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Un visiteur
4,5
Publiée le 6 octobre 2013
Quadrophenia... Quelle claque !
L'album éponyme des Who raconté en images, qui raconte la vie tourmentée du jeune Jimmy, avec des problèmes qui sont toujours d'actualité. Merci à Pete Townshend qui a écrit ce disque, le disque d'une vie qui a donné naissance à ce film sacré. L'ambiance rock n roll est magnifique, l'époque mod très bien représentée, qui montre que les 60's n'étaient pas si glorieuse que ça. Accompagnés tout le long par la musique des Who, on arrive à la fin superbe qui représente le chamboulement intérieur de Jimmy, superbe vraiment.
A voir pour tous fans des Who, la musique est immortelle !
C'est un peu difficile à accrocher lorsque l'on a pas vécu cette période, cette "culture" m'étant alors tout à fait inconnu. De plus la musique, bien que bonne n'est que peu présente au début du film (j'en viens même à me demander pourquoi on appelle ça un opéra rock). Mais on s'accroche et finalement on ressent les mêmes peines et les mêmes désillusions que le personnage principal, la fin restant le meilleur passage. Film sûrement parfait pour les nostalgiques mais dans l'ensemble assez moyen pour les autres.
Avec l'imperméable pour donner un air plus viril, les scooters personnalisés au maximum, les Mods font un peu figure d'Ovnis dans le cinéma, à l'inverse des Rockers. Ce film, tiré de l'Opéra-Rock des idoles de ce mouvement, j'ai nommé les Who, résume bien l'état d'esprit de ce mouvement, avec ses craintes, joies, rassemblements à Brighton "We are the Who !". Une jeunesse en rupture avec la génération précédente, qui avale un maximum de pilules bleues. On retiendra le pourquoi être un Mod expliqué à un rocker : "I don't wanna be the same as everyone else."
Le personnage principal est complètement barré, « intense » comme disent les américains, à fond d'amphèts, épris de liberté et d'amour, il est finalement très attachant. Ca tombe bien, on le suit du début, à Londres dans son quotidien auquel il essaie d'échapper le week-end, jusqu'à la fin à Brighton où se passent les plus belles scènes du film. La bande originale est bonne mais pas très diversifiée. Au final un film touchant mais aussi drôle et divertissant sur une génération no-future à laquelle on peut toujours s'identifier même si la mode des mod's est passée.
Un superfilm trop méconnu du public français. D'après l'histoire vraie d'un affrontement entre deux bandes rivales les mods et les rockers dans les années 60 avec son apogée à Brighton ayant défrayé la chronique à l'époque. L'acteur principal est tout à fait dans le personnage avec ses excès, un Sting génial avec une danse inoubliable culte, une bande son des Who en arrière fond (phénoménale pour ceux qui aiment). Je lui trouve un petit goût de "saturday night fever" non pas pour la danse , spoiler: mais pour l'histoire du petit jeune dont Tony Manero est le héros et qui se tue plus ou moins volontairement . J'ai eu du mal à trouver un blu-ray et vu le nombres de critiques plutôt rares sur le site, je pense vraiment qu'il n'a pas eu la place qu'il aurait dû avoir en France. N'hésitez pas à réparer cette injustice et bon film!!!
Les crises identitaires de la jeunesse défient les décennies. Bien sur, les sixties n'y ont pas échappé, mais ce vent si particulier de créativité et de courants musicaux qui les a rendues culturellement incontournables a soufflé intensément sur des conflits générationnels et anticonformistes, les rendant peut-être plus sensibles et difficiles à assumer que jamais.
Quadrophenia raconte une histoire qui se passe avant tout de héros, au point que cette dernière est presque occultée par la richesse d'une fresque capable de ramener en arrière nombre d'entre nous qui ont traversé ces années imprégnées d'états d'âme qui leurs sont propres et de ce parfum "so british" à l'origine de tant de modes et d'influences artistiques. Bien plus que cette musique exclusivement virile auxquels certaines critiques les ont parfois cantonnés, les petites pépites sonores de cette B.O. plus qu'enthousiasmante ne manquent pas de nous rappeler l'empreinte considérable laissée sur cette époque par les Who, groupe majeur s'il en est, tout en renvoyant au magnifique double album vinyl richement illustré de photos du film, devenu aujourd'hui objet culte et une chapelle de la culture rock qui mérite sans hésitation un pèlerinage musical...
Une ambiance opéra-rock très aboutie, quasi conceptuelle, que Pete Towsend a toujours cultivée au sein d'un groupe à l'alchimie puissante. Peut-être même que la seule voix du regretté Keith Moon dans Bell Boy, moment charnière du film, suscite sans doute à elle seule plus d'émotion que les apparitions répétées d'un Sting presque atone...
Quadophenia alterne sourires et pincements au coeur, renvoie à cette recherche juvénile d'identité et de structure par des appartenances temporaires qui rassemblent et divisent tour à tour pour ne laisser que des incertitudes... Il y a des,films plus irréprochables, plus spectaculaires, plus oniriques, mais les imperfections de celui-ci ne le rendent que plus vivant et contribuent à ce qui est devenu aujourd'hui une peinture de moeurs parmi les plus authentiques et sincères, une petite machine à explorer le temps et les errances juvéniles qui en font une oeuvre vraiment attachante...