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    Silentium
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 874 abonnés 12 460 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2024
    Cinq religieuses tiennent un couvent au bord des Alpes Souabes, mais aussi un gîte avec trente moutons! Le dècor est plantè dans un lieu qui aspire au silence! Les tâches domestiques ne manquent pas (broderie, couture, mènage...) et certaines soeurs passent leur vie à les faire! Jamais austère, "Silentium" (2015) est un document intèressant et parfois drôle (la partie de Labyrinthe). C'est aussi un hommage à l'amour, à ces femmes qui ont èpousè Dieu et qui respectent avec plaisir les règles de la communautè! Des journèes qui se dècoupent aussi entre temps de prière et de lecture, toujours dans le silence! Le train-train du couvent se trouve cependant bouleversè par la vie moderne et la laïcitè. "Silentium" ressuscite au final un petit cinèma de rèalitè dont on a presque oubliè le secret, mais dont Sobo Swobodnik n'a pas perdu le souvenir. « Relève ou pas, c'est entre les mains de Dieu. »...
    velocio
    velocio

    1 317 abonnés 3 149 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2017
    C’est dans un silence presque absolu, seulement brisé par des bruits de pas dans un couloir puis par le tintement d’une cloche, que Sobo Swobodnik nous introduit dans le couvent de Habsthal. Pendant toute la durée du film, nous allons partager le quotidien de quatre religieuses bénédictines et d’un prêtre qui vivent en permanence dans ce couvent, derniers survivants d’un passé florissant. Ce quotidien, respectueux des règles de Saint-Benoît, est fait de prières, de tâches diverses, de réunions permettant d’élaborer l’agenda de la semaine, d’offices religieux, de repas pris en commun, de lectures allant des textes sacrés à la presse quotidienne et aussi de jeux de société apportant leur part de gaieté et de rires : un couvent qui a un pied dans le retirement et la spiritualité, un pied dans l’ouverture et la gestion des affaires quotidiennes. C’est ainsi qu’il arrive que des visites du couvent soient organisées et les hôtes sont toujours bien accueillis. De temps en temps, une des sœurs s’exprime face à la caméra, sur son arrivée au couvent ou sur le travail qui l’occupe une grande partie de la journée. Kornelia, la mère supérieure, est la plus jeune des 4 moniales, la seule à ne pas porter de lunettes. Quant à la plus âgée, elle vit dans ce couvent depuis 66 ans.
    Aller partager, durant près d’une heure et demie, le quotidien de 4 moniales et d’un prêtre dans un couvent où règne le plus souvent un silence absolu pouvait apparaître, a priori, comme une tâche à la limite du supportable. Pourtant, lorsque le film se termine, on se dit que, quel que soit son degré de croyance religieuse, ce « voyage » peu commun valait la peine d’être vécu.
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2017
    Une curiosité et une belle idée
    Il n'est pas donné tous les jours de rencontrer ces personnages et ce sera de moins en moins le cas.
    Aussi, remercions le cinéaste de nous l'avoir proposé.
    C'est intéressant et pas trop long bien qu'il ne s'y passe pas grand chose.
    Yves G.
    Yves G.

    1 489 abonnés 3 506 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2017
    Les Bénédictines de Habstahl dans le Jura souabe ne sont plus que quatre. Sobo Swobodnik filme leur quotidien.

    Amateur de blockbuster assourdissant, de twist renversant, de motion capture hypnotisante, passe ton chemin ! Ce documentaire contemplatif n'est pas pour toi !

    On y voit quatre femmes - et un homme - dans un couvent. La règle de Saint Benoît, Ora et labora, s'y applique avec rigueur. Les temps de prière, de travail, de détente, se succèdent selon une séquence inflexible. La caméra filme une sœur qui coud, une autre qui prépare les repas, tandis que la supérieure, sœur Kornelia, qui pianote sur son ordinateur avec une étonnante aisance, est en charge des relations avec le monde extérieur.

    Le documentariste, comme c'est la règle désormais, adopte une position strictement observatrice. Il filme la vie des moniales sans nous donner d'autres informations que celles que la caméra capte. On comprend que le monastère a bien changé depuis sa fondation au début du treizième siècle. L'aînée raconte qu'il comptait encore cinquante-neuf sœurs au lendemain de la Seconde guerre mondiale. La plupart sont mortes, d'autres sont parties, d'autres encore ont été renvoyées. On comprend aussi que le monastère tente d'élargir ses revenus en ouvrant ses portes à des visiteurs accueillis pour une visite de quelques heures ou un séjour de quelques jours. On n'en saura pas plus. Restent quatre femmes bien âgées dont on imagine la fin prochaine. Qui prendra leur suite ? La question est posée ; mais nulle réponse ne lui est donnée.
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