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Puda
1 abonné
148 critiques
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2,5
Publiée le 30 mars 2024
Certes Spring n'est pas classique mais a du mal à trouver son genre. Ce n'est ni vraiment une romance ni vraiment un film fantastique et le tout se révèle bien trop bavard pour tenir sur la longueur. La fin très classique (alors que connaissant les réals on pouvait s'attendre à autre chose) continue de montrer que Spring a du mal à trouver un ton qui lui est propre. Dommage car il y avait matière à faire quelque chose de très bien mais comme d'habitude, le manque de budget a probablement réduit les possibilités. Reste les très beaux décors (plutôt inhabituel chez le réals pour le coup !).
J'aime bien ce tandem de cinéaste que sont Justin Benson et Aaron Moorhead. Découvert avec "The endless", il réussissent à nous pondre des films surprenants à forte identité. C'est le cas avec "Spring" qui recycle pourtant l'éternel mythe de l'amour impossible entre deux êtres foncièrement différents. J'ai aimé cette ambiance horrifique jouant la carte du secret qui place le spectateur dans une tension soutenable mais omniprésente. J'ai également apprécié l'originalité du traitement d'un sujet pourtant éculé. "Spring" ne fait pas dans le sensationnel mais penche davantage sur le psychologique avec un excellent travail d'écriture des deux personnages. L'intrigue perd toutefois en intensité et en intérêt dans son dernier tiers. Des longueurs se font aussi ressentir. Une bonne surprise.
Voilà un film du duo Justin Benson et Aaron Moorhead (« The endless » et un court de V/H/S viral » notamment) très intéressant sur une histoire d’amour peu conventionnelle. La principale force de ce film est le secret de la charmante italienne car on veut à tout prix savoir ce qui lui arrive physiquement et ce mystère tient éveillé jusqu'au moment où les réalisateurs nous donnent une explication, assez sibylline d’ailleurs. C’est alors à partir de ce moment-là que la romance devient ennuyeuse à cause de dialogues longs et dispendieux entre les deux amoureux. Pourtant le début était prometteur avec l’américain Evan qui voit sa mère rendre son dernier souffle et qui, après divers événements malencontreux, est obligé de changer d’air. Il choisit ainsi l’Italie. C’est touchant et sobre à la fois. Puis, il va rencontrer une véritable déesse en la personne de Louise qui va complètement l’ensorceler et on le comprend carrément car comment résister au charme de cette créature de rêve !? Outre le lieu idyllique, la photographie est magnifique et confèrent à l’ensemble le statut d’œuvre à découvrir car cela ressemble à un conte des temps modernes sauf que ça ne se conclura peut-être pas comme une production Disney !
"Spring" est un Drame Romantique d'une originalité rarement vu au cinéma . La relation entre les deux protagonistes basé essentiellement sur de longs dialogues et une belle complicité prend le partie de mettre le spectateur en apesanteur, ou non. A vrais dire , il est évident que de nombreuses critiques vont le trouver trop long et ennuyeux ... Pour ma part j'apprécie le film dans son Ensemble ; la photographie est alléchée, le jeux d'acteurs particulièrement bon, le déroulement pertinent mais surtout, le film est d'ôté de dialogues, certes parfois clichés suivant les sujets, mais qui paraissent simplistes et naturels, ce qui en soit apporte un peu de fraîcheur à l'heure ou le cinéma d'horreur se prend beaucoup trop au sérieux.. " Spring " est également un film de Monstre ... et quel Monstre ! Le contraste entre Louise humaine et transformée est dérangeant, tant le fossé séparant beauté et laideur est parfaitement retranscris . spoiler: Force du film également que de parvenir à nous faire ressentir ce léger malaise, voyant Evan malgré tout prêt a tout pour maintenir sa relation..
En définitive je considère ce film comme une belle expérience cinématographique et l'immersion était présente pour ma part. En revanche je reprocherai au Final de laisser le spectateur sur sa faim alors que le Film dure tout de même près de 2 heures.
A la première lecture du synopsis de "Spring", rien ne laisse présager la force du film. Celui-ci commence de façon assez classique. Evan, jeune américain venant de perdre sa mère et son boulot, décide de s'octroyer un séjour en Italie pour se ressourcer. Là, il rencontre Louise, jeune femme au charme troublant dont il tombe instantanément amoureux. Il ignore que Louise cache un lourd secret, de ceux qui pourraient bien nuire à cette histoire naissante... Ce qui commence comme "Before Sunrise" est joyeusement dynamité par l'amour que Justin Benson et Aaron Moorhead portent au cinéma de genre. Les deux hommes convoquent Lovecraft, de la poésie et d'autres références sans jamais tomber dans le cliché, préférant embrasser au premier degré l'histoire d'amour qu'ils filment. Une histoire pas comme les autres à mesure que Louise révèle sa nature mais qui est néanmoins sublime, portée par deux acteurs totalement investis dans leurs rôles, ceux-ci étant d'un romantisme fou tout en étant absolument crédible. L'écriture particulièrement fine, la mise en scène joliment soignée (il faut dire que les décors sont superbes) et l'intelligence que les réalisateurs ont vis-à-vis du genre (traité ici à travers une romance) achèvent de faire de "Spring" un petit bijou surprenant et inattendu, dévoilant toute sa beauté tout au long de son récit.
Avec une approche originale, rappelant quelque peu l'exercice "Hostel" dans ces premières minutes, "Spring" vient nous faire part d'un scénario de romance bien déjantée sous une mise en scène soignée. Les beaux décors italiens sont là, les acteurs compétents également, et le mystère viendra tenir en haleine le spectateur. "Spring" arrive à tirer son épingle du jeu dans ce registre !
Pas mal du tout ce drame romantique saupoudrée de fantastique et d'un zeste d'horreur. On y croit et j'ai eu beaucoup d'empathie pour les deux acteurs, Lou Taylor Pucci est bon en jeune adulte déboussolé parti en Italie pour fuir son triste quotidien, tandis que Nadia Hilker joue parfaitement la femme vénéneuse et mystérieuse, qui dissimule ses failles et son lourd secret.
Tout y est très juste, même si l'Italie y est perçue avec le filtre 'touriste américain', et reste présentée sous forme de carte postale, l'histoire aurait pu se dérouler dans n'importe quel pays méditerranéen.
Pas d'effet de style superflu, pas de retournement de situation improbable, une réalisation propre, des dialogues bien écrits et un couple d'acteurs complémentaires, j'ai vu le film dans un festival et j'ai beaucoup apprécié. Une petite friandise à voir un soir d'été ou de printemps, justement !
J'ai beaucoup aimé. Un film qui fait voyager, des acteurs intéressants, du mystère, pour un tout assez original. Et très subjectivement, j'ai beaucoup aimé la romance autour de laquelle s'articule le reste.
Un film américain sur l Italie allez l Europe disons, inondé de clichés... le vieux continent figé dans une carte postale où on ne fait rien, n invente rien, et où on fornique sans se protéger, etc. well well well...
Malgré l'ambiance et un décor de l'Italie rurale magnifique, aux couleurs de la Méditerranée, on sent trop la patte idéologique états-unienne.
Le film est un concentré de clichés en tout genre. Cela va - bien évidemment - d'une image européenne du libertinage et d'une sexualité sans complexe, à la mise en situation de personnages stéréotypés de jeunes attardés adulescents. Ça parle beaucoup pour ne rien dire, ça se drogue, le niveau de langage est grotesquement vulgaire et n'apporte pas grand-chose à cette romance.
Cliché aussi l'histoire idyllique entre Evan et Louise. Très axé phallocrate. Louise est presque tenue responsable de sa condition; tandis qu'Evan fait tout son possible pour déblatérer une vision platonique et pseudo-romantique de l'amour. On sent ici aussi la vision prude des États-Unis. Même si le personnage de Louise semble être construite pour faire fantasmer les adolescents, en la présentant sous une forme fragile et esseulée, voire incomprise et mal-aimée, le scénario peine à retranscrire tout cela sans tomber dans des clichés absurdes.
Ceci dit, de ce discours amoureux sortent tout de même quelques réflexions épistémologiques sur la métaphysique, le surnaturel et les paradigmes scientifiques. Probablement le seul point positif du film.
Lorsque je suis partis voir ce film je m'attendais plutôt à voir un thriller voir un film d'horreur au vue de la bande annonce alors que le film tant plus vers le film à sentiments. Et c'est vraiment bien fait ! L'histoire est une sorte de ré-imagination de la belle et la bête sauf que les rôles y sont inversé l’héroïne étant ici la bête. Tout est extrêmement bien monté, même si le premier tiers du film est un peu lent, les personnages sont attachant et les dialogues percutant.
Je ne m'attendais pas du tout à voir un tel film et encore moins à l'apprécier n'étant pas un grand fan du genre du tout ! Et pourtant je vous le conseil c'est un réel plaisir à regarder !
"Spring" est vraiment une bonne surprise, c'est un film élégant et très sobre. Un film qui s'appuie avant tout sur de bonnes bases avec des personnages attachants, bien développés qui ont un vécu et des choses à dire, les acteurs sont excellents, l'alchimie entre les deux est parfaite et pour finir la réalisation est excellente avec une magnifique photographie, les réalisateurs se servent parfaitement du cadre de ces villages italiens ce qui donne des plans de toute beauté. Pour le reste, il suffit de se laisser porter par tout ça et par cette belle histoire d'amour originale et bien menée.
Un film vraiment étonnant, une petite chose extraordinaire, qui vous emmène dans des endroits jamais vus avant, ou vus mais jamais ensemble dans un seul film : du cinéma réaliste, une histoire d'amour délicieuse, un monstre, des dialogues incroyables, de la mythologie, une philosophie de la vie rayonnante, un discours scientifique intelligent, des acteurs formidables, de la subtilité. Le film raconte une métamorphose et en même temps le film EST une métamorphose, il se transforme sous nos yeux, comme une chenille en papillon, ce que vous aviez pensé voir au début n'a rien à voir avec ce que vous avez à la fin, et pourtant, le processus s'est déroulé sous vos yeux et il tient complètement la route. J'ai adoré.
(...) L’autre atout de ce film de monstres (car c’en est définitivement un), c’est d’être une rom-com, une vraie. Mais pas n’importe quelle rom-com… Celle, très spéciale, ou les personnages se parlent vraiment au lieu de suivre la formule du genre, ou la caméra cherche à capter ce genre d’instant qui dure (cinématographiquement) une éternité, celui ou le charme de chaque parti agit autant sur nous, que sur l’autre. Ce genre de romance unique, magique, qui m’a rappelé mes plus grands plaisirs de cinéma – ces longues conversations, entre Julie Delpy et Ethan Hawke dans la trilogie Before, ou ces instants en apesanteur entre Belmondo et Seberg dans À bout de Souffle. Oui, à ce niveau. Mais… En toute objectivité, SPRING aurait gagné à être plus court d’un bon quart d’heure, et tourne à vide le temps d’une ou deux conversations trop rationnelles et explicatives, bien que nécessaires à l’empathie (...
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