AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
4,2
8075 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Mademoiselle ?
5
94 critiques
4
135 critiques
3
64 critiques
2
25 critiques
1
8 critiques
0
9 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Roub E.
Un nouveau très bon film de Park Chan Will. Mademoiselle est un thriller érotique doublé d’une reconstitution de la Corée des années 30. Le film s’attache à montrer que la vérité n’est jamais simple ou simpliste, qu’elle dépend avant tout du point de vue du personnage car nos certitudes se voient peu à peu renverser une fois qu’on en sait plus sur chacun d’entre eux. Le film est d’une grande qualité esthétique, c’est soigné et je dirais même délicat. Une mention à Kim Tae_Ri qui pour moi est la grande révélation de ce film. Même si l’histoire en plusieurs couches fait que le film connaît certaines baisse d’intérêt cela reste très bon dans l’ensemble.
Eric C.
Attention, véritable pur chef d'oeuvre et pépite du cinéma sud coréen pour ce film de Park Chan Wook à qui on doit déjà le sublime Oldboy, film fantastique et surréaliste d'une incroyable beauté esthétique. Ici on a un quasi thriller qui peut se classifier dans le genre thriller mais aussi film d'époque, romance, comédie par moments et film erotique. Plusieurs phases dans ce film où on va de surprises en surprises, de rebondissements en rebondissements, avec une construction scenaristique remarquable et inventive, véritable film puzzle, de machinations, et surtout de stratégies et stratagèmes imbriqués les uns dans les autres. Le génie du film est de nous surprendre de bout en bout, de démonter ce que l'on croyait et voyait et de nous faire douter jusqu'au bout. Différents procédés sont utilisés avec brio, la vision linéaire et chronologique mais aussi les flash backs pour comprendre l'histoire et les personnages et encore et surtout, les mêmes scènes et mêmes moments mais vus de différents points de vues, différents angles de caméra, différents desseins des protagonistes, qui changent alors totalement le sens de telle ou telle scène. On a au moins 5 parties ou épisodes distincts mais chacun préparant ou explicitant le suivant. Il serait fou de révéler quoi que ce soit de l'intrigue tant elle est passionnante et à découvrir en se laissant manipuler avec délectation. Au delà, c'est un film esthétiquement magnifique, d'un érotisme torride tant suggéré que filmé de façon très cru et implicite mais aussi plein de perversité dans la lecture de textes littéraires orientaux. Au firmament de ce film, 2 actrices immenses, sublimes, talentueuses, belles et désirables, Kim Min Hee et Kim Tae Ri. Un film présenté à Cannes à découvrir d'urgence, prenant, passionnant, troublant. Une très grande oeuvre de cinéma, un très grand réalisateur, 2 actrices formidables et un cinéma sud coréen à découvrir absolument.
Cette histoire, originale, promet d’être passionnante, c'est bien le mot. Profonde et laissant place à l'imagination, elle livre un scénario machiavélique d'un homme à femme, japonnais, qui avec la complicité d'une servante coréenne, décident de détrousser une richissime belle et jeune aristocrate japonaise. il doit la séduire puis la faire interner en psychiatrie avant d’hériter de sa fortune. En deux partie, l'histoire est une merveille et l’érotisme qui s'en dégage ne s'adapte malheureusement à tous les yeux, parfois cru ou subjectif on savoure cet érotisme propre à l'Asie.
Les scènes s'enchainent et par rétrospection raconte la jeunesse de cette femme belle et mystérieuse. La longueur du film ne gène décidément pas, l’érotisme prend le dessus et n'est jamais "gratuit" . Un bon film à découvrir.
Les scènes s'enchainent et par rétrospection raconte la jeunesse de cette femme belle et mystérieuse. La longueur du film ne gène décidément pas, l’érotisme prend le dessus et n'est jamais "gratuit" . Un bon film à découvrir.
Virtuose comme toujours avec Park Chan Wok, mais cette fois ci, et sans jeu de mot graveleux, un peu trop léché. Une sorte d'excès d'application qui nuit gentiment à la sympathie de l'oeuvre, tout de même très belle et plaisante, avec encore ce don inouï du réalisateur en matière de narration. Malgré cela, on peut commencer à craindre que son cinéma ne sombre trop dans le maniérisme là où au contraire sa fougue le transcendait. Très bon film néanmoins!
Superbe film. Acteurs jouant à la perfection, photographie exceptionnelle. Et les actrices sont d'une beauté décoiffante.
Je recommande.
Je recommande.
Vraiment moyen. Film d'un esthétisme forcené mais qui repose sur un scénario faiblard, avec des longueurs et un récit non chronologique pour faire intello sans doute, des scènes de tortures (habituelles chez Chan-Wook, cf old boy), de belles actrices certes, mais une intrigue vague à rebondissement mais si prévisible. De plus on complique à souhait un scénario simpliste. Les décors sont beaux, c'est bien la seule chose d'intéressante...
Extraordinaire. Surprenant. Esthétique. Un vrai coup de massue. Un film comme on en voit tous les deux ans.
Il y a de ces films qui arrivent à vous surprendre de bout en bout pour vous asséner au final une grosse claque et c'est exactement l'effet que m'a fais "Mademoiselle". Le coréen Park Chan-Wook, connu pour le succès de son thriller "Old boy", nous livre une oeuvre tout aussi fascinante, qui joue avec le spectateur tout au long de son déroulée. La mise en scène est fantastique, doublée d'une superbe photographie qui rend le film magnifique sur la plan esthétique. Park Chan-Wook soigne son cadre et propose des scènes très fortes, flirtant entre le drame et le thriller avec une pointe d'érotisme. Ce film est d'une densité folle, à commencer par sa narration qui est éclatée mais parfaitement maîtrisée. Le film se construit en trois partie séparées par deux sortes de petits twist qui changent totalement le regard que le spectateur porte sur le long-métrage. Dès qu'on a l'impression de deviner où le film nous emmène, celui ci connait un virage inattendu qui en chamboule le sens. L’interprétation de l’ensemble des acteurs est incroyable, évoluant à mesure que le film se métamorphose. "Mademoiselle" m'a vraiment laissé sur le cul et fait vivre un grand moment de cinéma, intense et émouvant.
Un film riche en rebondissements et très brillant, que ce soit au niveau du scénario ou esthétiquement. On suit avec passion les différentes parties. L'environnement sordide n'empêche pas la fantaisie particulière de Park Chan-Wok de se déployer pleinement pour un résultat abouti. On est souvent surpris, parfois perplexe, mais tout trouvera une explication, peut-être trop facile mais réjouissante.
Ce film est un thriller haletant. Le public est pris dans un jeu crée par le metteur en scène : à travers différents points de vues. Tout est beau dans ce film : du jeu d'acteur à la force poignante des images en passant par le scénario.
Film très esthétique. Bon scénario. L'érotisme est latent. Quelques longueurs mais on se laisse prendre au jeu. A voir si amateur de films asiatiques à l'ambiance trouble.
Enfin un nouveau film abouti du talentueux réalisateur de Old Boy. Mademoiselle est une histoire en trois temps (et presque trois points de vue) qui avec génie fait et défait le récit d'une imposture pour récupérer de magot d'une riche famille. Les interprètes sont magnifiques et la réalisation comme toujours avec Park Chan Wook somptueuse. Évidement avec le cinéma coréen, il vaut mieux avoir le coeur bien accroché, avec des passages de violence assez poussée ou des scènes érotiques splendides mais aussi assez osées. Une fois dans le film, impossible d'en sortir : Une nouvelle pépite du cinéma asiatique.
Park Chan Wook est un cinéaste qui met une forme d'abondance dans ses films. Il nous concocte un panier de vipère, de manipulations, de duplicité dans un palais Coréen ou chacun travaille à ses propres dessein. Il met cependant trop de twist dans son film lui donnant un coté artificiel, c'est un peu dommage. Si les personnages sont calculateurs, les moments de sincérité de sincérités des personnages n'en sont que plus forts.. Comme si la bonté reprenait ses droits, quand les personnages découvrent le vrai amour qui est de veiller sur l'autre, mais tout cela ne dure jamais très longtemps. Le film donne une vision sombre de l'homme et de la femme. Les deux héroines sont formidables, la scène d'amour est à vous faire passer un frisson le long de la colonne vertébrale. Décors et costumes prolongent le plaisir de cette histoire tiré d'un roman anglais mais qui est magnifiquement transposé dans la Corée des années 30.
« Mademoiselle » est loin d’être le premier film du Sud-Coréen Park Chan-Wook et a été nominé à Cannes en 2016 dans 3 catégories.
Il se déroule en 3 parties avec - dans un contexte de rivalité entre la Corée et le Japon qui nous échappe - un jeune japonaise (Sookee) élevée dans un milieu de faussaires et receleurs est placée sur les conseils de « Le Comte » (faux comte cela va sans dire) chez un riche coréen (Kouzuki) qui vit reclus dans une grande propriété mi-britannique mi-japonaise et qui est richissime et passionné de littérature érotique. Kouzuki dont la femme s’est pendue a comme seule héritière une nièce (Hideko) que « Le Comte » veut épouser pour sa fortune, et notre Sookee d’être envoyée là-bas comme servante particulière de la nièce pour préparer le terrain à ce mariage … qui finira par arriver.
La seconde partie débute par un flash-back nous montrant Sookee, âgée d’environ 7 ans, maltraitée par son oncle et sa tante, obligée de participer aux lectures « spéciales » que Kouzuki organise en présence de ses riches amis libidineux, triés sur le volet. Sookee grandissant, on découvre alors une autre version de la relation entre les 3 protagonistes (Sookee, Hideko et Le Comte) ce qui sur le plan purement filmique me plait beaucoup et je fais ici référence au film allemand « Cours, Lola, cours » de Tom Tykwer (1999) qui nous présentait 3 versions possibles d’une même histoire avec la reprise de mêmes plans. Avec ici un amour lesbien de grande beauté avec des gestes et des scènes bien maitrisées.
Puis arrive la 3ème partie où on tombe alors dans des scènes érotico-sadiques sordides et la torture par Kouzuki du Comte qui a trahi … avec des séquences de très mauvais goût sans aucune relation avec tout l’esthétisme du début de ce film où les décors, les costumes, la lumière, certains plans … sont magnifiques !
Bien dommage pour ce film qui est en quelque sorte un remake de « Les diaboliques » de Henri-Georges Clouzot qui en 1955 nous tenait bien plus en haleine dans cette histoire où tout le monde manipule tout le monde en un film de 2 h 31 min qui finit par être lassant.
J’avoue ne plus comprendre le pourquoi des 3 nominations à Cannes : est-ce pour faire plaisir au cinéma Asiatique ou pour faire plaisir aux bobos intellos chargés de la sélection ?
Bref, vous pouvez assister au début de ce film intriguant … mais sortir à la fin de la seconde partie ! J’ai mis sur Allo-Ciné 1,5 sur 5 … uniquement pour la technique et tous les techniciens de ce film !
Il se déroule en 3 parties avec - dans un contexte de rivalité entre la Corée et le Japon qui nous échappe - un jeune japonaise (Sookee) élevée dans un milieu de faussaires et receleurs est placée sur les conseils de « Le Comte » (faux comte cela va sans dire) chez un riche coréen (Kouzuki) qui vit reclus dans une grande propriété mi-britannique mi-japonaise et qui est richissime et passionné de littérature érotique. Kouzuki dont la femme s’est pendue a comme seule héritière une nièce (Hideko) que « Le Comte » veut épouser pour sa fortune, et notre Sookee d’être envoyée là-bas comme servante particulière de la nièce pour préparer le terrain à ce mariage … qui finira par arriver.
La seconde partie débute par un flash-back nous montrant Sookee, âgée d’environ 7 ans, maltraitée par son oncle et sa tante, obligée de participer aux lectures « spéciales » que Kouzuki organise en présence de ses riches amis libidineux, triés sur le volet. Sookee grandissant, on découvre alors une autre version de la relation entre les 3 protagonistes (Sookee, Hideko et Le Comte) ce qui sur le plan purement filmique me plait beaucoup et je fais ici référence au film allemand « Cours, Lola, cours » de Tom Tykwer (1999) qui nous présentait 3 versions possibles d’une même histoire avec la reprise de mêmes plans. Avec ici un amour lesbien de grande beauté avec des gestes et des scènes bien maitrisées.
Puis arrive la 3ème partie où on tombe alors dans des scènes érotico-sadiques sordides et la torture par Kouzuki du Comte qui a trahi … avec des séquences de très mauvais goût sans aucune relation avec tout l’esthétisme du début de ce film où les décors, les costumes, la lumière, certains plans … sont magnifiques !
Bien dommage pour ce film qui est en quelque sorte un remake de « Les diaboliques » de Henri-Georges Clouzot qui en 1955 nous tenait bien plus en haleine dans cette histoire où tout le monde manipule tout le monde en un film de 2 h 31 min qui finit par être lassant.
J’avoue ne plus comprendre le pourquoi des 3 nominations à Cannes : est-ce pour faire plaisir au cinéma Asiatique ou pour faire plaisir aux bobos intellos chargés de la sélection ?
Bref, vous pouvez assister au début de ce film intriguant … mais sortir à la fin de la seconde partie ! J’ai mis sur Allo-Ciné 1,5 sur 5 … uniquement pour la technique et tous les techniciens de ce film !
Je ressors de ce film complètement sonné par ce que je viens de voir. C'est la claque. Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas vu un film de cette trempe, et je pense que de l'eau va couler sous les ponts avant d'en revoir un du même niveau. Tout est sublime. Que ce soit la musique qui est merveilleuse, les acteurs tellement convaincants dans leurs rôles de manipulateurs, les images qui sont à la fois belles, pleines de poésie, délicates, mais aussi et surtout d'une sensualité rarement vue. Le scénario quant à lui, a son petit côté "classique" mais tout en faisant preuve d'originalité dans la mise en scène, et dans l'ordre dans lequel tout nous est dévoilé. Magnifique.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse