Avis sur La Vie à l'envers

Un très joli téléfilm, qui sait trouver le ton juste pour aborder ce sujet délicat.On assiste à la montée en puissance de la maladie qui est tout à fait bien décrite, dans son côté sournois, qui gagne la malade petit à petit, avec des signes avant coureurs que l'on a du mal à reconnaitre. Ayant connu moi même cette maladie de prêt je peux retrouver la description très exacte de la réalité, aucune exagération ou enjolivement. Le film doit beaucoup aussi aux excellentes actrices. Isabelle Carré la meilleure actrice de sa génération est formidable,tour à tour mutine et espiègle et Barbara Scultz que l'on ne voit pas assez au cinéma, une actrice pleine de charme, ( il faut la voir au théatre où elle excelle ). .Marthe Keller s'en tire très bien et trouve le ton juste, sans sur-dramatiser. Et puis au delà de la maladie il y a la description de la vie des trois filles , avec des destins un peu tristes, la célibataire endurcie, un peu ado attardée, la belle femme maîtresse d'un homme mairé, et la 3e qui s'ennuie un peu dans son couple :de belles tranches de vie , décrites avec délicatesse. Un film touchant, juste et bien réalisé.

Téléfilm tragi-comique sur un accident de la vie – une mère atteinte de la maladie d’Alzheimer –, hélas bien courant, dans une famille bourgeoise. Pas de pathos ni de lourdeur démonstrative ; une légèreté fataliste, une caméra d’entomologiste et beaucoup de sentiments délicats. En vrac on peut apprécier les coups de griffes de sœurs soudées mais ô combien différentes, leur solidarité complice, les gestes et le tendresses furtives, les désarrois devant la démence qui gagne. Une belle leçon devant l’horreur de la vieillesse malmenée. Le tout porté par un quatuor de comédiennes fines et irréprochables, jouant sans aucun faux pas entre émotion et légèreté et échangeant des réparties vives et réalistes. Seule la mise en scène reste très plate et très académique. Un bon et subtil divertissement sur un sujet grave et douloureux… j’en sais quelque chose !

Avec Isabelle Carré et Barbara Schulz, les deux plus belles femmes du cinéma français de la quarantaine. Mais le film reste nul et chiant. Il est réalisé par des bobos de Saint-Germain-des-Prés. Des phrases toutes faites à la parisienne du 6ème. A dormir debout.

J'espère trouver les mots pour dire à quel point j'ai été déçu par ce téléfilm !! Franchement c'est un pur foutage de goule !! Comment peut-on traiter un sujet si grave et si émouvant avec un tel scénario, un tel jeu d'acteur et de telles répliques ? J'ai vraiment du mal à comprendre ! J'ai été affligé devant certains passages...dignes d'une mauvaise comédie ringarde...je suis soulé !! C'est lourd, grossier et honnêtement ça ne vole pas bien haut !! Une soirée de foutue !

"La Vie à l'envers" (2014) France 2 le 21.09.2016

Ce film est une honte, même s'il a fait un peu d'audience à la faveur d'une concurrence inexistante, et d'un public ne sachant pas comme moi quelle horreur, quel navet il allait voir ! Dommage que la maladie d'Alzheimer n'ait pas eu pour effet de laisser ce navet pourrir dans l'oubli au fond d'un placard où il était entassé depuis 2014, car c'est un film poubelle dans lequel la peu talentueuse Anne Giafferi,( ici piètre réalisatrice et encore plus mauvaise scénariste) a accumulé tout et n'importe quoi. Ce film est une insulte aux victimes de la maladie mais surtout à ses accompagnants Aucune recherche, aucune sensibilité : je n'ai rien vu d'aussi nul, et de longue date ! Des exemples ?
L'histoire se déroule à Etretat : pas pour les besoins du script, mais parce que ce genre de "Carte Postale" publicitaire permet de mendier des subventions régionales. N'importe quel individu sensé ne laissera pas sans surveillance quelqu'un atteint de la maladie à Etretat, zone maritime dangereuse, soumise à marées et courants, et de surcroit bordée de falaises !
Ensuite, quelle drôle d'idée d'avoir choisi Marthe Keller pour jouer la mlalade ! (Budget réduit ?) Non seulement elle ne sait pas quel ton adopter mais elle n'a aucun talent de tragédienne et ni elle ni nous ne la croyons un seul instant ! Ensuite Giafferi a cru bon de lui attribuer trois filles ! Ca génère peut-être de l'audience mais ça nuit à l'effet dramatique ! En effet, les trois donzelles n'arrêtent pas de piailler, de papoter, de commérer, de s'eng... et nous on s'ennuie à mourir car il ne se passe rien ! En outre, on découvre sans passion l'une d'entre elles lors de ses leçons de permis de conduire, puis de ses rendez-vous avec une psychologue de bas étage qui ne desserre jamais les dents, même pas pour dire merci en recevant son chèque. Ou une autre qui se fait un bébé toute seule ! Mais qu'est-ce que tout ce remplissage vient faire ici ? Le comble c'est la découverte de l'amant de la garde-malade nocturne errant tout nu dans le couloir ! Ce n'est plus la vie qui est à l'envers, c'est la réalisatrice qui semble tombée sur la tête !.
Quant aux acteurs masculins, ils n'auront droit qu'à des miettes de rôle alors qu'ils auraient bien pu apporter un peu de consistance à cette histoire bäclée! Lamentable : jamais on ne verra dans cette histoire un médecin s'occuper de la maladie, ou le corps médical formuler de conseils, jamais on n'entendra parler d'APA ou d'EHPAD, termes pourtant familiers des accompagnants. Accessoire ? bref Giafferi a visé beaucoup trop haut pour elle : qu'elle retourne aux "petits meurtres d'Agatha Christie", ou "Fais pas ci, fais pas ça"
De longue date je n'avais vu film aussi nul et aussi mal fait ! Quand on touche un thème aussi sensible, aussi douloureux, on ne tourne pas n'importe quoi !
willycopresto

Beau téléfilm traitant avec délicatesse de la maladie d'Alzheimer, « La Vie à l'envers » prend le soin de décrire de façon complexe et détaillée à quel point le quotidien de trois sœurs est bouleversé par la maladie de leur mère, et toutes les conséquences qui en découle. Sans être passionnant ni aussi bouleversant qu'espéré, Anne Giafferi prend néanmoins le soin de ne jamais tomber dans la sinistrose, avec plusieurs moments de légèreté bienvenus et un réel soin apporté à chaque personnage, tous excellemment interprétés, le trio Isabelle Carré - Pascale Arbillot - Barbara Schulz en tête, sans oublier une impeccable Marthe Keller. Bref, du bon travail, bien écrit et incarné avec talent sur un sujet on ne peut plus d'actualité : une fois n'est pas coutume, merci le service public.

Merveilleux téléfilm qui mêle parfaitement le rire et le drame. Une belle image de la maladie d'Alzheimer dans ce long-métrage très touchant.

un téléfilm bien franco-français , avec les problèmes quotidiens de la vie pour soi ou pour l'entourage... une niaiserie de plus dans les cartons étoffés des multiples et désolants "montages" français à oublier ...seules , isabelle carré et marthe keller surnagent dans cette médiocrité juste bonne à faire pleurer dans les chaumières