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axelle J.
118 abonnés
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1,5
Publiée le 23 décembre 2016
En général j'apprécie beaucoup les films émouvants c'est pour cette raison que j'ai été voir ce film. Mais là on a une histoire tellement triste, tellement ennuyeuse et tellement "plombante", qu'on ressort du cinéma complètement déprimé.
Un film superbe, formidablement interprété et d'une grande retenue malgré un sujet ô combien mélodramatique. La caméra reste à la bonne distance et n'insiste jamais sur la détresse des personnages. Ce sujet fort, qui nourrit habituellement le cinéma scandinave, trouve ici le traitement idéal dans l'univers feutré d'un cinéaste anglais peu prolixe.
Lee doit donc devenir le tuteur de son neveu Patt au décès de son frère Joe. Le scénario est intéressant, le jeu des acteur parfait, la bande son est très judicieuse. le lieu de tournage, le moment, est un choix cohérent avec ce que l'auteur veut faire ressortir. Le film se voit avec plaisir. Mais tout cela n'en fait pas un chef d'œuvre. Lee cumule les erreurs depuis la première scène du film. Voir quelqu'un s'enfoncer ne contribue pas à la bonne humeur ou à l'optimisme autour de soi. Au contraire. "Le fils de jean" m'avait bien plus saisi.
Un très beau film de très bons acteurs Beaucoup d'émotions Les images sont également très belles, la lumière les couleurs en cohésion parfaite avec la dramaturgie du film
Lee Chandler (Casey Affleck) est rappelé à son passé quand son frère, Joe, décède. Il doit revenir à Manchester où il vivait jadis avec sa femme et ses deux enfants. La tutelle de son neveu, Patrick, seize ans, lui est confiée.
Peut-on jamais se libérer de son passé ? Casey Affleck porte sur ses épaules toute la tristesse du monde. Les premières images du film le voient dans son travail de concierge d’un immeuble miteux dans une banlieue pauvre de Boston. On comprend qu’il est ailleurs et qu’il travaille pour oublier, pour s’oublier. Mais le passé a tôt fait de le rattraper. Par un retour dans cette petite ville portuaire, qui est probablement pimpante l’été venu, mais que Kenneth Lonergan a la bonne idée de filmer à la morte saison, blanche et bleue. Par des flashback, de plus en plus nombreux, de plus en plus longs, qui nous éclairent sur son passé.
Joe, le frère de Lee est mort. Mais là n’est pas vraiment le problème. Quasiment personne ne le pleure. Pas sa femme qui a disparu depuis longtemps. Pas Lee qui a d’autres chagrins plus écrasants sur le cœur. Pas Patrick, son fils qui mène la vie heureuse d’un ado équilibré : coqueluche des filles, leader d’un groupe de rock, passionné de hockey et de pêche.
Le nœud du film est ailleurs. Dans le passé de Lee. On n’en dira pas plus, sinon qu’on a bientôt l’intuition de ce dont il retourne. Le film l’explicite très vite, dans une longue séquence au son de l’adagio d’Albinoni. Une fois ce secret dévoilé, « Manchester by the sea » perd un peu de son mystère et de son intérêt.
À ce stade, on aurait pu redouter que le parcours de Lee se résume à sa lente et prévisible convalescence – comme Jake Gyllenhaal dans le récent « Demolition ». Le scénario ne succombe pas à cette facilité. Même si le film aurait pu être amputée de trente bonne minutes sans en souffrir, sa fin est belle et triste. Comme ce film de saison, qu’il faut voir en hiver, quand la météo froide et pluvieuse est au diapason des personnages et de leurs sentiments.
Un film exigeant. D'abord parce qu'il se fait désirer. Sa dimension dramatique ne se dévoile qu'au bout d'une heure donnant tout son sens à ce qui précède. Également exigeant car il ne se livre pas au 1er degré, il ne donne pas d'explication. Tout est dans l'interprétation, la sensation. Ça change de beaucoup de films qui nous prennent pour des débiles. A noter de superbes passages muets sur fond de musique classique extrêmement émouvants. Déconseillé aux impatients et à ceux qui veulent qu'on leur livre tout cuit dans le bec. Recommandé aux autres !
"Manchester by the sea" acclamé par la critique et favoris des prochains oscar m'a laissé une sensation étrange à la fin de la projection. Je n'ai pas vu le temps passer sans avoir regardé un bon film,en effet le film comporte des longueurs, il ne se passe pas grand chose pendant certaines séquences et l'ennuie guette. Cependant les acteurs font le boulot sans être exceptionnel, certains moments sont poignants voir drôle avec une bonne bande sonore et des beaux paysages.
Lee est un homme bourru qui semble porter sur ses épaules le poids d'une tragédie passée. Un homme qui a perdu le goût de la vie, qui cherche la bagarre dans les bars sans raison si ce n'est pour ressentir quelque chose. Quand son frère meurt et qu'il le désigne pour être le tuteur de son neveu, Lee doit revenir à Manchester et faire face aux fantômes du passé tout en apprenant à vivre le présent en s'occupant de son neveu. Avec un synopsis pareil, "Manchester by the sea" sent le film à faire pleurer dans les chaumières. Énorme surprise : si le film est bouleversant, c'est justement parce qu'il ne va pas chercher l'émotion. Loin de toute facilité scénaristique, de toute mise en scène ostentatoire et d'interprétations faites pour glaner des récompenses, "Manchester by the sea" a de quoi séduire et déploie rapidement un arsenal émotionnel aussi efficace qu'il est pudique, sans jamais étaler grossièrement de gros sentiments et de grosses ficelles. Derrière le film, il y a surtout la volonté de Kenneth Lonergan de raconter son histoire avec le plus de justesse possible, sans jamais chercher à émouvoir. Écrit sans superflu, le scénario nous montre des personnages qui luttent avec le deuil mais qui tâchent d'avancer avec le poids qu'ils ont sur le cœur, un poids dont on ne peut se débarrasser mais avec lequel on doit vivre. Chaque scène, chaque dialogue, chaque action est uniquement au service de l'histoire, nous plongeant au cœur d'une tragédie en toute retenue avec l'aide de flashs-back parfaitement insérés dans la narration. Filmé avec tendresse et simplicité, le film est un vrai choc émotionnel. Il faut dire que la prestation de Casey Affleck y est bouleversante. Tout dans son interprétation (démarche, regards, intonations) en dit long sur la tragédie qui hante son personnage sans pour autant l'afficher ostensiblement. Dans le rôle de Lee Chandler, Casey Affleck trouve sans aucun doute l'un des sommets de sa carrière, en témoigne rien qu'une scène de retrouvailles avec la belle et toujours aussi touchante Michelle Williams. Notons aussi la prestation tout en finesse de Lucas Hedges, déjà remarqué précédemment dans "Moonrise Kingdom" et "Arthur Newman", dans le rôle du fils qui gère la mort de son père du mieux qu'il peut. Film profondément humain, juste et sensible, "Manchester by the sea" ne pourra vous laisser insensible par la façon dont il touche aux émotions les plus vives, sans jamais tomber dans le pathos.
Un film tout en retenu de la part de Casey Affleck, avec une bande son qui colle parfaitement à ce drame. Casey Affleck y est touchant de par son mutisme. Le moment le plus touchant, à été selon moi, ce face à face entre Michelle Williams et Casey Affleck, remplit d'émotion.
Je ne conseille à personne de s'infliger ce film d'une tristesse absolue en cette période de fêtes déjà bien plombée. 'histoire interminable de l'enterrement d'un frère, qui n'en finit pas de réveiller de terribles souffrances familiales. à fuir !
Je n'ai pas trop aimé ce film. Points positifs : ce film est sobre, sensible, émouvant, délicat. Points négatifs : cette histoire est trop dramatique, trop triste, lente, pénible et aussi franchement on s'ennuie ferme. Je n'ai donc pas trop aimé en raison des points négatifs qui surpassent largement les points positifs. Dommage.
Lee ne se pardonnera jamais d’avoir oublié de fermer le gaz dans la cuisine. Dans sa maison en feu, il a perdu ses deux filles. Et sa femme n’a pas tardé à le quitter. Seul ? Pas tout à fait, car il est devenu responsable de Patrick, son neveu ado, dont il a accepté d’être le tuteur légal après le décès subit de son frère Joe. Reconverti en homme à tout faire dans une copropriété, Lee tente pourtant de faire face. Ce n’est pas la bonne volonté qui lui manque, mais l’enthousiasme. Lee est un perdant inconsolable. A grands renforts de flashbacks, le film de Kenneth Lonergan multiplie les va-et-vient depuis le passé de la famille Chandler à l’actualité neurasthénique de Lee. Des radieuses parties de pêche en mer avec Joe et Patrick à bord du Claudia Marie, à ses accès de violence incontrôlée ; de sa tendresse sur le canapé avec ses deux petites filles ou pour son frère en phase terminale, à son incapacité quasi-mutique à aimer à nouveau… Lee est un héros compassionnel. Lee, c’est Casey Affleck, fils de Ben. Et c’est aussi un acteur formidable. Qui fait passer un maximum de sentiments avec un minimum d’effets. Regard de chien battu, mais charmeur malgré lui. Et sa relation avec Patrick, incarné par Luca Hedges, est d’une belle sensibilité. Ajoutons des dialogues intelligents, une mise en scène élégante et une photo d’un bleu parfois glacial… Manchester by the sea est un pur mélo mais sans pathos. Un beau film sombre et intimiste qui fait honneur au cinéma indépendant américain.
Dans la famille Affleck je demande Casey. Naturel, dans ce drame touchant bien joué. Je pense que tant le scénario que la mise en scène vont valoir sinon des récompenses des nominations aux prochaines remises de prix du cinéma golden ou Oscar. Comme dirait L. Salamé : petit bémol un peu long à démarrer.
Avec une mise en scène classique et sobre, Kenneth Lonergan se tient à bonne distance du pathos et ne joue pas la surenchère lacrymale quand bien même le drame originel de Lee est au-delà de l’imaginable – un bouleversant flashback le révèle à mi-parcours. (...) Casey Affleck dans son plus beau rôle.