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    Realive
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    48 critiques spectateurs

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    darkvash
    darkvash

    110 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2018
    Realive, film passé inaperçu, surtout par moi, lors de sa sortie est une belle surprise pour cette fin d'année (quand le l'ai visionné).
    Doté d'un casting d'acteurs pas très connus, du moins par moi, Realive parle d'un sujet sensible la maladie puis la mort.
    Traité d'une façon intelligente et sans tabou, on suit Marc qui après avoir appris qu'il ne lui restait peu de temps à vivre suite à un cancer, décide de se faire congeler façon poisson pané pour éventuellement se réveiller quand un traitement sera en vigueur.
    S'en suit une réflexion sur ceux qui restent et l’après réveil.
    Je ne vais pas spoiler ici car le film mérite d'être vu, ne serait ce que pour le questionnement qu'il apporte.
    Le film surprenant de cette année.
    Gorges L.
    Gorges L.

    8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 décembre 2018
    si vous vouliez voir les aventures d'un homme du présent dans le monde du futur: fuyez !
    là, il s'agit d'un prétexte pour faire un film sur la philosophie de "c'est quoi la vie" dans un film long long long long long long
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 décembre 2018
    Ce film est une œuvre sensible sur la vie, une réflexion sur notre devenir... Mateo Gil nous livre une histoire originale où la la vie prend tout son sens et nous fait réfléchir sur notre propre existence...
    Pascal I
    Pascal I

    776 abonnés 4 136 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2018
    Plus orienté, pour moi, anticipation que science fiction, un film sur le questionnement du "vivre", de l’abandon des autres et du manque des autres (d'où le rappel insistant de la disparition des souvenirs). Original car les idées sont creusées, un scénario fouillé mais un manque d'épaisseur gâché par des flash-back (utiles) incessants. 3/5 !!!
    novemberromeo
    novemberromeo

    45 abonnés 689 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 décembre 2018
    Ce film de science-fiction est surtout le cadre d'une profonde interrogation intérieure sur le véritable sens de la vie...qui ne vaut d'être vécue que si celle-ci a une fin. Le jeu des acteurs est très juste et la mise en scène remarquable. Une véritable surprise que ce joyau de délicatesse.
    Guillaume
    Guillaume

    114 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 décembre 2018
    Les films d'anticipation sont et seront toujours soumis à controverse. Celui-ci ne peut donc échapper à la règle.

    Le parti-pris scenaristique peut être ainsi appréciable pour les uns que critiquable pour les autres. En mon sens, Realive a le mérite d'assumer une vision imaginée d'un futur pas aussi éloigné que cela. L'ensemble reste homogène, plaisant donc au visionnage, sans pour autant et c'est ici sa principale faiblesse, d'inviter à la réflexion profonde.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 décembre 2018
    Que dire, L'univers du film est cohérent. j'étais dans l'instant de crédulité. Certaine longueur a certain moment. Pour ceux qui ont vu Lucifer pour moi Marc est en enfer
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 3 001 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2018
    une idée de scénario futuriste assez intéressant d'autant qu'il fini par aborder un questionnement en profondeur : la vie et le sens de la vie face à l'évolution de la recherche scientifique. cette histoire narrée avec émotion nous montre également une vie accomplie où l'amour règne. malheureusement, il manque à ce drame un second souffle et son dénouement peut être discutable, en tout cas laisse un goût d'inachevé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 décembre 2018
    Ce film c'est comme regarder une pub d'assurance pendant 90 min XD

    Le concept est bon mais la réalisation est moyenne.
    Jérémie
    Jérémie

    148 abonnés 755 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2018
    Realive est un film peu commun. Je me suis laissé transporté, d’autant plus que je suis très réceptif aux questions de la vie, du sens de la vie, et de l’après-vie.
    Le film est un condensé de tout ça sur fond d’amour et de reconnaissance. Dans un avenir pas si lointain et hautement plausible, le réalisme et la possibilité est sidérante. Impossible pour moi de ne pas me mettre à sa place et de me projeter sur ce type de réflexion. Glaçant et morbide.
    Mission totalement réussi sur moi où le film m’a bouleversé et m’a remis en tête ces perpétuelles questions où, évidemment, je ne trouverai aucune réponse.
    Le final m’a également surpris, je n’en dirai pas plus :)
    Suicidaire sur les bords ou fragile, évitez ce film, les autres, asseyez-vous et remettez votre existence en question !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 novembre 2018
    Excellent film, malgré quelques "lenteurs". (je préfère "lenteurs" à "longueurs"). La quête d'immortalité est humaine, et pourtant c'est l'idée de mort plutôt que de vie qui fait de nous des humains, nous pousse à accomplir de grandes choses et nous guide dans un sens toujours identique. Si l'on inverse le processus, ou si l'on supprime la fin, l'on supprime nos rêves et dos désirs. Et pourtant... nous souhaitons toujours vivre plus longtemps. Ce film personnellement ne m'a pas apporté de réponses, mais plutôt des questions.
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 537 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2018
    "Avant de mourir, je croyais qu'il n'y avait rien après la mort. Maintenant, j'en suis sûr."

    Plus d'un siècle sépare la naissance naturelle de Marc Jarvis de sa résurrection. À l'âge de trente-trois ans, le diagnostic d'un cancer incurable a poussé ce jeune homme à envisager tous les moyens possibles pour prolonger son étincelle de vie. Au vu des avancées scientifiques médicales de 2015, la cryogénisation est apparue comme la solution miracle lui donnant à la fois l'espoir de perdurer au-delà de sa mort s'il pouvait être guéri et un ultime but afin de reprendre le contrôle dans le chaos ambiant de sa maladie. Lorsqu'il revient à la vie en 2084 en tant que tout premier homme ressuscité de l'Histoire, Marc ne renaît pas malgré les apparences mises en place par les chercheurs lors de sa procédure de réveil (un cordon ombilical synthétique le reliant à une machine, les gestes les plus élémentaires à réapprendre, une mère/amante en guise d'infirmière particulière, etc), non, il reprend simplement là où tout s'était arrêté pour lui. Même si son corps n'est plus biologiquement le même, Marc Jarvis est toujours bel et bien Marc Jarvis avec sa conscience, ses sentiments, ses souvenirs et, surtout, cet ultime doute qu'il a eu avant de mettre fin à ses jours et qui va désormais le ronger de l'intérieur, celui de ne pas avoir tout fait pour profiter de ses derniers instants en compagnie de l'amour sa vie...

    À ses rêves naïfs d'un futur parfait peuplé de vaisseaux spatiaux lors de sa mise en "sommeil" répond un avenir dont la froideur est exacerbée par l'environnement clinique dans lequel Marc évolue et où les émotions basiques définissant notre humanité ne sont plus que des simulacres médicamenteux. Pire, et ce n'est pas le moindre des paradoxes, la plus grande avancée scientifique de ce futur qui devrait lui permettre un nouveau départ est un appareil permettant d'extraire nos souvenirs pour les visualiser (voire les moduler) et les revivre indéfiniment, comme si cet avenir avait conscience de ne plus rien avoir à proposer sinon des ersatz d'instants passés de son humanité. Devant cet univers aseptisé, Marc, lui, est assailli par les réminiscences de sa vie d'autrefois, de tous ces moments cruciaux qui ont jalonné sa vie jusqu'à le définir en tant qu'être.

    À l'écran, dans son deuxième long-métrage en tant que réalisateur, le scénariste attitré d'Alejandro Amenabar (et donc de "Ouvre les yeux", tiens, tiens...) Mateo Gil nous les rapporte selon le chaos chronologique de la mémoire de son héros et la force de leurs impacts sur le sens de sa destinée. Parmi tous ces évènements constitutifs d'une existence, la rencontre de Marc avec son âme soeur, Naomi, surnage sous la forme d'une histoire d'amour vécue "en décalage" pendant des décennies (et résumée aussi simplement que brillamment en quelques minutes), celle-ci va devenir la lanterne du présent de Marc pour se retrouver dans l'obscurité de ce futur où son statut de cobaye d'une révolution scientifique passe maintenant avant tout.
    Lorsqu'une lettre écrite par Naomi surgit du passé, Marc se bloque littéralement, incapable d'avancer et de surmonter les mots qu'elle lui a laissé. Quand sa mémoire commence à menacer ses précieux souvenirs, il en vient même à régresser, revenant aux premiers jours de son réveil, dans l'illusion de ce qui rapproche le plus de sa prime enfance pour tenter d'activer par désespoir ce nouveau départ tant espéré que tous ces chercheurs lui promettent. Mais rien n'y fait, tout le renvoie à cette erreur de ne pas avoir choisi de partager sa fin de "vraie" vie avec celle qui le méritait. Par sa bienveillance naturelle qui tranche avec la froideur de ce monde, son aide-soignante réussit tout de même à lui faire caresser le rêve qu'il est possible d'aimer à nouveau (et donc de passer à autre chose), seulement, sa démarche ne peut qu'aboutir sur un échec tant sa manière de réveiller en Marc ce désir ne se traduit que par des procédés artificiels et la rigidité du cadre scientifique dont elle est l'émanation. À force de le cotoyer, ce sera d'ailleurs ironiquement elle qui chavirera devant l'humanité venue d'une autre époque de son patient alors qu'elle aurait dû en être le garde-fou.
    Comme dans toute bonne variation autour du mythe de Frankenstein dont "Realive" pourrait être la réactualisation SF et existentialiste (le fameux "It's alive !" détourné et prononcé par la "créature" elle-même en est le parfait symbole), la prise de conscience totale de Marc sur la fatalité de la prolongation de son existence passera forcément par une confrontation avec son "créateur" mettant en lumière ses agissements et son regard de savant fou autour de la résurrection de sa "créature" et un projet surréaliste qu'il ambitionne afin de lui donner une raison de vivre à tout prix...

    Même si ce retour à la vie n'a rien d'un miracle pour celui qui le subit, la justesse invariable que possède Mateo Gil pour nous le raconter, elle, en est un.
    De ce va-et-vient permanent entre la lumière d'une existence passée et les ténèbres d'une résurrection remise en question, se dessine le portrait fascinant d'un homme submergé par le regret d'un mauvais choix l'ayant privé de sa fin heureuse. À l'instar de la créature du roman de Mary Shelley qui se réveillerait avec une parfaite conscience, le personnage de Marc nous emporte dans le flot d'émotions contradictoires issues de ce choc irréconciliable entre une vie qui n'a jamais connu le point final qu'elle méritait et une seconde chance qui n'en a que les apparences faute de véritables motivations pour s'y épanouir. Tiraillée entre la tornade dévastatrice de sentiments bruts communs à toute vie humaine que Mateo Gil saisit avec une aisance déconcertante et les questionnements métaphysiques découlant de la situation extraordinaire de ce héros désormais anachronique, l'approche intimiste de "Realive" impressionne par son habilité à envelopper de tous ses tenants et aboutissants réalistes le thème de l'immortalité si récurrent et sujet à tous les délires du registre SF.
    Il en ressort un film parvenant à nous émerveiller sans cesse par la vérité qui s'en dégage, utilisant toujours avec pertinence de grandes réflexions existentielles pour les rattacher au sort d'un seul individu et exploitant pleinement toutes les opportunités de ramifications que lui offre un tel récit imprégné sur toutes ses strates du mal-être de son héros afin d'aller jusqu'au bout de son propos au risque de désarçonner par la noirceur de certaines directions prises (quelle fin !). Évidemment, le message qui en découle sur la nécessité de privilégier l'instant présent avec celle/celui que l'on aime peut paraître un peu simpliste par rapport aux grandes interrogations que le film effleure mais il est logique et la seule solution possible lorsqu'on le ramène à la hauteur de Marc et de ce cheminement le conduisant à réaliser qu'il a préféré le fuir plutôt que de le vivre. Au delà de la destination, c'est en réalité ce voyage le plus passionnant, le plus bouleversant, que Mateo Gil choisit judicieusement de mettre en scène et qui débute par cette décision aussi délibérée qu'encore inconsciente de devenir une nouvelle créature de Frankenstein aux mains d'humains se prenant pour des dieux, tout cela dans le but d'amener le personnage de Marc à réaliser la puissance de ce qu'il a vécu et qu'il n'a plus aucune chance de goûter à nouveau.
    Porté en majorité par un quatuor d'acteurs parvenant toujours à maintenir avec un certain brio l'équilibre entre la simplicité et la complexité qui se doit de ressortir de leurs jeux pour coller à l'émotion et à l'intelligence d'un tel récit (Tom Hugues, Charlotte Le Bon, Oona Chaplin et Barry Ward sont parfaits), "Realive" est une petite pépite de SF intimiste passée injustement inaperçue lors de sa sortie, trois ans après sa conception, dans une seule salle français. Il est temps de la (re)découvrir pour la faire renaître à sa juste valeur...
    Henrico
    Henrico

    168 abonnés 1 333 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 août 2018
    Il faut être atteint d’une forme de lèpre cérébrale, pour ne pas ressentir la moindre émotion pendant et après ce film. Un film qu’il n’est pas si facile d’étiqueter. Le label drame intimiste semble tout aussi évident que celui de science fiction. En fait, Mateo Gil nous filme une intrigue futuriste captivante, autour d’une histoire d’amour qui aborde de multiples sujets philosophique et éthique, l’amour, la maladie, la mort, l’immortalité, la résurrection. Son film semble nous montrer un présent comme déjà du passé. Et nous montre surtout le futur. Un futur, d'ailleurs, peu visuellement montré, mais qu’on voit pourtant très bien. En effet, la technologie très avancée est visible grâce à quelques scènes usant d’effets spéciaux, sobres, mais innovants et très astucieux. En fait ce futur se déduit surtout à partir des dialogues d’une grande qualité, et d’une grande profondeur. Grâce à une structure narrative en forme de puzzle, le suspense, quand à lui, prend très bien, supporté par une distribution d’acteurs excellents. La fin est un peu trop équivoque cependant.
    cineccita
    cineccita

    47 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2018
    Une petite perle pourtant diffusé dans une seule salle à sa sortie en Île de France, je ne vois aucune comédie mais un drame qui sucistera des débats.
    Vinz1
    Vinz1

    186 abonnés 2 449 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2018
    Vivre, c'est avant tout être dans le moment présent. C’est ce qu’apprendra douloureusement Marc, lorsqu'il se réveillera dans un monde qui n'est plus le sien, à vivre une vie qui ne lui ressemble plus avec des gens qu’il ne connaît pas. Mateo Gil (scénariste ibérique ayant moult fois collaboré avec Amenabar) jongle habilement entre les séquences dans le futur et les flashbacks de la vie passée de Marc, nous transporte ainsi dans un monde de désillusions et nous fait réfléchir quant aux progrès de la médecine et le désir secret de chaque homme de vivre éternellement, mais à quel prix ! Toutefois, si « Realive » propose une esthétique léchée même si celle-ci paraît classique voire déjà vue, il présente également des dialogues un peu creux et certaines longueurs venant casser le rythme qui passe son temps entre passé et futur sans être, à l’instar de Marc, dans le présent. Cela étant, cela se laisse bien visionner, soulève des questions qui nous concerne tous et propose une fin très bien vue mais qui fait froid dans le dos, c’est toujours ça !
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