AlloCiné
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Votre avis sur Manchester By the Sea ?
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mais qu'il est ennuyeux ce film !!! à un point difficilement imaginable !!!! 2 h 18 de scènes creuses, de scènes pseudo réalistes et intimes mais qui ne provoquent rien !!! je suis abasourdi par la tonne de critiques positives et de bobos en pamoison devant ce pensum interminable ! sans émotion, sans âme, laborieux, maladroit, prétentieux, boursouflé, quel temps perdu !!!!
Bien déçu par ce film, j'en attendais beaucoup au vu des critiques positives. Il manque de rythme avec toutes ces longueurs inutiles qui plombent le récit. Je me suis ennuyée.
Reste la juste et sobre interprétation de Casey Afflec qui porte le poids de sa culpabilité et sa profonde détresse tout au long du film.
Reste la juste et sobre interprétation de Casey Afflec qui porte le poids de sa culpabilité et sa profonde détresse tout au long du film.
Je suis sidéré de voir à quel point de film est surcoté ! Il y a, à la base une idée digne d’intérêt. Un jeune crétin d’un port sans attrait de la côte atlantique s’est exilé à Boston où il est homme à tout faire … A la mort de son frère ainé, il revient à Manchester et apprend que dans son testament, celui-ci l’a nommé tuteur de Patrick, le fils de seize ans. La découverte à coup de flashback des traumatismes de cette famille est convenue et ne provoque aucune émotion ! Parce que les ficelles sont énormes et parfois même risibles. C’est la première que je ris en voyant des cadavres extirpés des décombres fumants d’une maison brulée ! Cela dit, les retrouvailles de cet homme cabossé avec son neveu adolescent aurait pu donner lieu à quelques émotions … mais non ! Les turpitudes sentimentales dudit adolescent sont elles aussi mal traitées. La rédemption mystico-chrétienne de la maman disparue est ridicule. La violence de ce héros dans les bars reste un mystère.
spoiler:
Et enfin, quand l’ex-femme du héros fait preuve d’une résilience totalement déplacée et stupide, on touche le fond !
Un beau film, servi par un Casey Affleck parfait en personnage brisé, mutique, retenu, par des plans fixes superbes et désenchantés sur la petite bourgade maritime de Manchester-by-the-Sea qui abrite cette intrigue hivernnale, et par un montage ingénieux dévoilant peu à peu le passé du personnage. Tout cela vaut bien les deux heures et quelques du films : laisser le temps à l'ambiance de s'installer...
Un film bouleversant, sincère et juste, porté par d'excellents acteurs, Casey Affleck, sobre et explosif, en tête.
Une critique plus détaillée et d'autres sur
Une critique plus détaillée et d'autres sur
Je ne conseille à personne de s'infliger ce film d'une tristesse absolue en cette période de fêtes déjà bien plombée. 'histoire interminable de l'enterrement d'un frère, qui n'en finit pas de réveiller de terribles souffrances familiales. à fuir !
Cinememories
La lutte avec le passé est continue. Le revers que Kenneth Lonergan étudie ne plonge pas dans eau de rose burlesque que l’on s’attendait à voir.
« Manchester By The Sea » invoque ainsi les notions de valeurs humaines dans un contexte qui l’exige. La mécanique de la famille Chandler est détaillée par une mise en scène et un montage perspicace et très intelligent. Les repères ne manquent pas de nous faire rappeler qu’il faut penser à la fois vers l’avenir et corriger des dettes du passé. Lee (Casey Affleck) appréhende ce concept dans une état mutilé et brisé. Son retour au bercail l’immerge dans un réseau familial qu’il souhaite pourtant oublier, malgré la disparition de son frère. Mais il n’est pas le seul à être hanté.
Tuteur à son insu, il s’occupe de son neveu Patrick (Lucas Hedges), rebelle et en pleine crise d’adolescence. Le deuil va finir par les atteindre tous deux, créant la complicité qu’ils ne redoutaient pas dès lors.
L’un et l’autre vont chercher le pardon auprès du passé. Chacun le gère à sa manière, brusque ou libéré, mais on n’aboutit pas toujours à une conclusion favorable. On s’abstiendra même de laisser des pistes en suspens, pour des raisons de cohérence. L’évasion est la tactique du réalisateur qui tente de développer le sentiment de culpabilité et de regret.
Tout est calculé et appuie cette profondeur émotionnelle. Elle frappe un bon coup et vide sa morale déloyale dans nos cœurs bien fragiles à l’idée de comparer nos torts avec toutes ces victimes du film. Poignant de bout en bout, rien n’est plus sensoriel que les actes, de courtes lignes de dialogues et des acteurs prodigieux pour porter ce fardeau.
« Manchester By The Sea » invoque ainsi les notions de valeurs humaines dans un contexte qui l’exige. La mécanique de la famille Chandler est détaillée par une mise en scène et un montage perspicace et très intelligent. Les repères ne manquent pas de nous faire rappeler qu’il faut penser à la fois vers l’avenir et corriger des dettes du passé. Lee (Casey Affleck) appréhende ce concept dans une état mutilé et brisé. Son retour au bercail l’immerge dans un réseau familial qu’il souhaite pourtant oublier, malgré la disparition de son frère. Mais il n’est pas le seul à être hanté.
Tuteur à son insu, il s’occupe de son neveu Patrick (Lucas Hedges), rebelle et en pleine crise d’adolescence. Le deuil va finir par les atteindre tous deux, créant la complicité qu’ils ne redoutaient pas dès lors.
L’un et l’autre vont chercher le pardon auprès du passé. Chacun le gère à sa manière, brusque ou libéré, mais on n’aboutit pas toujours à une conclusion favorable. On s’abstiendra même de laisser des pistes en suspens, pour des raisons de cohérence. L’évasion est la tactique du réalisateur qui tente de développer le sentiment de culpabilité et de regret.
Tout est calculé et appuie cette profondeur émotionnelle. Elle frappe un bon coup et vide sa morale déloyale dans nos cœurs bien fragiles à l’idée de comparer nos torts avec toutes ces victimes du film. Poignant de bout en bout, rien n’est plus sensoriel que les actes, de courtes lignes de dialogues et des acteurs prodigieux pour porter ce fardeau.
Film particulièrement bouleversant malgré un montage parfois erratique et une interprétation de Casey Affleck moins aboutie que son oscar pouvait laisser penser (franchement, je sais que le personnage est censé contenir sa tristesse mais des fois, ça manque de relief!
Un film à ne pas voir si vous êtes dépressif!
Un film à ne pas voir si vous êtes dépressif!
Je me suis un peu ennuyé pendant ce visionnage. En fait, les personnages ne dégagent pas trop d'émotion. On regarde cette histoire avec intérêt, mais sans entrer vraiment à l'intérieur. Un peu trop lent et froid à mon goût...
Je m'attendais à mieux...La base de l'intrigue est bien amenée, on découvre peu à peu la terrible histoire de Lee. Mais le problème est qu'ensuite on attends pendant tout le film qui se passe quelques chose. Chapeau cependant à Casey Affleck pour son jeu d'acteur, pas facile de jouer le vide.
Kurosawa
L'histoire de "Manchester by the sea" est terrible, d'une tristesse infinie, mais sa représentation à l'écran est plus que décevante. Kenneth Lonergan signe un drame d'un académisme navrant, faussement délicat, répète ses effets avec une assurance inconcevable et ne délivre finalement qu'un bloc sans nuances, donc sans émotion. Il est même difficile de savoir ce qui est le plus dur à avaler, entre les symboles lourdingues (Lee en pleine confusion, qui se demande où il a bien pu garer sa voiture; Patrick, qui ne supporte pas de savoir son père congelé à la morgue, pleure à la vue du poulet dans le congélateur), l'impudeur de la mise en scène lors de la grande séquence dramatique du film avec ses nombreux ralentis et la musique d'Albinoni qui écrase l'image, et le jeu monotone des acteurs, en accord avec le schématisme de leurs personnages. Il est d'ailleurs curieux de voir la critique s'extasier devant la performance de Casey Affleck alors que ce dernier, visage fermé et taiseux de bout en bout, ne permet en aucun cas de saisir la douleur de son personnage, son incapacité de se reconstruire. Film sans intérêt, "Manchester by the Sea" est uniquement programmé pour les statuettes et, à en croire le palmarès de la dernière cérémonie des Oscars, la recette fonctionne.
Manchester est un petit port de pêche de la côte Est des Etats-Unis, pas très loin de Boston. C'est dans la banlieue de cette métropole qu'est venu se réfugier Lee, après la tragédie absolue qu'il a vécue et dont il se sent atrocement responsable. Son couple s'est brisé et il vit maintenant seul, bougon, impoli, homme à tout faire d'une cité d'immeubles.
Au début du film, son frère meurt en le désignant tuteur de son jeune fils. Voilà donc Lee de retour au bord de la mer, retrouvant sa belle-sœur divorcée qui a refait sa vie avec un catholique intégriste, auprès desquels le jeune Patrick ne se sent guère à l'aise, et son ex-épouse qui, dans une scène bouleversante, le supplie d'oublier les paroles horribles qu'elle lui a adressées au moment de la tragédie.
Comme on est dans un récit réaliste, profondément vrai et humain, rien ne se passera tout à fait comme prévu. Le neveu poursuit sa complicité tendre d'autrefois avec son oncle, du temps des jours heureux et des parties de pêche: comme il a grandi, il le charge à présent de le conduire en voiture à ses nombreux rendez-vous amoureux, - en échange, le jeune homme ménage des rencontres entre son tuteur désigné, rétif aux plaisirs de l'existence, et les mères de ses copines. Mais Lee paraît désormais imperméable à tout sentiment, tout contact humain: il ne peut reporter son amour mort sur qui que ce soit. De son côté, l'adolescent, pas toujours malléable, refuse de suivre son oncle à Boston, ce qui le contraindrait à quitter ses ami(e)s, sa vie.
Casey Affleck est extraordinaire de justesse et d'émotion; sa voix, son immobilité rocheuse et ses soudains éclats de violence donnent l'image de cet homme à jamais abattu, désormais incapable de goûter la vie. Quant à la douleur de Michelle Williams, elle transperce le cœur du spectateur le plus endurci et le jeune Lucas Hedges ne sombre pas dans les clichés de l'adolescent pénible par son indifférence au sort des adultes.
Une histoire touchante bien racontée, une photographie hivernale sans fioritures, des acteurs parfaits: n'est-ce pas ce que l'on appelle un bon film?
Au début du film, son frère meurt en le désignant tuteur de son jeune fils. Voilà donc Lee de retour au bord de la mer, retrouvant sa belle-sœur divorcée qui a refait sa vie avec un catholique intégriste, auprès desquels le jeune Patrick ne se sent guère à l'aise, et son ex-épouse qui, dans une scène bouleversante, le supplie d'oublier les paroles horribles qu'elle lui a adressées au moment de la tragédie.
Comme on est dans un récit réaliste, profondément vrai et humain, rien ne se passera tout à fait comme prévu. Le neveu poursuit sa complicité tendre d'autrefois avec son oncle, du temps des jours heureux et des parties de pêche: comme il a grandi, il le charge à présent de le conduire en voiture à ses nombreux rendez-vous amoureux, - en échange, le jeune homme ménage des rencontres entre son tuteur désigné, rétif aux plaisirs de l'existence, et les mères de ses copines. Mais Lee paraît désormais imperméable à tout sentiment, tout contact humain: il ne peut reporter son amour mort sur qui que ce soit. De son côté, l'adolescent, pas toujours malléable, refuse de suivre son oncle à Boston, ce qui le contraindrait à quitter ses ami(e)s, sa vie.
Casey Affleck est extraordinaire de justesse et d'émotion; sa voix, son immobilité rocheuse et ses soudains éclats de violence donnent l'image de cet homme à jamais abattu, désormais incapable de goûter la vie. Quant à la douleur de Michelle Williams, elle transperce le cœur du spectateur le plus endurci et le jeune Lucas Hedges ne sombre pas dans les clichés de l'adolescent pénible par son indifférence au sort des adultes.
Une histoire touchante bien racontée, une photographie hivernale sans fioritures, des acteurs parfaits: n'est-ce pas ce que l'on appelle un bon film?
Alors... c'est mal joué, pathétique, caricatural... on n'y croit jamais... on commence seulement dans le dernier 1/4 d'heure à s'attacher aux personnages.. est-ce parce que ça déjà 2h qu'on est avec eux ou parce que réellement la fin est bonne ?
Je ne comprends pas les bonnes critiques, surement pour les quelques belles photos et 2 ou 3 bonnes scènes et répliques ! ("ici aussi y'a des chiottes bouchés !")
Des thèmes intéressants mais aucun n'est réellement exploité, ce film est une série d'idées placées les unes derrière les autres alors que certaines auraient vraiment méritées d'être développées : deuil, douleur, relation oncle/neveu.. tout reste superficiel. Dommage.
Je ne comprends pas les bonnes critiques, surement pour les quelques belles photos et 2 ou 3 bonnes scènes et répliques ! ("ici aussi y'a des chiottes bouchés !")
Des thèmes intéressants mais aucun n'est réellement exploité, ce film est une série d'idées placées les unes derrière les autres alors que certaines auraient vraiment méritées d'être développées : deuil, douleur, relation oncle/neveu.. tout reste superficiel. Dommage.
Très belle oeuvre arrosée de richesses en détails réalistes. Rien n'est prévisible et tout est bondé de vérité. L'écriture est tout bonnement aboutie de fond-en-comble. L'histoire est simple, mais il y a pourtant tout ! Une belle leçon de vie, un casting impeccable et un savoir-faire incroyable en matière de mise en scène. Manchester by the Sea est à voir au moins une fois.
Manchester by the sea est un magnifique film sur le deuil et la rédemption.
Belle, touchante, émouvante, une oeuvre qui aborde le deuil sous différents points de vue et aspects, d'une façon parfois inattendu mais pourtant criante de vérité. Le film réserve des séquences véritablement touchantes et même quelques unes humoristique afin de faire respirer le spectateur et ne pas tomber dans le pathos, on est tout de même en droit de regretter des blagues là où l'on aimerait être submergé par l'émotion.
Les acteurs trouvent tous le ton juste, sans en faire trop ni pas assez, mention spéciale à Casey Affleck qui incarne à merveille un personnage complexe et surprenant.
Pour finir, l'image est sublimée par une photographie et une lumière toutes deux magnifique, rendant l'environnement dans lequel évolue nos personnages crédible.
Au final, Manchester by the sea est un film aux très nombreuses qualités que je ne peux malheureusement pas hausser au rang de chef d'oeuvre absolue (malgré ma note de 5. 4,5 étant pour moi encore trop sévère) mas qui s'en approche de très près.
Belle, touchante, émouvante, une oeuvre qui aborde le deuil sous différents points de vue et aspects, d'une façon parfois inattendu mais pourtant criante de vérité. Le film réserve des séquences véritablement touchantes et même quelques unes humoristique afin de faire respirer le spectateur et ne pas tomber dans le pathos, on est tout de même en droit de regretter des blagues là où l'on aimerait être submergé par l'émotion.
Les acteurs trouvent tous le ton juste, sans en faire trop ni pas assez, mention spéciale à Casey Affleck qui incarne à merveille un personnage complexe et surprenant.
Pour finir, l'image est sublimée par une photographie et une lumière toutes deux magnifique, rendant l'environnement dans lequel évolue nos personnages crédible.
Au final, Manchester by the sea est un film aux très nombreuses qualités que je ne peux malheureusement pas hausser au rang de chef d'oeuvre absolue (malgré ma note de 5. 4,5 étant pour moi encore trop sévère) mas qui s'en approche de très près.
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