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Un visiteur
2,0
Publiée le 13 juillet 2017
Le jeu d'acteur est bon, les couleurs sont belles et le scénario tient la route et est bien ficelé, mais l’atmosphère générale du film est trop pesante, on ressent une espèce de malaise tout au long de l'histoire. Les amateurs du genre "thriller-érotique-film d'auteur" apprécieront sans doute, mais ce n'est pas le genre de film qu'on regarderait en boucle à mon sens.
Park Chanwook ne nous déçoit encore une fois pas avec ce film. Les acteurs sont merveilleux et on ne s'ennuie pas, l'intrigue est intéressante grâce aux différentes parties, et au final on est agréablement surpris et ça fait du bien ! (Pour ma part en tous cas) On garde la touche un peu sombre de Park CW sans tomber dans celle de Old Boy pour autant, je recommande ce film même à ceux qui n'y sont pas habitués ! Vivement le prochain !
Cet habile jeu de dupes en trois actes est peut être un peu long à démarrer, mais une fois que le tableau prend forme, on atteint des sommets. Visuellement c'est sublime. Les premiers plans rivalisent de beauté et il m'a fallu un certain temps pour accepter que l'exceptionnel soit la norme dans Mademoiselle. Sur le fond, même si les rebondissements sont un peu attendus, il m'a suffit de repenser à certaines répliques ou situations qui se répondent d'un acte à l'autre (et pas forcément dans l'ordre), pour avoir envie de me lancer dans un deuxième visionnage. Pas par frustration d'être passé à côté du scénario, car tout est limpide dans Mademoiselle. Mais par simple envie de savourer les mécanismes du film maintenant que je connais leur finalité. Pas de doute possible, c'est un grand film. Au final pourquoi 4 étoiles et pas 5 ? Tout simplement parce que je n'ai pas fini estomaqué. Dans Mademoiselle le plaisir est constant, mais il manque ce coup de grâce que j'ai ressenti lors du final de Old Boy par exemple. En fait, les standards de qualité du cinéma Coréen ont tellement été élevés ces dernières années, qu'on en devient très difficile. Dans l'absolu Mademoiselle, c'est un chef d'œuvre. Mais ce n'est pas le meilleur film de son auteur.
Superbe réalisation de Park Chan Wook qui nous avait déjà envoyé du lourd avec Old Boy, c'est vraiment très bien mis en scène, il y a beaucoup de suspense dans ce scénario dont on ne peut tout saisir instantanément. C'est assez lent à se mettre en place mais une fois plongé dans l'intrigue, pas facile de décrocher le regard. Les personnages sont irréprochables ce qui nous plonge dans une atmosphère vraiment très agréable à suivre mais aussi plutôt inquiétante et audacieuse, les musiques sont réellement enivrantes. Tous les ingrédients pour en faire une oeuvre marquante et qui n'a pas froid aux yeux, malgré certaines petites longueurs et petits détails il y a rien à dire, il est à voir.
Un film jubilatoire dans lequel on passe par tous les stades de l'émotion.
Très bien réalisé, construit en trois tableaux. On soupire au début du second acte quand on comprend qu'on va revivre la même histoire vue par un autre personnage, mais non, au contraire, ça devient formidable.
Un Pur Bijoux. Après l’électrisant Old Boy, le cinéaste Park Chan-wook nous un nouvel uppercut cinématographique avec ce Thriller Érotique Machiavélique et Sensuelle qui parvient avec brio a retranscrire le roman de Sarah Waters. Pour commencer la Réalisation est diriger avec maestria tout en regorgeant de sublimes plans séquences tout en plongeant avec plaisir dans l'ambiance des années 30 dont le rendue au niveaux des Costumes et des Décors est magistralement mis en valeur et qui est second par une BO envoutante de Cho Young-wuk qui apporte son édifice au long métrage. Ensuite le Scénario est Complexe et Passionnant tout en parvenant a nous brouiller les pistes pour nous laisser sans voix avec ses multiples coups de théâtres retentissants au rythme amplement soutenue de 2h30, Ajouter a cela une multitude de Séquences particulièrement marquantes qui laisse une certaine trace avec son lot de Scènes troublantes et dérageant en passant par quelques scènes de Sexes assez sulfureuses mais qui n'oublie pas pour autant d'y apporter quelques notes de romantisme et de poésie.Enfin le Casting est en Or en étant composer de Kim Min-hee,Kim Tae-ri et Ha Jeong-woo qui incarnent avec panache ce trio de personnages intrigants et fascinant sans oublier le comédien Jo Jin-woong qui est excellent dans la peau de l'Oncle antipathique et dérangé. En Conclusion, Mademoiselle est une véritable baffé cinématographique comme en n'en voit de temps en temps et qui montre Park Chan-Wook est un cinéaste révolutionnaire et qui parvient a livrer une œuvre a la fois Malsain,Envoutant,Sensuel,Poétique et Captivant qui rentre au panthéon des plus beaux films de ces dernières décennies et qui prouve que le cinéma coréen n'a pas fini de nous épater pour notre plus grande joie.
"Mademoiselle" est un film chiadée et travaillé comme souvent avec son réalisateur PCW. Le découpage en 3 partie du scénario permet de multiple rebondissement. Le terme abordé m'a néanmoins moins passionné soit j'ai été moins conquis par cet opus que par ces précédents.
Exquis !! Voilà le mot qui convient pour ce film dont la realisation aussi spectaculaire qu'efficace fonctionne à merveille en cassant tous les codes des rapports hiérarchiques.
Une profonde déception c'est le mot qui me vient à l'esprit aprés le visionnage de ce film . Conventionnel , certes esthétique mais creux dans son déroulement trés loin de l'originalité de ses premiers films . On se rapproche plus de films de festival prétentieux et peu créatif tel que Cannes par exemple . Vivement un prochain Park moins consensuel et surtout plus percutant.
Piètre connaisseur du cinéma asiatique, je me suis laissé embarqué par la superbe direction artistique de « Mademoiselle », un peu moins par la mise en scène un peu lente du réalisateur sud-coréen Park Chan-Wook mais relativement bien adaptée à ce récit. L’esthétisme, les décors, les costumes ainsi que la musique soutiennent parfaitement les deux belles actrices - Kim Min-Hee et Kim Tae-Ri - de cette envoûtante imposture en trois actes qui alterne aussi bien le drame que le thriller psychologique, épaulé par une touche érotique. Une belle découverte.
Inspiré d’un roman britannique, « Mademoiselle » est transposée en Corée sur fond de conflit nippo coréen. Le contexte historique et les heurts culturels entre les deux pays nous laissent coi. Peu importe que l’on y comprenne pas grand-chose, le cadre est posé, on fait avec et le talent de Park Chan-Wook fait le reste. Il nous entraine dans une histoire incroyable aux rebondissements multiples. Metteur en scène hors pair, certains diront m’as-tu-vu, sa photographie est sublime et le film est d’une élégance formelle qui ne déplaira qu’aux grincheux. Ce film est beau avant tout, entre porno chic avec des scènes d’un érotisme élégant rarement vu au cinéma et estampes japonaises. Il tord cette histoire pour livrer un conte hyper ludique et passionnant en trois actes où le spectateur comme chaque personnage est une poupée dans la main de Park Chan Wook… tantôt manipulateur, tantôt manipulé. Après on peut juste regretter un film qu’il s’allonge et un dénouement cousu de fil blanc, pas à la hauteur de l’emprise dont nous sommes victimes tout au long du film. Haut dans le palmarès de mes films 2016, et oublié à Cannes par le jury ; le magazine GQ résume le film ainsi : « Quelque part entre "La vie d’Adèle" et "Le Dernier Empereur" ou "L’Empire des sens" et "Usual Suspect", "Mademoiselle" le nouveau film du coréen Park Chan Wook, est un objet érotique à l'esthétique léchée doublé d’un thriller à rebondissements. » L’énonciation de ces seules références doit donner envie de s’y plonger.
Années 30, dans une Corée colonisée par le Japon, le riche propriétaire Japonais d’un immense manoir ne vit que pour sa bibliothèque salace et les fantasmes que lui inspirent les lectures publiques de sa nièce. Apparemment naïve et un eu dérangée, celle-ci rêve d’amour et d’évasion par n’importe quel moyen. Un escroc Coréen se faisant passer pour un comte Japonais tente de la séduire en vue d’un mariage à finalité évidement lucrative. Secondée par une jolie et malicieuse complice, s’étant fait engager comme servante personnelle de Mademoiselle, ils comptent bien se partager bientôt un magot. Mais ce premier échiquier très vite périmé nous embarque bientôt dans un tourbillon de stratégies en dominos, à mesure des sentiments et intérêts modifiés et improvisés par l’alchimie évolutive de ces quatre troubles et machiavéliques personnages. Petit bijou du cinéma coréen, encore lui, composé de fourberies lascives, sanglantes, craquantes et surprenantes, dont certains actes répétés embarquent autant le spectateur que les protagonistes dans l’œil de différentes caméras et de leurs perceptions respectives. Argent, mensonges, meurtre, vol, escroquerie, mises en scène, jeux de dupes qui s’entrecroisent, séduction, sexualité torride, tortures, et même amour authentique, constituent à la fois les fins et les moyens de ce thriller génial, vaudevillesque, psychologique et érotique.
Un très grand film de Park Chan Wook qui signe une fresque erotico-romantique complexe dans la lutte d'influence entre Corée et Japon aux multiples rebondissements scenaristiques et à la beauté implacable.