Avis sur Free Fall

Un film sympa pour passer le temps. L'histoire est prévisible, mais elle est bien rythmée donc pas trop de place pour l'ennui, il y a aussi un peu d'action, rien d'extraordinaire, mais juste le minimum pour que le film se laisse suivre et soit divertissant jusqu'au bout.

Les films sur les firmes de trading sont en passe de devenir un genre rempli de clichés auxquels ne semblent échapper que le film d’Oliver Stone : “Wall street” et le film de J.C. Chnador “Margin Call”, pour le reste cet univers méconnu ne sert généralement qu’à pondre une histoire laborieuse. Ce film n’est pas une exception et il convoque tous les stéréotypes sur les tradeurs : carriérisme, cupidité, cynisme… Tout cela pour nous offrir un thriller distrayant mais sans plus. On suit donc Jane, ambitieuse et déterminée, qui suite au suicide d’un collègue découvre des malversations au sein de l’entreprise et ayant averti son supérieur se retrouve dans le collimateur d’un tueur à gage pour finir coincée dans un ascenseur d’où elle ne peut sortir. On pourrait croire que je déflore outrageusement l’intrigue, malheureusement cette dernière est si peu subtile que le spectateur voit arriver les ennuis des kilomètres avant notre, finalement très naïve, tradeuse. Le jeu du chat et de la souris entre elle et son poursuivant s’avère un peu mou du genou, même si on se laisse prendre par les événements. Le point positif du film est de ne pas transformer notre héroïne en super survivante qui trouve des idées incroyables au dernier moment pour se sortir du pétrin, ni notre agresseur en super tueur capable aussi bien de hacker un ordinateur que de construire un super lance-flammes avec un briquet et une bombe de déodorant ! Bref de conserver dans l’intrigue des personnages assez crédibles. Bon tout cela est donc assez vain et pas franchement enthousiasmant, mais pour se distraire pendant une heure vingt ça reste fréquentable. Un direct-to-DVD réalisé par l’un des nombreux tacherons d’Hollywood et qui n’est qu’un produit industriel de plus de l’industrie du divertissement, ni plus, ni moins. Pour meuble une heure vingt de sa vie...

ouah!!!! je ne comprends pas que ce film ne soit pas remboursé par la sécu en tant que somnifère. du jeu d'acteurs, au suspens en passant par l'histoire, c'est le zéro absolu.