiment le film, même à travers ses moments faibles. Ironiquement, mon personnage le moins préféré de toute la série était Reaper lui-même. Un monstre à capuchon et électrochoc, il n'ajouta pas grand-chose à part quelques victoires rapides.

L'histoire tout comme les dialogues est simple. Un fugitif se fait ramasser par un vendeur ivre et excité. Ils finissent dans un hôtel où la blonde fouette le vendeur avec une ceinture à plusieurs reprises (ce qu'il apprécie étrangement) puis l'attache à une chaise. Elle lui vole son portefeuille et sa voiture et le fait sortir de là. La voiture tout comme le film tombe en panne d'essence. Voici maintenant l'histoire B. Deux trafiquants de drogue traînant dans un restaurant prennent des pilules bleues qui ressemblent à du Viagra. Où diable est le tueur nous sommes a 30 minutes et rien ne se passe sauf que maintenant mes paupières se ferment. La blonde retourne chez le jeune dealer et d'une certaine manière ils deviennent amis et maintenant elle le conduit dans un magasin d'alcool. Le dealer sort de la voiture en laissant un tas d'argent en sa possession alors elle s'en va. Pour faire court après environ 45 minutes nous vous présentons le personnage de Danny Trejo (le tueur). La blonde et Danny retournent à l'hôtel. Elle braque une arme sur Danny et le jeune drogué et le tueur réapparaît enfin, cette fois-ci en tuant tous ceux qui se trouvent sur son chemin et je me demande encore pourquoi...

Ce film n'est pas terrible du tout, il n'y a aucun contenu dedans. Il ne se passe rien, des scènes s'enchaînent bien, une histoire semble être là mais on n'en voit pas le but. On dirait une introduction d'une heure et demi, ça ne commence jamais vraiment. La mise en contexte s'éternise au point qu'elle en devient le film. De plus, malgré sa catégorie, il n'a presque rien à voir avec de l'horreur.