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martine R.
2 abonnés
122 critiques
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4,5
Publiée le 26 mars 2016
Très bon film, austère certes, mais tres bien filmé avec des acteurs et surtout actrices sympathiques. On passe un très bon moment et de plus, on se cultive puisque c'est tiré d'une histoire vraie.
Un trés beau moment de cinéma ! Une œuvre trés aboutie tant au niveau du jeu des acteurs, de la photographie, du rythme de l'histoire... On y croit et on se laisse porter par cette belle aventure humaine à la fois tragique et lumineuse. Mon meilleur film de ce début d'année.
Une femme médecin va débarquer dans un couvent pour un accouchement et elle apprend la vérité sur la grossesse ces sœurs. Elle fera son boulot de médecin et le couvent va accueillir beaucoup d'enfants. Après sa mission elle n'oubliera jamais ce qu'elle a vécu. Tres bon film dramatique à voir absolument
Très lent, trop lent. Des dialogues pas très intéressants. Le film peu faire sérieux voire intello à cause de son côté austère mais la répétition des accouchements de sœurs finit par faire redite. Une fin un tantinet cucul et pleine de bons sentiments sur fond de mère supérieure forcément méchante, antipathique et revêche. Bref l'archétype des films du genre.
Très bon film, très représentatif de ce qu'a dû être la vie à cette époque de l'histoire, faite de souffrances, de choix difficiles et d'expérience de vie incomparable. A voir
Superbe film, plein de sensibilité... Des actrices excellentes pour un scénario très bien écrit , tiré d'une histoire vraie qui glace le sang .. À voir absolument ...
Histoire forte quoique très romancée. Belle lumière. Actrices polonaises très intenses. Néanmoins on ressent un certain ennui, beaucoup de répétitions et de sagesse dans la mise ne scène qui frôle l'académisme. Happy-end grotesque et historiquement nulle quand on connaît la situation de l'église polonaise après la seconde guerre mondiale...
Passablement déçu par le dernier long d'Anne Fontaine. Refroidis sans doute par l'austérité de la mise en scène et de la photographie, je n'ai jamais été émotionnellement embarqué par ce récit pourtant ô combien intéressant, rien à reprocher non plus à un casting irréprochable mais la mayonnaise n'a pas pris, tout simplement. Je me suis profondément ennuyé et n'ai que trop rarement été touché, outre la rigidité de l'ensemble, l'absence de rythme et de tension dramatique n'aide pas non plus à apprécier ces deux longues heures. Seul le scénario finalement aura maintenu un quelconque intérêt à mes yeux, un scénario dans lequel la mise en abîme de l'hypocrisie religieuse n'a d'écho que le comportement ignoble des "glorieux" vainqueurs soviétiques de cette sale guerre. Loin d'être palpitant en somme malgré la jolie Lou De Laâge et sa belle prestation, toute en retenue.
Très bon film historique, à une période d'immédiate après-guerre peu explorée, en Pologne fraîchement soviétique. Avec la belle Lou de Laage et Vincent Macaigne qui incarne un personnage intéressant. Une belle photo. Bien filmé. Un beau film.
Belle surprise ce film sur des religieuses. On suit une jeune médecin qui vient en aide à des religieuses juste après la 2nd guerre mondiale. Les religieuses ont été violées durant la guerre et sont pour la plupart enceinte. Ce film est tiré d'une histoire vraie et est donc assez émouvant à suivre. Les acteurs, peu connus, sont parfait dans leur rôle respectif. Ce film pourrait réconcilier les croyants avec les non croyants tant il est juste. Bref : un film d'espérance et bouleversant d'humanité.
Dans la Pologne ''libérée'' de 1945, la rencontre d'une jeune médecin de la Croix Rouge avec une communauté de nones victimes de viols par des soldats soviétiques. L'affiche semble avoir été faite pour rappeler le magnifique ''Ida'' de Pawel Pawlikowski. S'il est vrai que des nones polonaises en hiver se ressemblent à quelques 35 ans d'intervalle (''Ida'' se passe en 1980), au-delà de l'ambiance visuelle, tout est différent. ''Ida'' traitait du désarroi personnel d'une none découvrant sa propre histoire. ''Les innocentes'' raconte la confrontation entre deux croyances, deux convictions : celle des nones attachées au respect des règles de leur religion et à l'honneur de leur institution, et celle de cette jeune doctoresse, communiste de naissance, moderne… Lou de Laâge joue de façon lumineuse le personnage de la doctoresse, qui ne nous convainc pourtant pas complètement : il lui manque de la révolte vis-à-vis de l'attitude des nones, mais aussi on comprend mal comment un personnage si lisse a pu acquérir -en 1945 !- autant d'assurance et d'autorité face à ses collègues masculins. A l'opposé, les nones semblent trop soumises, inintelligentes, voire cruches. Seules trois font exception : une jeune sœur qui renoncera à ses vœux, la mère supérieure qui se perdra pour protéger ses ouailles et l'institution, et enfin sœur Maria, qui sera la seule à faire preuve d'intelligence positive. Anne Fontaine, avec la culture religieuse qu'elle a, aurait sans doute pu mieux montrer comment la foi n'interdit pas l'exercice de l'intelligence…
Extraordinaire Vincent Macaigne dans ce film. Il apporte une vraie touche, une pinte d'humour dans cette histoire tragique.
Étonnant de ne pas le voir dans la bande annonce. Je conseille à tous ce magnifique film. Ne pas faire trop attention à la bande annonce qui nous montre le film que sous l'angle tragique noir/blanc, ce que le film n’est pas uniquement.
J'avoue ne pas partager le bon accueil public de ce film qui m'a profondément déçu et souvent ennuyé. Les Innocentes est un film à l'académisme pesant sans véritable trouvaille cinématographique. Certes, tous les interprètes sont bons, y compris le couple improbable de médecin humains formés par Vincent Macaigne et Lou De Laage. Mais, la succession des multiples accouchements a quelque chose de pathétique et le film devient bien involontairement drôle (des rires accompagnèrent sa projection dans la salle). Le problème majeur des Innocentes est que le film ne questionne en aucune manière l'enjeu de la foi confronté à l'humain, le tout restant assez superficiel. Manifestement, toute le monde n'est pas Carl T. Dreyer, Robert Bresson ou Bruno Dumont. Anne Fontaine est une professionnelle du cinéma mais là, elle rate la problématique philosophique du film. Pourtant, à la fin, sans divulgâcher l'histoire, le propos devient très original quand le monastère, non prévu pour cela, spoiler: devient un lieu de vie pour les enfants abandonnés . Une lumière et une vivacité qui arrivent bien trop tard.