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1,5
Publiée le 4 mars 2019
Malgré l'excellente performance de Diane Krüger, on s'ennuie passablement. La partie 1, La Famille (36 minutes), est longue et peu emballante. La partie 2, La Justice (32 minutes), est elle longue et assez soporifique malgré un procès intéressant pour les passes d'armes entre avocats et malgré la prestation solide de Krüger en veuve éplorée, perdant pied et emplie de haine. La partie 3, La Mer (24 minutes), est finalement la plus prenante car vivante et rythmée, où Krüger se mue en vengeresse. C'est bien exécuté dans l'ensemble mais trop scolaire, manquant énormément de passion.
Un bouleversant portrait d’une femme qui a perdu son fils et son mari des suites d’un attentat, interprétée par la remarquable Diane Kruger, récompensée à Cannes.
In the fade est un film dramatique fort et porté avec brio par Diane Kruger. Diane incarne une jeune allemande, ancienne toxico, qui va subir une douloureuse épreuve suite à un attentat contre sa famille. Inspiré en partie d'histoire vraie autour d'attentes racistes commis en Allemagne, le film est raconté en 3 actes : le deuil, le procès et la vengeance. On est tenu en haleine tout le long du film et on se prend à soutenir le personnage joué par Diane Kruger. Même la fin du film est plutôt réussi. Bref : un film qui pose de vraies questions autour de la justice et le racisme.
Le film ne brille pas vraiment par son scénario ni sa mise en scène. Tout repose sur le personnage principal en quête de justice. Diane Kruger nous offre ici une interprétation nickel. Le spectateur vit sa douleur, sa peine, sa haine, sa soif de vengeance.
Le sujet du film peut susciter certains débats, mais j’ai vraiment adoré. Un message pour dénoncer les anomalies et les travers de la justice outre Rhin. Scénario simpliste certes mais qui se met parfaitement en place en se structurant en trois phases transformant la sublime Diane Kruger de victime en justicière. D’ailleurs l’efficacité du film se repose principalement autour de sa prestation. Un sujet qui divise mais qui offre ici un bon film.
Un drame assez classique dans la forme. Le scénario s'appuyant sur des faits réels rend l'ensemble touchant mais le rythme du film est franchement trop lent... Diane Kruger est comme souvent impeccable mais sa seul présence ne parvient pas vraiment a maintenir a flot tout le film.
Le spectateur est comme Katja, il ne connaît pas les terroristes. Il est placé un peu comme elle, dans l’incompréhension et l'ignorance. Ceci pour dire que le récit ne s’attarde pas sur la psychologie des terroristes. Le pourquoi, le comment, ce qui les conduit à agir aussi crapuleusement. Un couple ordinaire qui passerait inaperçu sur une plage de Grèce. Diane Kruger campe un personnage brut, vrai, et évidemment déchiré par la perte de son mari et de son fils. On la sent instable, enragée et déterminée à ce que la justice réponde à ses attentes. A cela s’ajoute une suspicion sur Katja, alors qu’elle est victime. S'il est impossible de rester indifférent à cet attentat odieux, au sort de Katja et à son errance, il est possible de rester à distance. A partir du procès, jai ressenti moins d'intensité. A voir en V.O parce que c’est très rare d’entendre Diane Kruger dans sa langue d'origine. A noter, son prix d'interprétation à Cannes est mérité.
Un film fort mais qui manque de tension émotionnelle par moments par rapport à ce qu'on pourrait attendre. Diane Kruger est extraordinaire et la réalisation léchée.
In The Fade est un drame/thriller noir, poignant et traité avec une réelle justesse. Diane Kruger est tout bonnement phénoménale et les 3 chapitres abordés sont à vous glacer le sang tellement ils sont réalistes. Une bien bonne surprise, simple, mais drôlement efficace.
Certes tiré d'une histoire vraie qui défraya la chronique en allemagne, mais le manque de rythme n'arrive jamais a nous prendre aux tripes malgré la puissance du sujet. Les dialogues ne vont pas assez loin, certaines scènes sont inutiles ou bien une peu trop métaphoriques car difficilement compréhensibles. Seul côté positif la présence de Diane Kruger
Si le film en lui même par son thème et son traitement n'est pas si original que cela, il bénéficie d'une prestation hors norme, par ailleurs récompensée par de nombreux prix, de la remarquable actrice franco allemande Diane Kruger. C'est bien simple on est pris aux tripes par les émotions, les sensations de son personnage dès le départ et sans forcément s'identifier on partage ses souffrances, ses affres à toutes les étapes. Un événement terrible, une peine et douleur intolérable, un sentiment d'injustice terrible, tout cela on le vit avec elle et sans justifier son comportement on le comprend et on est forcément en empathie avec elle et l'acte final ne peut que forcer le respect par son désespoir. Diane Kruger dans sa langue maternelle, sur un sujet très factuel en Allemagne, Diane Kruger brute, à nu, sans fards, à fleur de peau, mue par les sentiments et l'instinct plus que l'intellectualisation de la situation, un film et Diane Kruger qui nous happent dès le début du film et ne nous lâche plus, ne laissant que l'émotion et le silence.
Un thriller haltant énergique au coeur du terrorisme ... Ha non pardon, non, ici c'est un banal film de procès où on écoute 3 témoins dans un tribunal. Pour nous faire passer le temps le réalisateur utilisera 2 demi- bonnette, 1 nuit Americaine moche en Grèce, du shaking, de la déformation optique bien appuyée. Cela ne nous fera malheureusement pas oublier l'ennui profond de ce film. Peut être est il subversif en Allemagne? Ok Diane Kruger est bonne actrice (qui en doutait?), cela vaut il la peine du visionnage de ce film creux? Bref: ennuyeux.
J'ai trouvé le film bouleversant. Diane Krueger crève l'écran. L'histoire est en trois parties et la fin est difficilement perceptible. On comprend que la douleur d'une mère et son désespoir ne peut se traduire que dans une issue fatale. Un beau film.
Comment se reconstruire après avoir vécu le pire des drames ? Par la justice ? Par la vengeance ? Diane Kruger est parfaite, mais le film manque de nuance. Il ne laisse entrevoir aucun espoir qui viendrait contrebalancer le drame et par un jeu d’opposition renforcer le final trop attendu.
En visionnant le film, j'ai eu l'impression de voir un militantisme pro Allemagne Merkelienne multiculturelle contre les affreux grecs neo-nazis d'Aube doree. Mais pourquoi diable faut-il s'en prendre aux grecs? Cote progression de la narration, il s'agit de paumes allemands qui ont pose la bombe. Durant le proces, aucun groupuscule d'extreme-droite allemand n'a ete retenu, histoire de savoir qui a pu superviser le couple dans l'entreprise de l'attentat. Peut-on aussi m'expliquer comment une bombe artisanale puissante et bourree de clous se trouvant a l'exterieure, dans une rue bondee de gens, puisse uniquement tuer sur le coup le papa et son fils a l' interieur d'un edifice? Incoherences hallucinantes?